A peine remis du départ surprise de Benchikha, les dirigeants commencent à étudier les CV d'entraîneurs susceptibles de les intéresser.
Ils n'ont pas beaucoup de temps devant eux puisqu'ils devront trouver un successeur à Benchikha le plus tôt possible, mais pour ne pas se tromper dans leur choix, ils pèseront le pour et le contre avant de prendre une quelconque décision. D'après une source digne de foi, si au mois de juillet les dirigeants en concertation avec les responsables de Mobilis avaient privilégié la piste locale, ils ont décidé d'engager cette fois un coach étranger de renom. La plupart de ces derniers sont sous contrat, mais les dirigeants feront le nécessaire pour trouver celui qui convient à leur équipe. Le président Ould-Ali, qui a toujours déclaré que la direction fera tout pour satisfaire les supporters, va sûrement demander aux responsables de Mobilis de réserver un budget conséquent pour le recrutement d'un entraîneur de qualité, car les coaches qui disposent de cartes de visite étoffées ne viendront pas dans notre championnat pour des miettes. D'ailleurs, il a ouvertement affirmé, hier soir, à la chaîne de télévision TV 4 que la JSK aura un entraîneur réputé dans les jours à venir. "On va recruter un grand entraîneur qui sera à la hauteur des attentes de nos fans", a-t-il dit.
Profil
Bien que les dirigeants soient pris de court par le départ de Benchikha, ils ne veulent pas se précipiter dans le choix de son successeur. Rien n'a été fait jusqu'à hier soir, mais on croit savoir qu'ils feront tout pour s'offrir les services d'un coach capable de mener l'équipe à bon port. Le profil qu'ils recherchent est celui d'un coach qui a déjà travaillé dans le haut niveau et qui révolutionnerait le jeu de son équipe dès le début de la phase retour. Ils savent que les supporters souhaitent voir un grand entraîneur pour leur équipe et ils feront tout pour les satisfaire. La piste locale est écartée et comme des entraîneurs de différentes nationalités leur ont été proposés dès l'annonce de la démission de Benchikha, ils opteront pour celui qui mènera l'équipe à bon port. Autrement dit, ils engageront un coach d'expérience et qui a déjà une carte de visite étoffée. Ce n'est pas facile pour eux de se retrouver dans cette situation car le futur entraîneur aura besoin de temps pour connaître le groupe et pour mettre en œuvre sa stratégie de jeu, mais ils n'ont pas de choix puisque c'est Benchikha lui- même qui a décidé de jeter l'éponge. Leur priorité à l'intersaison était de recruter un coach étranger, mais ils avaient fini par opter pour Benchikha surtout que la plupart des supporters étaient favorables pour sa venue. Certains d'entre eux avaient même commencé à rêver des titres sous prétexte que c'est un coach de titres avant qu'ils ne se retournent contre lui dès le deuxième match face au Mouloudia d'Alger.
- Boumali
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Philippe Montanier et Michal Probierz proposés
Depuis l'annonce du départ de l'entraîneur Abdelhak Benchikha, les dirigeants auraient reçu près d'une cinquantaine de CV d'entraîneurs étrangers de différentes nationalités y compris l'ancien coach de l'équipe nationale de Pologne, Michal Probierz. C'est lui qui a dirigé la sélection polonaise lors de la Coupe du monde jouée au Qatar. Il y a aussi l'ex-coach de Toulouse Philippe Montanier. Ce dernier est sans club depuis son départ du Toulouse mais son profil serait très intéressant. Même les entraîneurs qui ont déjà travaillé dans notre championnat ont été proposés, mais les dirigeants n'ont pris aucune décision pour le moment. Ils veulent prendre leur temps afin de faire le meilleur choix possible. Ils vont sûrement prendre plusieurs paramètres en considération, notamment celui de la langue. Il est clair qu'il faudra attendre quelques jours pour connaître le successeur de Benchikha.
- B.