Toute la concentration au sein du Mouloudia est désormais focalisée sur l’opération recrutement que va mener la direction en concertation avec l’entraîneur en chef, Eric Sekou Celle, à partir du 5 janvier.
Le MCO est en train de mettre à l’essai trois éléments étrangers en attendant d’explorer d’autres pistes. Si l’ancien sélectionneur du Mali est en train de prendre tout son temps avant d’officialiser les nouvelles recrues de l’hiver, la direction pour sa part est beaucoup plus préoccupée de la façon avec laquelle elle sera appelée à rompre le contrat des joueurs n’ayant pas donné satisfaction au cours de cette première moitié du championnat. Certes, on attend le rapport de Chelle qui est le premier responsable de cette opération, mais il ne faut pas être un vrai connaisseur en la matière pour désigner les flops de cet été parmi les nouvelles recrues. La logique dit que la direction du Mouloudia est appelée à se séparer des éléments à gros salaires n’ayant pas donné satisfaction, mais surtout qui n’ont pas encore joué la moindre minute. Ce n’est qu’en fonction du nombre des résiliations de contrat des joueurs que le Mouloudia pourrait engager les nouvelles recrues. Chose qui risque de poser un sérieux problème durant les prochaines semaines.
Des joueurs refusent de partir
Selon les bruits qui courent, le MCO aurait tenté de se rapprocher de certains joueurs pour leur proposer l’idée d’une séparation à l’amiable par le biais de quelques intermédiaires, mais ces éléments auraient catégoriquement refusé l’idée de partir. À commencer par Le natif de Marseille. Yanis Hamache, qui n’a pas joué la moindre minute à la suite d’une série de blessures contractées depuis le stage de la Turquie l’été passé, semble convaincu pouvoir reprendre du service à partir de la phase retour du championnat et s’imposer dans l’équipe-type. Protégé surtout par un contrat en béton, l’ancien joueur d’Arouca n’a pas été sollicité par la direction du club qui s’est rabattu sur d’autres joueurs, et Dieu sait combien d’éléments se présentent actuellement comme le flop de l’été, mais qui n’ont pas du tout l’intention de partir, à l’image des joueurs étrangers Baakoh, Gnoliba et Sylla loin du niveau souhaité par la direction du club et l’entraîneur en chef. Toutefois, grassement payés et bien protégés de la pression, ces joueurs ne veulent même pas discuter du sujet avec la direction qui va finir par se retourner vers les éléments à petits salaires pour céder leurs places aux nouvelles recrues.
A.L.