Contacté par nos soins hier matin, le nouvel entraîneur d’Al Nasr en Libye revient sur les négociations avec les dirigeants du Chabab et accordait sa priorité pour un retour en Algérie. Cependant, les dirigeants ne l’ont pas relancé et, finalement, il a décidé d’opter pour sa nouvelle équipe. Entretien.
Tout d’abord, félicitations pour votre signature à Al Nasr…
Merci beaucoup.
Vous avez été l’un des premiers entraîneurs à avoir été contacté par les dirigeants. Comment ça s’est passé ?
De manière très simple, à vrai dire. Les dirigeants ont pris attache avec moi pour me proposer l’idée de signer au CRB et je ne vous cache pas que j’étais très intéressé. On a eu des échanges et ça se passait très bien. On avait même avancé sur plusieurs sujets.
Vous étiez même en pole position pour le poste…
C’est vrai que les discussions avaient atteint un stade très avancé et puis, Noureddine Neggazi m’a également appelé. On se connaît très bien et donc, tout semblait bien se passer pour que je devienne le nouvel entraîneur du club. Mon agent m’avait prévenu qu’il y avait une offre de la part de la formation d’Al Nasr mais j’étais toujours concentré sur le CRB et sur le fait d’avancer dans les discussions.
Que s’est-il passé par la suite ?
La suite, c’est que j’ai attendu que les dirigeants me relancent et j’ai découvert par la suite qu’ils avaient une nouvelle liste d’entraîneur. Je tiens à signaler que les responsables du CRB ont été très corrects avec moi et c’est important à mon avis. Après 48 heures d’attente et ne voyant rien venir, je me suis tourné vers les autres pistes et celle d’Al Nasr.
Il était donc difficile pour vous d’attendre plus longtemps, n’est-ce pas ?
Effectivement. Je dois aussi signaler que mon manager voulait accélérer avec Al Nasr qui avait fait une très belle proposition financière mais ma volonté de retrouver le CRB était tellement grande que je lui ai dit de patienter. Après, quand les choses n’ont pas évolué, j’ai poursuivi les discussions et j’ai trouvé un accord avec Al Nasr pour un contrat jusqu’à la fin de saison.
Durant vos deux premiers passages, le CRB était en difficulté mais là, ça aurait été bien de travailler avec de gros moyens. Qu’en dites-vous ?
Bien sûr. Lors de mes deux précédentes aventures au CRB, on était quasiment à l’asphyxie sur le plan financier. D’ailleurs, je n’avais pas été payé durant 7 mois mais ce n’était pas le plus important pour moi. Je voulais juste faire du bon travail. Maintenant, l’équipe a des moyens et lorsqu’on l’avait éliminé avec Young Africans la saison passée, je peux vous assurer que le CRB a plus de moyens qu’Young Africans.
Peut-être que le rendez-vous avec le CRB va se renouveler…
Pourquoi pas. Je serai enchanté de retravailler dans une équipe où je n’ai que de bons souvenirs avec des supporters formidables. Le CRB aura toujours une place particulière dans mon cœur.
- Z.