Tayeb Mehiaoui semble avoir compris que seule la voie raison garantirait une issue sûre pour le MC Oran. Ce dirigeant qui dirige la structure amateur du club d’El-Hamri a affiché sa disponibilité à ‘’œuvrer’’ pour la bonne cause du Mouloudia.
«Vous me donnez l’occasion de revenir sur cette histoire de pouvoir légal dans les commandes au club. Les circonstances actuelles diffèrent de ce que nous avons vécu. C'est-à-dire qu’il va falloir passer par une assemblée générale, les actionnaires doivent s’impliquer pour la bonne cause car il s’agit de l’avenir du Mouloudia. C’est pourquoi une assemblée devient vitale. A travers un tel rendez-vous, les actionnaires concernés pourraient désigner un président du conseil d’administration et ses collaborateurs. A ce moment-là, le club aura l’occasion de réorganiser le fonctionnement et pourra rassembler les documents qu’il faut actualiser afin de réunir les conditions permettant au club d’obtenir une licence professionnelle», a insisté avant-hier soir au téléphone Mehiaoui. Dans la foulée, l’ancien sénateur a insisté pour souhaiter que le cas des contaminations puisse connaître son épilogue. «Je crois qu’il faut penser à ce virus qui est en train de se propager à une grande vitesse. Il faut qu’on arrive à le neutraliser, il faut respecter les protocoles sanitaires. Ce n’est pas évident de parler football ou d’assemblée au moment où des gens meurent et d’autres se font contaminer de la sorte» a-t-il souligné en substance.
Les membres du CA pour une AG en privé
D’après nos informations, des membres du conseil d’administration de la SSPA-MC Oran ont saisi les autorités pour une assemblée générale prévue dans un endroit privé. Ces derniers veulent «à tout prix» éviter la présence de supporters et le scénario de ce qui s’est passé à l’hôtel Le Méridien en automne dernier. La maison de jeunes Ahmed Maoued a été citée par des membres qui souhaiteraient la présence du service d’ordre, assurent nos sources. De quoi prévoir une assemblée assez tendue…
- M. A.
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Le club paie les dettes
Les responsables concernés se la coulent douce
Les dettes s’enchaînent au point de mettre le MC Oran dans une très fâcheuse position. Rien qu’en l’espace de quelques jours, le club d’El-Hamri s’est vu être confronté à deux plaintes dont le montant dépassera le milliard de centimes chacune. Celle de l’attaquant Abderraouf Chouiter qui, par le biais de son agent, vient de déposer une plainte concernant cinq mensualités comme annoncé dans une de nos précédentes éditions sans oublier les 550 millions gagnés dans sa première plainte. La deuxième émane du milieu Omar Boudoumi ancien joueur du Mouloudia qui, d’après lui, a pris le soin d’alerter les dirigeants actuels «juste pour les aviser qu’il va falloir régulariser des mois que le club me doit», laisse-t-il croire. Sa dette est estimée à 12 millions de dinars (1,2 milliard de centimes). Voilà où en est le MCO qui se voit en face d’une nouvelle dette de plus de deux milliards de centimes. Du reste, un constat alarmant pour un club qui donne l’impression de n’exister que pour payer des dettes cumulées par la faute de l’inconscience humaine. Proposer des salaires faramineux sans pouvoir les payer ne pourrait être lié qu’à des présomptions tellement l’histoire se répète d’une année à une autre. Un fait est certain, les dirigeants concernés sont à blâmer. Car laisser Zoheir Bermati (saison 2004-2005), Mohamed-Amine Aouad et Rachid Ferahi, récemment, ainsi que Hamza Heriet (saison 2013-2014), Aderraouf Chouiter et Jean-Michel Cavalli gagner leurs indemnités par voie de justice et sans payer le moindre centime accable tous les dirigeants concernés y compris Tahar Chérif El-Ouazzani dans le cas des deux derniers nommés. Qu’à cela ne tienne, leur bêtise, impardonnable du reste, enfonce ce Mouloudia que seuls ses vrais amoureux pleurent depuis l’été dernier plus exactement, et pour cause.
- M. A.