Comme tout le monde le sait, après le départ de Casoni et le changement à la tête de la direction du Doyen, le doute a gagné les joueurs perturbés ; cela s’est répercuté sur leur rendement.
Les joueurs enchaînaient les bourdes et les mauvais résultats. Le MCA a décidé alors de faire appel à Neghiz qui a su sensibiliser dans les rangs et a fait jusque-là un bon parcours, même s’il aurait pu faire mieux. Le premier match de Neghiz avec le MCA fut à Omar-Hamadi contre la JSS. Le Doyen a réussi difficilement à garder les 3 points à la maison. Neghiz débute avec une victoire et assurera deux autres succès, dans le big derby contre le voisin usmiste et le dernier match face au NCM au 5-Juillet. Cependant, le coach a connu aussi un match nul chez lui au 5-Juillet contre les Oranais, qui ont failli prendre le gain de la rencontre et essuyé un revers amer à BBA. Une humiliation qui a fait très mal aux Vert et Rouge et qui a permis à l’entraîneur Neghiz de comprendre ce qui se passe dans la maison du Doyen et la crise qui suit après un revers. Il nous l’a fait comprendre lors de son dernier entretien accordé à Compétition : « Au MCA, tu gagnes dix matches et tu perds le 11e, tu rentres en crise. » Une grosse pression pour le coach et ses poulains qui se sont rattrapés par la suite en battant Magra. Seulement, Neghiz aurait pu faire mieux car n’étaient les erreurs de débutant de la défense, les résultats auraient été tout autres ; le MCA aurait pu reprendre la place de dauphin sans souci et mettre la pression sur le leader, à savoir le CRB. Il faut dire que le coach, à sa prise de fonctions, a constaté que son groupe accuse un retard terrible sur le plan physique. Comme le MCA n’a pas fait de préparation hivernale, c’était prévisible de voir les joueurs ne plus tenir le coup et assurer le même rythme. Si l’on revient sur la partie contre le NCM, le Doyen a certes gagné, mais il a souffert en seconde période. Il aurait pu partager les points avec l’adversaire ou même perdre chez lui. Heureusement, la chance était du côté du Mouloudia ce jour-là. Plusieurs défaillances que le coach comptait régler quand le championnat allait s’arrêter pour observer une trêve internationale, avant que la crise sanitaire ne chamboule tous ses plans, puisque le stage est annulé et les joueurs ne peuvent pas travailler ensemble. Chacun a un programme à suivre, mais, comme l’a si bien fait comprendre Neghiz : «Ce n’est pas suffisant. » Le coach, malgré tout cela, veut positiver et tente d’imprimer la positive attitude dans son groupe pour se préparer comme il se doit à la reprise des débats que Neghiz veut aborder en force avec ses joueurs.
- Z.
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