La sortie médiatique de l’entraîneur Bernard Casoni lors de son point de presse de vendredi dernier n’a pas été appréciée par son employeur. Tayeb Mehiaoui, à en croire des sources concordantes, n’a pas admis ce que le technicien français a dévoilé décriant le MC Oran au point de le déclasser de son statut de club.
Le boss mouloudéen a fait part de son mécontentement aux dirigeants présents au point de presse et à son entourage. Il semble que son mécontentement est caractérisé par la conjoncture actuelle que vit le club qui fonctionne sous l’emprise d’une nouvelle direction moins de deux mois après sa désignation à la tête du conseil d’administration de la SSPA. L’ancien sénateur de la ville d’Oran aurait préféré une telle déclaration mais au début de la compétition dont le coup de starter est prévu le 28 novembre prochain, voire au milieu. En bute à un conflit avec quelques membres de son conseil, le patron actuel du club d’El-Hamri a exprimé n’avoir pas besoin d’une telle sortie de son coach en cette deuxième semaine de préparation de l’équipe première. S’attendre à une riposte de sa part serait à écarter vu sa préoccupation actuelle au sujet du dossier exigé par la DCGF.
- M. A.
Belkaroui s’entraîne en solo
Le cas du défenseur central Hichem Belkaroui devient sujet à de moult interrogations. Ceci dans la mesure où depuis son retour à Oran en provenance d’Alger, ce joueur n’a pas encore entamé les entraînements avec le groupe. Prié de faire les tests PCR jeudi dernier, l’ancien pensionnaire de l’USM Alger s’entraîne depuis samedi en solo sous la houlette du préparateur physique, Abdellatif Bouazza. A croire que son cas n’a encore pas été élucidé par rapport surtout à la rumeur parlant d’une réticence de l’entraîneur Bernard Casoni à son recrutement. A suivre.
- M. A.
Pour compléter le dossier de la LCP
Une AG des actionnaires, et vite !
Tayeb Mehiaoui, en se rendant mardi dernier au siège de la DCGF (Direction de contrôle et gestion financière des clubs), n’avait pas en sa possession tous les documents exigés. C’est pourquoi cette instance a accordé à ce dirigeant qui est président du MC Oran version SSPA un nouveau délai pour le dépôt du dossier pour l’obtention de la licence de club professionnel.
Seulement, il faut le relever aucun détail n’a été fourni sur les pièces manquantes au dossier. A l’exception du fameux bilan 2019, non encore établi par les dirigeants concernés. Mais selon une source fiable, une pièce qui ne serait délivrée qu’une fois que le boss mouloudéen aura réuni les actionnaires de la société mouloudéenne. Autrement dit, le patron actuel du Mouloudia de la cité d’El-Bahia est appelé à réunir ces derniers pour une assemblée générale devenue primordiale, voire vitale pour le devenir du club. Cette nécessité demeure donc l’issue à emprunter pour l’ancien sénateur de la ville. Il n’aura d’autres alternatives que de provoquer une assemblée et le plus tôt possible, assure la même source. Ce ne serait guère évident connaissant sa dernière relation avec les membres du conseil d’administration qui l’accusent de leur avoir tourné le dos quelques jours après sa désignation à la tête de ce conseil. Pris par l’opération liée au recrutement, l’ancien président du club amateur du MCO a perdu beaucoup de temps dans sa course pour rassembler les pièces manquantes dans le dossier à déposer pour l’obtention de la licence de club professionnel (LCP). A priori, le Mouloudia d’Oran est loin d’être prêt à quelques jours de l’ultimatum fixé par la DCGF. La situation de l’heure n’est pas reluisante comme l’a si bien relevé l’entraîneur Bernard Casoni en marge de son rendez-vous ave la presse vendredi dernier. Qu’à cela ne tienne, la situation qui prévaut actuellement au sein de ce club ne peut augurer que d’un mince espoir, voire d’un miracle traduit sous forme d’un autre ultimatum. Le mal à souhaiter au président actuel du club d’El-Hamri se situe dans l’urgence de tenir une assemblée générale des actionnaires, et vite !
- M. A.