Abdelkader Amrani estime que malgré le nul face à l’ES Tunis, le MCA garde toutes ses chances de qualification et donc, il faut croire encore et très fort en ce groupe qui est capable de faire mieux à l’avenir.
Dans la soirée de mardi dernier, le Mouloudia d’Alger, qui accueillait l’EST, s’est trouvé contraint au partage des points. Un résultat qui n’est pas bon pour une équipe qui aurait pu prendre la tête du groupe en cas de victoire. Seulement, pour l’entraineur Abdelkader Amrani, rien n’est perdu et il faut continuer à se battre jusqu’à la validation du billet qualificatif au dernier carré.
«On aurait pu faire mieux »
«On ne doit pas baisser les bras. Certes, l’objectif face à l’EST c’était les trois points, mais sur une erreur on encaisse, et voilà ! On fait match nul contre le Zamalek, même chose face à l’EST, alors qu’on voulait vraiment gagner, mais on a joué contre les favoris, donc il faut voir le bon côté des choses et se battre jusqu’au bout de ce mini-championnat», dira-t-il en fin de match. C’est vrai que le MCA a disputé deux matches face à deux gros calibres, mais face aux Tunisiens, les camarades de Frioui auraient pu mieux faire. Amrani le sait et il l’a souligné quand il a dit : «C’est vrai qu’on aurait pu faire mieux dans cette partie, surtout que l’objectif était les trois points.» Que des regrets car le Doyen aurait pu gagner et ne pas se mettre la pression, car désormais il faudra gagner au Sénégal, chose qui n’est pas facile, car tout le monde sait que le MCA n’arrive pas vraiment à s’imposer en Afrique.
«On aurait pu perdre !»
Face aux Tunisiens de l’EST, le MCA
n’a pas joué l’attaque à outrance. Pour beaucoup d’observateurs, le Doyen n’a pas osé et s’il avait fait, il aurait pu gagner son match. Amrani explique son système de jeu face à l’EST en déclarant : «On a trouvé des difficultés dans la conservation du ballon. On sait que l’adversaire était fort dans la transition offensive et défensive. D’ailleurs, après l’égalisation, on a laissé beaucoup d’espaces et donc on aurait pu encaisser d’autres buts. Il fallait donc rester en place malgré le but. Cela dit, les joueurs ont tout donné sur le terrain. On peut donc être déçu par le résultat mais pas de la manière».
«Mon seul animateur de jeu revient de blessure »
Poursuivant ses explications, Amrani enchaine : «Dans les intervalles, les Tunisiens sont forts, surtout avec les grands joueurs qu’ils ont. On a trouvé du mal à jouer en 4-3-2-1 et par la suite, on est passé au 4-4-1-1. Pour l’animation, on n’a que Bourdim et il revient de blessure, même chose pour Brahimi. Aussi, il ne faut pas oublier que depuis un mois, ils n’ont pas joué. On a des joueurs qui savent jouer technique, on n’a pas essayé de sortir la balle rapidement, mais l’Espérance aussi a procédé à certains moments par un jeu long. C’est comme ça dans le foot, on a un jeu court, un jeu long, cela dépend de la position de l’adversaire. Bref, on n’a pas à rougir de ce résultat bien qu’on n’ait pas gagné.» Les Vert et Rouge, pour Amrani, ont tout donné, mais le destin a voulu que le score de la partie n’arrange pas les affaires du Doyen
«On a encaissé sur une erreur défensive»
Si, comme l’assure le coach, les Vert et Rouge ont tout donné, alors qu’est- ce qui n’a pas marché pour que le Doyen ne gagne pas chez lui un match qu’il fallait remporter à tout prix, pour croire très fort en ses chances de qualification ? Amrani répond par : «Il faut savoir qu’on a des joueurs qui sont techniques et, en face, il y avait des joueurs de grande taille, ce qui ne nous a pas facilité les choses. On encaisse sur une erreur à l’approche des 18 mètres, ce qu’il ne fallait pas faire. Mais, on doit positiver et faire tout pour rebondir.» Comme tout le monde le sait, Benghit avait chipé le ballon à Lamara, ce dernier était à terre, ses coéquipiers ont cru que l’arbitre allait siffler faute, mais ce ne fut pas le cas, et le joueur de l’EST a remis les pendules à l’heure. Une erreur qui a été payée cash et qui aurait pu être évitée, bien sûr.
«Il fallait sortir Lamara après le but»
Comme tout le monde l’a vu, une fois que l’égalisation est arrivée, Amrani a procédé directement au changement de Lamara par Brahimi. Est pour le sanctionner par rapport à son erreur ? Le coach explique sa décision : «Après l’égalisation, il fallait le faire sortir car même s’il allait se relever, il serait sorti du match.» Le coach assure aussi : «Les erreurs défensives se payent cash. C’est vrai qu’on aurait pu éviter cette erreur, mais je tiens à dire que je n’accuse personne. Ce sont des erreurs correctives.» Et pour clore son intervention, Amrani insiste sur le fait qu’il ne faut pas rougir des deux matches nuls enregistrés en cette phase de poules, et qu’il faudra toujours croire en son étoile pour qu’elle reste brillante.
- Z.