Le président du MC Oran, Tayeb Mehiaoui, a parlé d’une dépense personnelle d’un montant de 120 millions de dinars. Invité sur le plateau d’une chaîne de télévision privée, le boss mouloudéen l’a ainsi affirmé, avant-hier.
«Quand j’ai pris les destinées du club, les caisses étaient vides à part le montant laissé par l’ancienne direction. Vu la difficulté financière qu’on a rencontrée au début et qu’on vit actuellement, j’étais obligé de contribuer avec mon argent. Pour les besoins de l’équipe et des salaires, j’ai déboursé douze milliards de centimes de ma poche.» Interrogé pour savoir si ce montant sera inscrit dans le registre des dettes personnelles, l’ancien sénateur de la ville a déclaré : «Le jour où je ne serai plus président je ne demanderai aucun remboursement comme je l’ai fait auparavant. Ce sera un apport au profit d’un club que j’aime.»
«J’ai commis l’erreur de laisser partir 2 joueurs»
Dans la foulée de son passage sur le plateau, le premier responsable du club phare de l’Ouest a reconnu avoir commis des erreurs dans le recrutement mais sans citer de nom. «Après réflexion, je peux assurer mon erreur concernant le recrutement de deux ou trois joueurs. J’ai commis l’erreur de laisser partir deux éléments, l’un d’eux est parti signer au CRB (ndlr, Belkheiter), l’autre a opté pour le MCA (Ndlr, Abdelhafid). Pourtant, j’avais trouvé un accord avec eux, mais Ils ont choisi une meilleure offre quand même. A ce sujet, j’assume ma responsabilité», a-t-il souligné.
«On ne peut jouer les premiers rôles»
A la question de savoir s’il attend de son équipe les premiers rôles, le patron du Mouloudia a répondu : «Je peux vous assurer que l’équipe a pour objectif de jouer pour une place honorable. Je pense qu’on ne peut jouer les premiers rôles mais on fera tout notre possible pour viser la meilleure place possible dans le classement final.»
«J’ai le droit de parler à Casoni de ses choix»
Prié de donner son avis sur ses fréquentes discussions avec l’entraîneur Bernard Casoni au sujet des choix des joueurs alignés, le nouveau président du conseil d’administration de la société mouloudéenne a répondu : «Je pense avoir le droit de lui parler et de demander des changements contre des joueurs qui ne donnent rien. Je suis le patron du club, c’est moi qui paie les joueurs. Donc, j’ai un droit de regard quand l’équipe ne joue pas bien. Justement on commence à parler lui et moi de la nécessité de faire appel à des éléments espoirs ou des jeunes qui ont des qualités comme Belloumi par exemple. C’est le moment de faire appel à leurs services pour s’entraîner avec l’équipe senior.»
«Ce n’est pas à moi de désigner une société»
La question du projet de la prise en main du club par une société nationale lui a été posée le poussant à continuer à s’en laver les mains. «Tout le monde me parle de société. Le sujet est abordé avec des gens pratiquement chaque jour notamment les supporters qui n’arrêtent pas de le demander, de le réclamer. Mais je le répète encore une fois, le dossier de la société me dépasse de loin. Ce n’est pas à moi de désigner une société pour le MCO, c’est au gouvernement de le faire.»
- M. A.