Ce jeudi à Blida, l’EN lancera sa campagne des éliminatoires pour la Coupe du monde 2022.
Ce jeudi à Blida, l’EN lancera sa campagne des éliminatoires pour la Coupe du monde 2022.
Fidèle à lui-même le sélectionneur national, Djamel Belmadi, n’a pas peur des mots. Après avoir présenté ses condoléances aux victimes des incendies de Kabylie, ainsi qu’à la famille Bensmaïn dont le fils Djamel était victime d’un acte horrible, il a évoqué longuement l’état des pelouses en Algérie. Faisant juste de simples constats, il déplore l’état lamentable des terrains tout en regrettant la manque de professionnalisme de la part des responsables concernés. Au lieu de parler football, le coach s’est retrouvé en train de se plaindre de l’état des stades d’un grand pays dont la sélection est tout de même la championne d’Afrique en titre. Malheureusement on ne peut pas mettre un Belmadi derrière chaque responsable et cela n’est pas valable uniquement pour le football.
Oser et avoir le courage de dire les choses et ne pas caresser les responsables dans le sens du poil est une vertu de plus en plus rare de nos jours. Le seul intérêt de Djamel Belmadi est faire de la sélection nationale une équipe de classe mondiale et il est en train d’y parvenir avec brio. Si seulement il était suivi dans sa vision et son dévouement «La pelouse est un chapitre qui va prendre un peu de temps. J’ai l’impression d’avoir discuté de la problématique Tchaker depuis mon arrivée en 2018 jusqu’à aujourd’hui et pas beaucoup de choses ont changées. Si ça change, ça change le temps d’un match et il n’y a jamais eu de constance dans l’entretien que nécessite un stade qui reçoit l’EN. Le mois de juin dernier nous avions eu une pelouse de bonne qualité, nous avions travaillé avec les responsables de l’entretien, et après avoir laissé longtemps laissé cette pelouse tranquillet et l’avoir changé nous avons eu un résultat satisfaisant. Nous avons donc décidé d’élire domicile à Tchaker pour jouer les éliminatoires de la Coupe du Monde. Des travaux ont été effectués pour être aux normes de la FIFA. Comme par magie, cette fin août, on retrouve une pelouse dans un état calamiteux. Je suis allé voir et je suis resté 15 secondes pour voir la pelouse avant de partir. C’est une catastrophe, pour moi c’est du sabotage. Qu’on ne vienne pas me raconter des histoires de climat, je vis dans un pays (Qatar) où il fait 60° avec une trentaine de pelouses et même des clubs de 2ème division qui possèdent de belles pelouses. Nous avons même vu l’EN A’ de Bougherra jouer dans un petit stade avec une pelouse parfaite. Nous malheureusement on ne veut pas que notre équipe nationale ait un terrain digne de ce nom, comme nous avons pu l’avoir au mois de juin.»
«Je constate juste des faits»
«Qu’es ce qu’il y a derrière tout ça ? Je ne suis pas complotiste, moi je constate juste des faits. Quand j’entends une personne chargée de l’entretien dire à une personne de la fédération il a quelques jours ‘’je sais que je vais jeter un pavé dans la marre mais je le dis quand même’’ Le chargé d’entretien dit qu’on ne lui a pas signé la convention d’entretien du terrain. Qui signe la convention en question ? Apparemment c’est la Wilaya, mais ce n’est pas moi qui sait qui fait quoi, je répète juste ce qui a été dit. Et puisque cette convention n’a pas été signée, il a décidé de laisser le terrain à l’abandon et qu’on allait réagir vivement et qu’il aura suffisamment de temps pour la remettre en état. Autrement dit c’est jouer avec le feu mais au-delà de ça et du terrain, c’est la sécurité des joueurs qui est en jeu. Donc que cette personne dise qu’elle laisse le terrain se détériorer pour qu’on réagisse et que quand tout le monde va crier à l’urgence on va l’appeler en super héros ‘’en salopette’’ c’est comme ça qu’il est vêtu.»
«Je suis aujourd’hui lassé, dépité, je contiens ma colère»
«Quand je suis allé voir le terrain il y a quatre jours, je vois un comité de 10 personnes qui m’attend. Très bien habillés et je vais dire sadiques. Ils attendent quoi ? Que je regarde la pelouse et que je leur fasse un grand sourire pour leur dire : Ce n’est pas très bon les gars, la prochaine fois tachez de faire mieux ? Non ! Je suis resté 15 secondes, évidement je ne les ai pas salués et je suis reparti. Mais ces 10 responsables pourquoi elles n’étaient pas là tous les jours ? Ils savent très bien qu’il y a un match de qualification à la Coupe du Monde qui arrive, c’est prévu depuis déjà 6 mois. Je pense qu’ils veulent que j’aille m’installer vivre à Tchaker pour vérifier chaque jour s’ils travaillent. Pour moi c’est les faits qui parlent, il n’y a pas d’amour mais des preuves d’amour. Comment on peut laisser le terrain comme ça ? Et si demain l’EN réalise les bons résultats souhaités, ils vont aller parader avec tout le monde, vous ne nous avez pas aidés, vous avez aidé le Djibouti de laisser le terrain dans cet état. Moi je suis aujourd’hui lassé, dépité, je contiens ma colère que ça ne va pas arranger les choses. Il y a un match à jouer, évidement on ne va pas chercher d’excuses, même si c’est une sacré excuse, chacun doit prendre ses responsabilités, je ne sais pas comment ces gens réfléchissent, surtout qu’ils ont œuvrés pour qu’on joue à Tchaker, résultat final à 3 jours d’un match de qualification de la Coupe du Monde, ils abandonnent tout et pire que ça puisque je suis de l’avis de ceux qui disent que c’est du sabotage. Ce n’est pas à cause des conditions climatiques et ce n’est pas à cause des champignons que nous n’avons que chez nous visiblement. Nous on ne les mange pas les champignons on les voit seulement dans les terrains pourris. Aucun pays au monde n’a cette histoire de champignons, il n’y a que chez nous qu’ils poussent.»
«Je ne vais pas jouer dans un stade où on fait des barbecue»
La baraka ramenée au stade d’Oran grâce au saint barbecue ne semble pas avoir son effet sur Belmadi, qui ne semble pas avoir été touché par la grâce des merguez «On aurait dû demander à être délocalisés, mais il n’y pas de terrain. Certains malins m’ont dit qu’il y a le terrain d’Oran. Déjà première des choses je ne joue pas sur des terrains sur lesquels ont fait des barbecues. Deuxièmement je ne sais pas si c’est dû au barbecue ou si c’est à cause du climat le terrain est pire que Tchaker, alors qu’on ne me raconte pas de bêtises. Au 5 juillet on est à 55 matches cette saison et le terrain est dans un état déplorable. Il n’y a pas de terrain en Algérie, c’est un fait. Celui qui n’est pas content n’a qu’à aller voir de ses propres yeux.»
Pour la 2e séance de l’EN au CTN, qui a eu lieu hier soir, Belmadi est directement passé aux choses sérieuses, il a programmé une très longue séance poussant les joueurs au-delà de leurs limites.
Pour préparer l’arrivée des Verts au Maroc ou l’EN affronter le Burkina Faso pour le compte de la 2ème journée des éliminatoires de la Coupe du Monde, la FAF a dépêché sur les lieux le manager général de l’EN Amine Labdi et le directeur du CTN et responsable d’hygiène le Dr Youcef Ouznali. Tout est prêt depuis déjà quelques jours au Maroc. L’EN s’y rendra la veille du match pour revenir le lendemain de la rencontre face au Burkina Faso.
Comme nous le rapportions cette semaine, Amine Labdi est revenu sur son récent déplacement au Maroc ou il est parti préparer le séjour des Verts qui affronteront à Marrakech la sélection du Burkina Faso dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du Monde. Le manager général de la sélection nationale, s’est rendu cette fois au Maroc et constaté que tout est prêt pour l’arrivée des Verts. Dans une déclaration parue sur le site officiel de la FAF, Labdi, confirme que le départ ne se fera que le dernier jour alors que l’EN continuera de préparer ce deuxième match à Sidi Moussa. Notons qu’un proche de la FAF s’est chargé de la préparation du séjour de la sélection nationale «On est rendu au Maroc pour visiter le lieu de résidence de l’EN ainsi que tout ce qui concerne la mise de l’équipe dans les meilleures conditions. Beaucoup de choses ont été dites, mais ce qu’il faut savoir ce que nous avons eu un léger souci lors du premier déplacement en raison du pass sanitaire que nous n’avions pas, puis par la suite même la fédération marocaine nous a facilité les choses. Nous avons été très bien reçus de la FRMF et par les marocains de manière générale. Concernant le lieu de résidence, nous avons fait une visite. Tout est prêt, que ce soit au niveau de la restauration, le transport…Et même si nous ne nous étions pas déplacés, tout était prêt pour l’accueil de l’EN. Nous avions pris toutes les dispositions puisque nous avions assuré la réservation à distance, tout comme pour le transport et beaucoup d’autres choses. En nous rendant sur les lieux, nous avons juste constaté que tout est réglé pour le séjour de la sélection.
«Inutile de nous déplacer à l’avance, le Maroc c’est juste à côté»
Concernant le déplacement des Verts, il n’est pas nécessaire de se déplacer longtemps à l’avance puisque l’EN jouera dans un pays voisin en plus du climat qui est identique «Nous allons jouer le premier match le 2 septembre. De cette date au 6 septembre nous allons rester à Sidi Moussa. Le Maroc c’est juste à côté. Le climat est similaire qu’ici. Ce n’est donc pas nécessaire de se rendre 48h ou 72h avant le match. Le coach national m’a donc informé qu’on va se déplacer la veille du match face au Burkina Faso, soit le 6 septembre, jouer le lendemain, puis rentrer le 8 septembre. Bien sûr nous aurons droit à une séance d’entraînement le 6 septembre à l’heure du match.»
L’équipe nationale a entamé hier son stage de préparation pour le début de la campagne qualificative au Mondial 2022. Les hommes de Djamel Belmadi sont déjà à pied d’œuvre au CTN.
Dans une semaine jour pour jour, l’EN prendra l’avion en direction de Marrakech pour jouer son 2e match des qualifications à la Coupe du monde Qatar 2022 contre le Burkina Faso.
Pour leur deuxième match amical, les protégés de Bougherra, se sont brillamment imposés face à la sélection du Burundi sur le score de 3 à 0. Après avoir remporté le premier match contre la Syrie sur le score de 2 à 1 jeudi, avec des réalisations signées Kendouci et Daghmoum, les Verts ont disposés du Burundi ce dimanche à Doha. Une nouvelle victoire des locaux qui terminent leur stage idéalement. Avec une belle prestation à la clé les joueurs algériens ont dominés pour ouvrir la marque à la 20’ par l’intermédiaire du jeune joueur du CRB, Belkheir. Se procurant de nombreuses occasions, les algériens obtiendront un penalty que ratera Lamara qui n’était pas assez appliqué dans son tir. Terminant la première période sur le score de 1 à 0, les Verts devaient continuer à imposer leur jeu et essayer de trouver de nouveau le chemin des filets. C’est à la 54’ que l’attaquant usmiste, Benhamouda parviendra à trouver le chemin des filets et offrir un confortable avantage à l’EN. Menant par 2 à 0, la sélection algérienne n’était pas rassasiée et voulait ajouter ce troisième but qui arrivera un quart d’heure avant la fin de la rencontre et qui sera signé Boutemene qui venait de faire en entrée en jeu. Cette fois, la sélection drivée par Madjid Bougherra n’a pas encaissé de but contrairement aux précédentes joutes amicales, ce qui montre une certaine amélioration sur le plan défensif. Mais il faut dire aussi que le Burundi n’a pas beaucoup mis en danger l’arrière garde des Verts. Ceci étant, les camarades de Lamara terminent leur stage avec une bonne note. Le coach national a pu faire jouer quasiment tout le monde dans les deux matches que l’EN a joué au Qatar et va désormais faire le bilan et tirer les conclusions nécessaire pour connaître ce qu’il faut améliorer, ce qui a été positif et négatif durant cette semaine.
2 matches et 3 penalties ratés
Dans les deux rencontres qu’a disputés l’Algérie face à la Syrie et le Burundi, trois penalties ont été sifflés à l’avantage des Verts. Dans le premier match, Messaoudi a raté les deux tirs au but, puis c’était au tour de Lamara de rater son penalty contre le Burundi. Certes l’EN gagne sans avoir besoin de marquer des penalties, mais en rater 3 sur 3 en deux rencontres, cela fait un peu beaucoup.
La fédération algérienne de football, vient d’annoncer le report de la conférence de presse du sélectionneur national, Djamel Belmadi. Prévue initialement lundi 30 août à 11h00 au CTN de Sidi Moussa, elle se déroulera finalement le mercredi 1er septembre au même endroit et à la même heure. C’est donc la veille de la rencontre face à Djibouti que le coach national s’exprimera sur les rencontres des éliminatoires de la Coupe du Monde sur directive de la FIFA et la CAF précise la FAF.
Le sélectionneur des Verts Djamel Belmadi a fait appel à 25 joueurs, dont un seul élément local, en vue des deux premiers matchs du 2e tour des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 : le jeudi 2 septembre face à Djibouti à Blida (20h00) et le mardi 7 septembre devant le Burkina Faso au Grand Stade de Marrakech (Maroc), selon la liste dévoilée par la FAF, hier sur son site officiel.
Le sélectionneur national Djamel Belmadi a dévoilé sa liste pour les deux prochaines rencontres des éliminatoires de la Coupe du Monde. 25 joueurs ont été convoqués par le coach national pour les deux rencontres face à Djibouti et le Burkina Faso prévues respectivement le 2 et le 7 septembre. Cette liste ne comporte pas de surprises, mais connaît quelques retours comme celui de Bennacer, Halaimia ou encore Khacef pour ne citer que ceux-là. Le gardien de but Azzedine Doukha qui est actuellement sans club n’a pas été convoqué et remplacé par Medjadel de Médéa. On notera également la présence de Benayada qui se trouve actuellement au Qatar avec l’EN A’. Dans l’entrejeu Zorgane sera dans le groupe en l’absence de Guedioura tandis qu’en attaque Djamel Belmadi a pris les meilleurs comme toujours. Rappelons qu’Atal est forfait pour les deux rencontres. Ounas n’a pas été retenu tout comme Boulaya en raison de leur préparation incomplète avec leurs clubs en raison de petits bobos.