L’entraîneur du MC Oran, Bernard Casoni, s’est plié aux questions des journalistes présents au stade Ahmed- Zabana pour la joute de préparation de son équipe contre l’ASSN, hier. Le technicien français a commencé par répondre à la question concernant son avis sur e match et l’état d’esprit du groupe après trois semaines de préparation.
« L’état d’esprit est bon, on a des joueurs qui ont envie de bien faire pour être les plus performants possibles. Je suis aussi content pour ce premier match. Cela a été une bonne opposition, ce n’est pas le résultat qui est le plus important mais ce qu’on met en place. Au bout de trois semaines de préparation, j’ai vu de la progression. Sur le plan athlétique, on a encore un mois pour être au top, mais on progresse petit à petit. Donc, c’est quand même encourageant. Voilà, d’où on est partis, on se retrouve dans la progression », a-t-il souligné.
« Il nous reste un mois de travail… »
Interrogé pour savoir quel enseignement a-t-il pu tirer de cette confrontation, le Corse a répondu : « On commence à avoir un plan de jeu, à trouver de la rigueur tactique aussi et c’est ce dont on a besoin, c’est ce qui nous manquait en début de préparation. Aujourd’hui, on progresse de jour en jour. Pour un début, je trouve que cela a été intéressant ».
A la question de savoir si de ce match, il a pu dégager l’équipe-type, l’ancien coach du MC Alger a déclaré : « Non, pas du tout, il y a deux équipes équilibrées, mais il n’y a rien à voir parce qu’il reste encore un mois de travail. Vous savez, il peut y avoir le Covid qui peut passer, on ne sait pas ce qui peut arriver».
« Le calendrier ? J’espère que ça changera »
Prié de donner son avis sur le calendrier, le patron actuel du staff technique a rejeté l’idée d’un championnat à 20 clubs sans le dire : « Le calendrier ne m’intéresse pas, ça peut changer, rien n’est encore officiel. Je ne peux pas me prendre la tête avec ça. J’ai déjà assez de travail avec mon équipe.»
« Pour mettre une chose en place, il faut du temps »
Interrogé pour savoir s’il a noté une satisfaction du rendement des joueurs après sept mois d’arrêt, notre interlocuteur a ainsi rétorqué : « On est loin du compte, il ne faut pas rêver, c’est le niveau qu’on a. En fait, on avance petit à petit en fonction des moyens que l’on a. Maintenant pour être au top, il faut attendre trois ou quatre mois. Au MCA ça a pris du temps. Moi si on m’a pris c’est pour mettre une chose en place. Là, je fais ce que je sais faire, il y a déjà de bonnes dispositions. C’est ce qu’on fait tous les jours qui est important. Vous savez, pour mettre une chose en place, il faut du temps. Pour le niveau, il y a les états de forme, parce qu’il y a des joueurs en forme, d’autres moyens, mais on ne peut pas juger sur un match. C’est à la fin de la préparation qu’on fera le point. Là, on peut voir des choses intéressantes chez les uns, des lacunes chez certains autres. Le prochain match ça peut être inversant. Pour les enseignements, je les garde pour moi, pour mon staff et pour mes joueurs aussi. Pour le travail, je sais sur quoi m’orienter ».
« Avec l’Ivoirien, l’effectif peut évoluer »
Interrogé pour dire si l’arrivée du milieu ivoirien, Houssou Landry, va le pousser à libérer un joueur, l’ancien défenseur de Marseille a affirmé : « Je parlerai de lui quand il sera là. Maintenant, s’il arrive, on verra, on a un effectif qui peut évoluer par rapport à l’équilibre de l’équipe aussi. On a quand même dix attaquants et on ne peut pas jouer avec dix attaquants ».
« J’attends une confirmation du contrat de Durand, ma situation n’est pas encore réglée»
Dans la foulée, le driver du Mouloudia a répondu au sujet de l’arrivée du préparateur physique, Alain Durand : « Le club a reçu une autorisation du ministère (Ndlr : des Affaires étrangères). Maintenant, j’attends une confirmation de la direction concernant son contrat. Après, je lui enverrais une copie et s’il accepte, on verra quand il peut se déplacer ». Avant de conclure, la question de sa situation administrative a été abordée et a permis de savoir que le club est en train de la régler à petite vitesse : « Elle n’est pas encore réglée. Il y a des papiers à faire, le club est en train de se restructurer, de s’organiser, d’avancer petit à petit. Le président Mehiaoui, je l’embête, des fois déjà, je suis exigeant. Donc, j’attends ».
- M. A.