L’attaquant Zoubir Motrani assure de l’importance de ne pas rater le stage de Tlemcen où son équipe est arrivée hier en début d’après-midi. Selon lui, les choses sérieuses devront commencer à partir de ce stage.
Qu’avez-vous retenu de la rencontre amicale de ce vendredi ?
Je dirais que ç’a été un match de préparation. C’est la première fois qu’on joue un match depuis l’arrêt de la compétition en mars dernier. On avait hâte de retrouver la compétition après cette période à cause du corona. Donc, ç’a été un match dans lequel nous avons tenté de respecter les consignes de l’entraîneur. C’était beaucoup plus pour voir où en est notre préparation après trois semaines de travail et d'entraînements intensifs.
Vous aviez du mal à maintenir le rythme de la partie…
Non pas vraiment parce qu’il fallait voir comment on allait aborder un match après cette période d’arrêt. L’entraîneur nous a demandé d'insister sur l'aspect tactique et la conservation du ballon. A vrai dire, on ne cherchait pas le résultat qui n’a pas d'importance dans ce genre de matches. Donc au-delà du résultat il fallait appliquer les consignes. Et puis, il ne faut pas l'oublier, on revient après plus de sept mois sans jouer le moindre match.
C’est pourquoi les jambes étaient lourdes…
Tout à fait ! Il fallait y aller tout doucement et faire le jeu à notre profit. Je pense que nous avons mérité de l’emporter. Donc c’est normal de ressentir de la fatigue après les efforts fournis dans un rendez-vous qui arrive sept mois après une longue trêve forcée.
Vous allez entamer un stage à Tlemcen, une aubaine pour vous ?
Un stage devient impératif au milieu d’une longue préparation. Je pense vraiment qu'on avait besoin de se mettre en stage rien que pour se familiariser avec l'ambiance du groupe. C'est aussi pour casser la routine des entraînements à raison de deux séances par jour. En tous les cas, les choses sérieuses devront commencer dans ce stage à Tlemcen.
Justement, qu'espérez-vous de ce regroupement ?
J'espère qu'on va pouvoir trouver toutes les commodités qu’il faut. Ce sera important de travailler dans un cadre approprié, dans un cadre serein. Comme ça nous pourrons appliquer le programme du staff technique comme il se doit. C'est aussi important que de pouvoir appliquer tout ce que l'entraîneur veut nous proposer. En tous les cas, on fera tout notre possible pour faire de ce stage une totale réussite inch’Allah.
- M. A.
Les Hamraoua à pied d’œuvre à Tlemcen
Après le retard dans la préparation, faute de matériel pédagogique et dans les tests PCR, la nouvelle saison du MC Oran semble mal partie maintenant que le départ de son équipe première à Tlemcen a été entaché d’un contretemps, dimanche. Celui de voir ce départ retardé de plus d'une heure, en effet. La raison est liée à une panne du bus du club transportant l’équipe et les membres de la délégation mouloudéenne. Le véhicule, dont le moteur a été réparé à prix fort quelques temps avant la présentation de la bande à Bernard Casoni, avait un problème au niveau de l'alternateur. Ce problème, plus ou moins minime par rapport aux carences constatées et mises à nu par le technicien français, a donc retardé l'arrivée de la délégation hamraouie en terre zianide. C'est vers les coups de 14h que les membres de la délégation en question sont arrivés à l'hôtel Renaissance, lieu de leur séjour jusqu’au 4 novembre prochain. A souligner qu’à leur arrivée, les Rouge et Blanc ont été chaleureusement accueillis par les responsables de l’édifice hôtelier qui leur ont offert des dattes et du lait, la traditionnelle collation dans notre pays. Il convient de noter que le groupe de Bernard Casoni devra entamer son travail dans la matinée de ce lundi avec des séances biquotidiennes.