Jusqu’au moment où nous mettions sous presse, la société sportive par actions et le club sportif amateur de l’USMA n’ont pas encore signé la convention de l’exercice 2020/2021.
Du coup, le club de Soustara n’a pas pu obtenir la licence de club professionnel. La commission de discipline de la Ligue de football professionnel a fixé un ultimatum à la direction usmiste jusqu’à la fin du mois en cours pour lui remettre le document de signature de ladite convention. Faute de quoi, l’USMA ne sera pas à l’abri d’une sanction par la CD de la LFP. Le président du conseil d’administration de la SSPA/USMA, Achour Djelloul, et son homologue du CSA, Said Allik, se sont rencontrés à deux reprises, sans pour autant parvenir à trouver un accord concernant le montant de la signature de la convention entre les deux parties. Pour en savoir plus, nous avons contacté Allik. Ce dernier affirme que les négociations sont au statut quo. «On a rencontré les représentants de la société sportive par actions à deux reprises pour signer la convention entre les deux parties pour la saison 2020/2021, mais sans pour autant parvenir à trouver un accord qui arrange les deux parties. Alors que la SSPA nous a proposé 1 milliard de centimes, le CSA en exige 5. Je crois que c’est un montant raisonnable dans la mesure où le club sportif amateur va subvenir aux besoins de 1963 athlètes, toutes disciplines confondues. Jusqu’au moment où je vous parle, les négociations sont au statut quo. On espère trouver un accord dans les plus brefs délais, quand on sait que la Fédération algérienne de football a fixé un ultimatum jusqu’à la fin du mois pour signer ladite convention», a-t-il indiqué. Il est à noter que la direction de l’USMA devra boucler ce dossier avant le 31 janvier prochain. Faute de quoi, le club algérois risque une défalcation de points par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel.
«La décision de la FAF n’est pas logique»
Pour éviter toute mésentente entre les deux parties, la Fédération algérienne de football a décidé de plafonner la contribution financière de la SSPA au CSA à hauteur de 50% du budget annuel moyen des trois dernières années du CSA, approuvé par la commissaire aux comptes et adopté par l’assemblée générale du club sportif amateur. Pour Said Allik, cette décision est illogique. «La Fédération algérienne de football ne doit pas imposer ça à tous les clubs du championnat, mais plutôt, c’est à la société sportive par actions et au club sportif amateur de négocier les modalités de la signature de la convention. C’est une décision qui n’est pas du tout logique et qui risque de tuer toutes les autres disciplines. Que tout le monde sache que le CSA ne bénéficie ni des subventions des autorités locales ni des sponsors. Je crois que c’est légitime de notre part d’exiger une somme de 5 milliards pour signer la convention avec la SSPA», dira-t-il, avant de conclure : «Je dis et le redis, le CSA n’a aucun problème avec la SSPA. De mon côté, je ferai de mon mieux pour mettre d’accord les deux parties le plus vite possible.»
- S.