Le président du Mouloudia d’Alger, Abdenacer Almas, a affirmé hier que l’entraineur Abdelkader Amrani restera à la tête de la barre technique du Mouloudia bien qu’il ait fait l’objet de nombreuses critiques des Chnaoua et même des joueurs. Le président du CA du MCA accuse les camarades de Hachoud de ne pas honorer leurs engagements envers le club.
En effet, après la défaite dans le Classico contre la JSK, tout le monde au Mouloudia a exigé le départ de l’entraineur Amrani, mais le président a été catégorique là-dessus : «Amrani a toute notre confiance. On ne peut pas lui reprocher seul cette défaite, car les joueurs ont aussi leur part de responsabilité. Amrani n’a que trois matchs avec l’équipe et il a besoin de temps pour mettre en place sa stratégie et sa méthode. J'ai parlé avec lui après le match, il était très déçu du rendement des joueurs. On n’a jamais eu l’intention de se séparer de lui et il restera jusqu’à la fin de son contrat.»
«C'est grâce au Mouloudia qu'ils se font un nom»
Le président Almas est décidé plus que jamais à changer son discours envers les joueurs, qui sont, pour lui, trop dorlotés : «Notre discours envers les joueurs doit changer, nous devons les responsabiliser davantage, et surtout qu'ils cessent de penser à leurs arriérés aux dépens de l'intérêt de l'équipe. Ils doivent comprendre qu'ils jouent dans un grand club, comme le MCA, c'est grâce au Mouloudia qu'ils se font un nom et non pas l'inverse. J'estime qu'ils sont trop dorlotés»,
«Face à la JSK, ils étaient méconnaissables sur le terrain»
Pour ce qui est de la défaite dans le Classico, Almas accuse les joueurs de ne pas faire leur devoir sur le terrain et que c’est les premiers responsables de ce premier revers à domicile : «Les joueurs sont passés à côté de leur sujet dans ce Classico. Ils n'ont rien fait pour gagner face à une équipe de la JSK qui méritait amplement sa victoire. La direction du club a mis tous les moyens et l’équipe s'entraîne dans les meilleures conditions et nous avons même honoré nos engagements envers eux sur le plan financier. Franchement, je n’ai pas compris comment nous avons perdus ce match…»
- Z.