Tahar Cherif El-Ouazzani connaîtra son sort très vraisemblablement à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires de la SSPA/MC Oran. N’ayant aucune chance de se faire prolonger à deux semaines du déroulement de cette assemblée, l’actuel patron du club d’El-Hamri est bien parti pour signer la fin de son règne, sans le vouloir.
Ses chances de pouvoir réintégrer le club pourraient s’avérer très minimes par rapport à ses frictions avec un bon nombre d’actionnaires en cette période justement. Maintenant que Tayeb Mehiaoui, Youssef Djebbari et Nasreddine Bessedjrari n’ont pas accepté de lui signer la prolongation, force est de prévoir une fin de toute mission dans la bâtisse des Rouge et Blanc. Faut-il rappeler que l’ancien milieu des Verts ne jouit d’aucune faveur, surtout après sa sortie médiatique contre l’actuel président du Club sportif amateur (CSA). Car ce dernier a affiché sa volonté de maintenir CEO au club, mais dans l’encadrement technique, s’il venait à être désigné nouveau président du conseil d’administration de la société mouloudéenne. A priori, une dernière porte se serait fermée sur lui. Il faut dire que les instances ne l’ont pas vraiment servi ni arrangé ses affaires face à leur démarche pour annoncer le verdict final de la saison 2019-2020. En d’autres termes, ses jours au sein de son club sont comptés, à moins que…
- M. A.
- Sebbah ne veut plus céder ses salaires
Le défenseur Abidine Sebbah ne semble pas vouloir négocier avec la direction du MC Oran. D’après une source fiable, ce joueur qui évolue dans l’axe central a chargé son père de prendre contact avec les dirigeants actuels du Mouloudia pour les informer de sa nouvelle décision. Celle de refuser tout abandon de ses mensualités, assure la même source. En effet, l’enfant de Boufatis réclame la totalité de ses salaires depuis l’exercice écoulé. En fait, de quoi intriguer les responsables du club face à cette sortie du capitaine de l’équipe fanion. Quelques semaines après avoir donné, par le biais de son père, son accord pour renoncer aux mois de mars, avril, mai et juin, le voilà qui refuse de tout abandonner. «Il se pourrait que la situation qu’il vit en France depuis mars dernier le perturbe grandement maintenant qu’il reste toujours bloqué. Parce qu’il faut s’attendre à ce qu’il change d’avis pour céder les salaires des mois concernant le confinement contre la pandémie», a indiqué notre interlocuteur, avant-hier et d’enchaîner : «A mon avis, les chances de le voir céder ses salaires restent très possibles». Le club d’El-Hamri lui doit onze salaires, faut-il le rappeler.
- M. A.
Guertil : «L’attente n’a que trop duré»
Le milieu Youssef Guertil affirme que l’attente d’un retour à la vie normale pour les footballeurs n’a que trop duré. Selon lui, les joueurs devront retrouver au moins les entraînements sur le terrain.
Vous êtes toujours dans l’attente d’une décision finale concernant la compétition officielle, un vrai calvaire pour vous…
Hélas oui, mais il faut dire que c’est aussi valable pour tous les joueurs et même pour les entraîneurs et les dirigeants des clubs. En tout état de cause, ce n’est pas évident de vivre une situation pareille. Vous savez, on a beau travailler en solo avec le maximum de sérieux, mais pas pendant une période dépassant quatre mois tout de même. On a fini par ressentir une grosse lassitude.
Vous ne pensez pas que les signes d’un arrêt des compétitions sont au vert, notamment après la décision du MJS ?
Franchement, je ne sais pas, je ne peux m’exprimer sur ce sujet. Au départ, on pensait que ça allait être le cas. Nous avons appris que les responsables de la FAF allaient se réunir dans une assemblée générale pour prendre une décision définitive concernant la compétition officielle, mais le ministre vient de s’y opposer. Donc forcément, l’attente va durer et la délivrance pour nous n’est pas pour demain
Comme quoi, il faut attendre encore, n’est-ce pas ?
Je crains que oui. Franchement, c’est devenu pénible pour nous sur le plan mental plus précisément A vrai dire, nous avons hâte d’en finir avec cette longue attente puisque la situation dure depuis plus de quatre mois. Maintenant, il faut espérer que les dirigeants de notre football arrivent à prendre une décision finale. Ça ne peut pas continuer comme ça. Donc, il est temps, à mon avis, que les instances se décident d’une manière définitive. En réalité, l’attente n’a que trop duré pour nous.
En fait, la hausse des contaminations n’a pas arrangé les choses, n’est-ce pas ?
Malheureusement c’est le cas, ces jours-ci. A mon avis, je pense que cette hausse des contaminations ne fait que retarder les choses pour nous et pour toutes les équipes. C’est vrai que nous avons eu du mal à accepter cette situation forcée par cette pandémie, mais nous devons respecter les décisions des services sanitaires et du gouvernement. Il y va de l’intérêt humain. Malheureusement, on n’a pas le choix. On doit attendre ce que va décider la fédération. Cela dit, tout le monde veut se rassurer pour avoir la certitude de retrouver la vie normale avec les entraînements habituels. Il faut le reconnaître, on n’y peut rien contre cette situation à laquelle personne ne s’attendait. Chacun sait que le destin est entre les mains des des hautes autorités de notre pays. A priori, il faut espérer que les choses vont bientôt s’éclaircir, le plutôt serait le mieux.
Qu’avez-vous à espérer de l’assemblée des actionnaires ?
Je ne peux m’exprimer sur un sujet qui me dépasse. Je suis un joueur, comme le savez. Seulement, je n’ai qu’à souhaiter que le club puisse sortir de cette situation et retrouver un maximum de sérénité et de calme. C’est mon souhait, en fait.
- M. A.
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