En conférence de presse, avant-hier, à la fin du match MC Oran - JSM Skikda (1-0), Casoni a fait le point sur son équipe tout en évoquant sa situation administrative.
L’entraîneur mouloudéen a refusé l’idée des journalistes insistant pour savoir si l’équipe-type s’est dégagée maintenant qu’il a accordé face aux Skikdis trois quarts de temps de jeu à onze joueurs dont la plupart ont figuré dans les prévision de notre journal. «Non, pas vraiment, l’équipe ne s’est pas vraiment dessinée, il y a par exemple Hichem Nekkache qui n’est pas là. Au fil des matches, il y a des choses qui se dégagent. Vous êtes obnubilés par l’équipe-type. Mais non, aujourd’hui, c’est la première fois que je mets l’association Legraâ-Boutiche, pour mieux équilibrer le milieu de terrain. C’est qu’il y a des joueurs qui sont en avance dans le travail, des joueurs qui se valent, d’autres continuent à travailler. On va continuer à donner plus de temps de jeu aux autres au fil des matches. C’est serré dans les postes. Donc, cette équipe alignée aujourd’hui peut-être qu’elle y sera dans les deux premiers matches du championnat seulement mais ce sont ces joueurs qui commenceront le championnat.»
«Soulagé pour Durand, on a besoin de Brini»
Interrogé sur l’arrivée du préparateur physique Alain Durand et sur s’il a toujours besoin des service de Brini Fateh, le driver mouloudéen a déclaré : «On est soulagés oui, maintenant on a une personne en plus pour encore mieux travailler, à un moment donné ça devenait difficile de le faire avec vingt-sept joueurs en même temps. C’était un casse-tête, parfois tu perds de la qualité aussi.» Et de poursuivre : «Bien sûr, j’ai besoin de Fateh, après les entraînements, avec lui on fait un montage vidéo pour voir le positif, pour voir le négatif dans les entraînements. Dans les matches, on ressort les actions qui étaient moins bien, d’autres mieux. C’est pour visualiser tout ça avec les joueurs, c’est un support dont on en a besoin. Maintenant, il lui faut un contrat qu’il faut régler. C’est pour être plus performant, c’est pour aller plus vite aussi dans le travail, pas pour faire plaisir. J’en ai parlé au président.»
«Je suis favorable à 2 groupes»
Interrogé pour savoir s’il est favorable à une compétition à deux groups, le Corse a répondu : «Je suis favorable à deux groupes, faire trente-huit matches ce sera difficile. Comme ça, tu peux jouer une fois par semaine, c’est mieux que d’en faire deux. Après six mois d’interruption, ce ne sera pas facile, pour les organismes surtout. Nous, on est partis lentement, on n’est pas encore au top.»
«Je ne doute de rien, mais je ne peux faire rêver les gens»
A une question de savoir s’il doute des capacités de son équipe, l’ancien international des Bleus a ainsi réagi : «Non, je ne doute de rien, je ne peux pas faire rêver les gens. Là, on progresse, on travaille. Je le répète, on part de très loin. On a démarré avec un peur de retard. Peut- être qu’on aura des difficultés dans les premiers matches, peut-être qu’on gagnera. Ça m’est arrivé dans un autre club, on a démarré avec un mois et demi de retard mais ça ne m’a pas empêché de gagner des matches. J’ai toujours dit la vérité. Je suis réaliste. On est dans notre logique de travail, on ne connaît pas le niveau des autres équipes. C’est la performance qui peut nous faire gagner des matches. Là, on part dans l’inconnu. Peut-être dans trois mois je pourrai vous dire où en est mon équipe, pas maintenant.»
«Mes papiers ? Ça commence à être long»
La question touchant sa situation administrative a été soulevée vers la fin de ce point de presse. «Non, pas encore, j’attends des papiers. Et ça commence à être long, il faut que ça se règle au plus vite, j’ai une famille à nourrir. Tant que je n’ai pas les papiers devant mes yeux, je ne peux rien dire. Les paroles pour moi ne comptent pas, je veux des actes», a-t-il abondé dans ce sens.
- M. A.