La situation de la SSPA-MC Oran n’est pas claire au point de permettre de penser à sa faillite, du moins sur le plan légal. Depuis son installation proclamée l’été 2010, le problème, c’est son bilan financier. En somme, chaque bilan est sujet à moult interrogations poussant souvent à la polémique.
Mais en réalité, le problème est beaucoup plus compliqué, sachant que, d’après nos informations, plusieurs décisions prises dans n’importe quel domaine n’ont pas été entérinées par une assemblée générale. «Pour être plus précis, aucune assemblée n’a été réellement tenue. Du point de vue générale, ce n’est pas légal», nous disait depuis le début de l’été dernier une source crédible. Proche de la famille des actionnaires, cette source ouvre grande la porte à une grosse spéculation sur la légitimité de la société mouloudéenne. En d’autres termes, le capital de certains actionnaires se proclamant détenir une grosse part ne serait probablement pas valable. Que ce soit Youssef Djebbari, Mohamed Ahmed Belhadj ou Tayeb Mehiaoui, leur capital n’a pas de valeur sur le plan juridique. «Les statuts sont clairs, seule une assemblée générale peut déterminer n’importe quel changement, voire entériner toute décision importante.» Le fait que les principaux actionnaires ne se lassent pas de se proclamer légitimes aux yeux de la loi portant code du commerce ne continue pas moins de freiner, par exemple, la procédure visant à satisfaire les exigences de la Direction de contrôle de gestion financière des clubs (DNCGF), l’instance devant approuver la légitimité de la société représentant le Mouloudia d’Oran. Cette instance semble avoir accordé un délai en raison de cette histoire de plainte déposée par l’actuel patron du club contre les bilans financiers de ses rivaux, Belhadj et Djebbari. Auparavant, la question était focalisée sur le bilan 2019. Un bilan qui concerne beaucoup plus Mohamed Ahmed Belhadj et Tahar Chérif El-Ouazzani. Le premier a cédé son fauteuil de président de la société par la force suite à l’intervention du wali d’Oran et du directeur de la DJS au mois de mai 2019. L’actuel coach du RC Relizane, qui a pris le relais quelques jours plus tard, aurait remis son bilan à l’actuel boss du club dit phare d’El-Hamri. Donc, la légitimité du MCO fait face à ce problème lié à la gestion financière de chaque membre gérant les affaires du club. Maintenant, reste à savoir si la DNCGF va attendre les résultats de l’experte judiciaire ou accorder un autre sursis au Mouloudia.
- M. A.
Les blessés en solo
Les joueurs revenant de blessure n’ont pas encore intégré le groupe. Le milieu Youssef Guertil et les attaquants Chérif Siam, ainsi que Karim Berrabeh ont certes repris les entraînements, mais en marge de leurs coéquipiers. D’après une source fiable, ce trio s’entraîne depuis avant-hier en solo avec des exercices de jogging. Pour rappel, les trois ont contracté une blessure lors du stage effectué à Lalla-Setti et pendant le match contre le WA Tlemcen pour l’ancien pensionnaire de l’AS Aïn M’lila.
- M. A.
Slimani, un talent écarté des U21
Un joueur plein de talent n’a pas été retenu dans l’équipe espoir du MC Oran. Il s’agit de Noureddine Slimani, un défenseur qui a pourtant émerveillé le président Tayeb Mehiaoui présent lors de la prospection en marge d’un match disputé entre joueurs mis à l’essai sur le terrain du stade Ahmed- Zabana. L’intéressé qui a porté les couleurs de l’USM Oran et de l’ASM Oran a été retenu dans le groupe avant d’être écarté. Dans les rangs de l’encadrement technique, sa place est menacée par la présence du milieu Mohamed Tamime convoqué par le sélectionneur de l’EN U20. Depuis l’annonce de sa mise à l’écart, ce jeune plein de talent fait l’objet de convoitises de clubs pour l’engager dans l’équipe seniors. Aux dernières nouvelles, un manager lui a proposé de rejoindre le CR Belouizdad tout comme l’entraîneur du MB Sidi Chami, club de la DNA.
- M. A.