Comme rapporté précédemment par nos soins, le pensionnaire algérien du Raja de Casablanca Yousri Bouzok souhaite changer d'air dès ce mercato hivernal. Son contrat avec le Raja expirera à la fin de l'exercice actuel, mais il n'est pas chaud pour aller jusqu'au bout de son aventure avec cette équipe.

Ayant eu vent de son désir de quitter le Raja, les dirigeants de la JSK se sont renseignés sur sa situation. D'après nos informations, les dirigeants de Raja ne sont pas prêts à le laisser partir pour des miettes, malgré le fait que son contrat expirera au mois de juin prochain. Ils auraient fixé sa lettre de libération à 700 000 euros, ce qui va sans nul doute dissuader certaines équipes qui s'intéressent à lui. Bouzok n'a pas été payé depuis le début de la saison et il serait disposé à renoncer à son argent pour récupérer sa lettre de libération, mais ses dirigeants veulent tirer le maximum de son départ. Ils finiront certainement par revoir à la baisse leurs exigences financières, s'ils ne veulent pas qu'il parte gratuitement au mois de juin prochain. Son profil intéresse plusieurs clubs algériens dont la JSK et le MCA, mais rien n'a été fait jusqu'à maintenant. Bouzok n'a pas son destin entre les mains et il devra négocier avec ses dirigeants pour tenter de trouver un accord qui arrangera chacune des deux parties. Il n'est pas emballé à l'idée de poursuivre son parcours avec le Raja et ses dirigeants n'auront pas d'autre choix que de le laisser partir surtout qu'il sera libre de tout engagement au mois de juin prochain.

Rêve d’Europe

S'il y a quelques jours de cela, une source proche du joueur, nous a confié que son souhait est de rentrer au pays afin d'être avec sa famille, on croit savoir que son retour en Algérie n'est pas aussi certains que certains le pensent. Et pour cause, des clubs turcs et des pays du Golfe seraient déjà sur ses traces, ce qui compliquerait son retour au pays dans le cas où il quitterait bien sûr le Raja. Les responsables de la JSK n'ont pas encore discuté avec lui, mais ils ne diront jamais non à un joueur de la trempe de Bouzok qui a fait ses preuves ces dernières saisons. Si jamais il décide de retrouver le championnat algérien, ils feront l'impossible pour l'avoir dans leur effectif et cela pour éviter qu'un autre concurrent pour le podium, surtout le MCA, ne bénéficie de ses services. La JSK dispose de plusieurs ailiers mais des joueurs comme Bouzok ne courent pas les rues. Le président Ould-Ali a réaffirmé, à l'issue de la cérémonie de tirage au sort de la Coupe d'Algérie, que la JSK a besoin de renforts et que la direction fera tout pour renforcer l'effectif avec des joueurs de haut niveau, tout en précisant que Mobilis a mis tous les moyens à la disposition du club.

1. B.