En raison du blocage du compte du club, les dirigeants de la JSK étaient obligés de négocier avec les responsables de la LFP pour éviter une éventuelle disqualification en Champions League africaine.
En effet, après le refus de la FAF d'accepter le dossier d'engagement de la JSK en C1, les dirigeants de la JSK se sont tournés vers ceux de la LFP pour régler les dettes de Daragi qui s'élèvent à 700 millions de centimes et celles d'Addadi qui sont de 830 millions de centimes. C'est ainsi qu'ils ont réussi à trouver un accord avec eux consistant à payer l'ancien international tunisien et Addadi avec les droits télés. S'étant retrouvés dans une situation très embarrassante après le refus du secrétaire général de la FAF, ce qui est tout à fait réglementaire, d'engager la JSK en Champions League africaine à cause de Daragi auquel la FIFA a donné gain de cause, les dirigeants des Jaune et Vert n'avaient pas trouvé mieux que de proposer cet accord aux responsables de la LFP surtout que dans la nuit de mardi dernier, ils ont appris aussi que la FIFA a donné gain de cause à Addadi et qu'ils doivent lui payer 830 millions de centimes, faute de quoi de lourdes sanctions seront prises à l'encontre du club. Si les responsables de la LFP ne s'étaient pas engagés à payer Daragi et Addadi, la JSK ne participerait pas à la prochaine Champions League africaine. La CAF a rappelé au cours de cette semaine à tous les engagés dans les différentes compétitions continentales que ceux qui ont des litiges avec leurs entraîneurs ou leurs joueurs ne pourront pas participer à ses différentes compétitions. C'est pour cela que l'instruction de la CAF a provoqué une grande panique chez les supporters de la JSK vu que le compte du club est bloqué et qu'il est impossible aux dirigeants de régler actuellement ces dettes.
FAF
Le refus du secrétaire général de la FAF d'engager la JSK en Champions League africaine a surpris la plupart des supporters, mais ce que ne savent ces derniers ce sont que les directives de la CAF que la FAF ne peut ignorer ni outrepasser. Ils ne comprennent pas pourquoi il a réservé une réponse négative à la demande des responsables de la JSK, alors qu'il aurait juste exigé d'eux un chèque de garantie en attendant que le compte du club soit débloqué. Même s'il ne gère que les affaires courantes de la fédération en attendant l'élection d'un nouveau président, il aurait pu apporter son aide au club le plus titré d'Algérie. La Fédération tunisienne de football a demandé par exemple à la CAF d'accorder un délai supplémentaire aux clubs tunisiens engagés dans les différentes compétitions continentales et cela pour leur permettre de régler les litiges qu'ils ont avec leurs joueurs.
N. B.
Tahar Chalal ( DG de la SSPA) :
"Je ne suis pas au courant de l'affaire Daragi"
Alors que toute l'opinion sportive particulièrement les supporters de la JSK ne parlent que des dettes de Daragi que la direction doit régler dans un délai ne dépassant pas 15 jours, le directeur général de la JSK Tahar Chalal a affirmé qu'il n'est au courant de rien. "Je ne suis pas au courant de l'affaire Daragi", a-t-il déclaré. Sa réponse va sans nul doute surprendre les supporters dont certains avaient du mal à trouver le sommeil de peur que la JSK ne participe pas à la Champions League africaine, or le directeur général Tahar Chalal affirme qu'il n'est pas au courant de cette affaire
N. Boumali
La direction informée des 830 millions d'Addadi dans la nuit de mardi
Avant même que les responsables de la LFP n'acceptent de passer un deal avec les dirigeants de la JSK consistant à payer les 700 millions de centimes de Daragi avec l'argent des droits TV, ils ont été informés dans la nuit d'avant-hier qu'ils doivent payer 830 millions de centimes à Addadi.
Bencherifa, Boulahia et d’autres
En plus de Daragi et Addadi, la direction sera sommée dans les tout prochains jours de payer Bencherifa, Boulahia, Benbot et Benchaïra. Pour Daragi et Addadi, la somme dépasse 1,5 milliard de centimes et concernant les dettes de Bencherifa, Boulahia, Benbot et Benchaïra, la note sera encore plus salée. Il est utile de rappeler que la direction actuelle a hérité tous ces dossiers de l'ancienne direction qui avait libéré tous les joueurs qui avaient de gros salaires et cela sans négocier leur départ. Avec toutes ces dettes, il faudra sans nul doute baisser la masse salariale pour ne pas se retrouver dans la même situation au prochain mercato hivernal et estival.
N. Boumali