Au MC Oran, tous les signes indiquent une impasse sans précédent. La faute aux nombreuses dissonances depuis quelque temps déjà.
Le club dit phare de l’Ouest algérien fonctionne à la manière d’une charrue sans roue. Dans l’aspect administratif, tous les points ne sont pas en conformité avec les statuts du code du commerce. Pour rappel, le Mouloudia d’Oran fonctionne avec un conseil d’administration tronqué. Aucune mesure réglementaire n’a été prise pour permettre aux dirigeants d’avoir le droit de gérer les affaires courantes de ce pauvre club. Ce conseil est composé de trois membres seulement, dont le sort du président est lié à une affaire pas encore scellée par la justice. Avec quatre membres en moins, ce conseil a géré des affaires avec beaucoup de failles au point de mettre le Mouloudia dans une fâcheuse position vis-à-vis des dettes. Le dossier des dettes s’alourdit, en plus des nombreuses décisions prises sans tenir compte de la valeur juridique qui semble n’intéresser aucun membre de la direction. Ils ont géré un club de la trempe du MCO avec le minimum de considération juridique, ce qui n’a fait qu’alourdir les failles et les dissonances. Les responsables ont donné l’occasion au wali d’Oran de multiplier les démarches en vue d’alléger les problèmes. Le premier magistrat de la wilaya 31 a rassemblé dans ce sens deux entraîneurs et trois joueurs dans l’espoir de mettre fin à une grève qui n’a que trop duré. Un problème que la direction devrait résoudre d’une manière ou d’une autre. Depuis la démission de Youssef Djebbari le 16 janvier, le club donne l’impression de tourner dans le vide. Depuis quasiment plus d’une année, le Mouloudia Club d’Oran vit dans la peau d’un orphelin abandonné par les siens.
- M. A.
Ils n’ont eu aucun contact
Les joueurs livrés à eux-mêmes
Comme relevé dans l’édition de ce samedi, la situation n’a pas bougé au sein de l’équipe première du Mouloudia d’Oran. A l’heure de la rédaction de ces lignes, les joueurs n’ont reçu aucun contact. Malgré les promesses du wali d’Oran, personne n’a réagi pour donner suite aux revendications des poulains d’Omar Belatoui : «On pensait que les choses allaient s’améliorer, mais rien n’a bougé. On ne sait pas de quoi sera fait demain », s’inquiètent quelques joueurs interrogés hier après-midi. Telle est la situation de l’équipe fanion du MCO. En clair, les joueurs sont livrés à eux-mêmes.
- M. A.