Mohamed-Ahmed Belhadj semble coincé quant à se faire aider dans sa mission de vouloir redresser la situation administrative du MC Oran et de l’équipe première en particulier. Voulant l’interroger pour connaître sa position au sujet de ce qui se passe et cette histoire du milieu de terrain Adlene Guedioura, Baba a répondu : «Je n’arrive plus à comprendre maintenant que j’ai l’impression que le club est géré par deux personnes différentes. Pour m’expliquer, je veux parler de cette situation qui fait que moi, je suis occupé par la responsabilité de redresser la situation de l’équipe avec les problèmes de salaires des joueurs et leurs préoccupations et les cas d'entraîneurs que l’on vient de remercier et que l’on doit régler au plus vite. Au même moment, Djebbari se trouve ailleurs et traite avec des joueurs sans m’en parler, alors que nous sommes dans le besoin de régler les problèmes financiers, dont souffre le Mouloudia. Donc, je ne comprends pas. C’est comme si on m’a appelé pour me laisser me débrouiller sans avoir le dernier mot dans des décisions.»
«Le club a besoin de régler les dettes, pas de Guedioura»
Interrogé pour savoir s’il aurait aimé prendre les commandes en solo, notre interlocuteur a dit : «Oui, j’aurais bien aimé prendre la responsabilité tout seul que de la partager sans rien comprendre à ce qui se trame. Au lieu de chercher un moyen pour régler le problème des dettes, on entend parler de Guedioura et je ne sais qui d’autres. Le club a besoin de régler les dettes, de payer les joueurs, les entraîneurs, que ce soient les nouveaux ou ceux en fin de mission. Je ne comprends pas l’utilité d’engager Djebbour comme DTS, alors que je peux m’occuper seul du volet concernant cette fonction, comme je l’ai fait auparavant avec ma petite expérience. Mais j’ai pour responsabilité de respecter mon engagement à la lettre en attendant le retour de Youssef.»
«Jeudi, je paierai tout le monde, mais après le CSC, je pourrais partir »
A la question de savoir si l’idée de claquer la porte germait dans son esprit, Baba a ainsi rétorqué : «Je compte honorer mon engagement avec les gens à qui j’ai fait des promesses. Je les tiendrai à partir de jeudi prochain. Je vais me déplacer à Mostaganem pour payer les joueurs. Ils auront des salaires en plus de la prime du match gagné face au Mouloudia d’Alger. Les entraîneurs aussi auront leur part. C’est pour l’équipe qui se prépare dans l’espoir d’aborder la deuxième phase avec beaucoup de force. On a bientôt un match à jouer contre le CSC chez nous à Zabana. Donc, il est important de permettre au groupe de bien travailler dans les meilleures conditions mentales possibles. Mais après ce match, si les choses ne reprennent pas leur cours normal, comme convenu lors de la dernière réunion du conseil, je serai obligé de partir. Je ne peux cautionner ce qui se passe dans ce fonctionnement. Beaucoup de gens ont souhaité mon retour aux commandes, mais je vois les choses différemment. Je me sens abandonné alors que beaucoup ont insisté, beaucoup ont tenté de me convaincre de revenir au club. Désolé, je ne vois pas l’utilité de ma présence, alors que l’on s’amuse à m’endosser des décisions irréfléchies. Je me décharge de tout ça.»
- M. A.