C’est dans un bel état d’esprit et un moral au top que les Verts ont effectués aujourd’hui vers midi leur dernière balade au CTN de Sidi Moussa avant le match de la 3e journée des qualifications à la CDM. Les camarades du capitaine Mahrez, étaient détendus avant la rencontre face au Niger et la concentration est absolue au sein du groupe.  Animé d’une grande volonté et une grande détermination pour s’imposer dans ce match des éliminatoires de la Coupe du Monde, l’équipe d’Algérie est prête. Il ne reste qu’à attendre le coup d’envoi que les supporters algériens espèrent être la 30e sans défaite.

Les Verts ont effectué ce jeudi 7 octobre 2021 leur dernière séance d’entraînement au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa avant d’affronter le Niger pour le compte de la 3ème journée du groupe A des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA – Qatar 2022 ce vendredi au stade du Chahid Mustapha Tchaker de Blida (20h00).

Cette séance, ouverte aux médias durant le premier quart d’heure, a été consacrée en grande partie à la mise en place tactique au cours de laquelle le sélectionneur national, Djamel BELMADI, a travaillé plusieurs situations de jeu avec tous les joueurs, mis à part les deux défenseurs Djamel-eddine BENLAMRI et Rami BENSEBAINI qui ont été ménagés.

Le coach national a énormément expliqué à ses joueurs ce qu’il attend d’eux lors du match, en gardant notamment le rythme et en minimisant au maximum les temps faibles comme il l’a si bien rappelé lors de la conférence de presse qu’il a animée en fin de matinée, aux côtés du défenseur Abdelkader BEDRANE.

Par ailleurs, la sélection nationale évoluera en blanc, alors que les nigériens seront en orange.

Enfin, les Verts prendront le départ juste après la causerie d’avant-match, soit17h20 en direction de la capitale de la Mitidja.

FAF

Le sélectionneur national, Djamel Belmadi à animé une conférence de presse qui aura duré longtemps. Evoquant plusieurs points, il répond sans détour à plusieurs questions que ce soit au sujet de la rencontre de vendredi face au Niger entrant dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde, ou encore la situation des joueurs, des blessés des nouvelles têtes et tout ce qui concerne la sélection nationale qui vise à gagner ses prochains matches pour se rapprocher de la qualification.

 

«Si on se réfère au classement FIFA ou son passé footballistique, le Niger, ne fait pas partie des grandes nations africaines certes, mais aujourd’hui le football n’est pas une science exacte comme on le répète souvent. C’est une équipe qui est capable de donner du fil à retordre, c’est dû à une certaine progression et une forme de stabilité avec un nouvel entraîneur qui a occupé la fonction de sélectionneur de l’équipe d’Algérie en l’occurrence M. Cavalli. C’est une équipe cohérente dans ce qu’elle propose ces derniers temps. J’ai vu le match face au Burkina Faso, croyez-moi, jusqu’à a 75e minute ils ont fait quasi jeu égale, en tout cas en terme de situations de but. Ils en ont au moins autant que le Burkina Faso, voire plus. C’est sur un coup du sort que le Niger a encaissé le premier but sur penalty après un long ballon et une faute d’inattention du défenseur à la 75’. Trois minutes plus tard ils encaissent un deuxième but. J’imagine que cela est dû à un relâchement suite au but encaissé, ça arrive souvent. Mais il faut savoir qu’ils ont proposés quelque chose de vraiment cohérent et ont la capacité de bien défendre ensemble, d’être regroupés et disciplinés tactiquement. Il y a de la qualité individuelle, il y a deux ou trois joueurs de vraie qualité. Aucune équipe n’est prise à la légère, il s’agit des qualifications de la Coupe du Monde. On sait que chaque match à son lot de surprise. J’ai pris comme exemple auprès des joueurs, pour situer ce genre de confrontation et être sûrs qu’on prend les choses par le bon bout, le match de Sheriff contre le Real de Madrid. Qui aurait dit que Sherrif allait battre Madrid chez lui en Ligue des Champions avec peu de probabilité. Il y en a plein des matches comme ça. Dans le football c’est comme ça, tout est possible, donc on est largement avertis, on aura en face une équipe qui va nous donner beaucoup de difficultés et qui est capable aussi de bien contrer, qui a de la vitesse des qualités individuelles et qui peut nous faire du tort si nous ne faisons pas attention.

«Face au Burkina Faso on n’a pas été assez tueurs»

Dans le match face au Burkina Faso nous sommes sortis avec beaucoup de frustration. On avait nourri beaucoup d’ambitions en nous rendant au Maroc. On voulait revenir avec les trois points, c’est toujours les objectif que nous avons en EN. Nous avons créé cet état d’esprit de gagneur au sein de la sélection, d’aller toujours en conquérant avec comme objectif de toujours gagner. Malheureusement ça n’arrive pas tous les joueurs de remporter ses matches. Il y a aussi un adversaire en face qui propose certaines choses, qui a aussi des atouts à faire valoir. Il y a un rapport de force qui s’opère. Nous on a donné ce qu’on a pu, notamment en première période qui était pour moi très bonne. Le match aurait pu être quasiment plié puisque nous avions les situations pour, à part deux sorties de balles pour le Burkina Faso du style contre-attaque ou attaque rapide, on n’a pas été tellement en danger que ça. Le joueur phase de cette sélection, Lassina Traoré qui est un très bon joueur et qui joue au Shakhtar Donetsk, qui était à l’Ajax d’Amsterdam, c’est un peu le joueur emblématique et dangereux de cette équipe, n’a pas pu s’exprimer. Les choses étaient donc assez bien contrôlées face au Burkina Faso et c’est un match qui aurait pu basculer vers un tout autre résultat et une tout autre physionomie si on avait été plus chirurgicales plus tueurs, plus réalistes ou appelez ça comme vous voulez. Après il y a eu une deuxième mi-temps très poussive, je l’accorde très largement. On va dire pendant 20 ou 25 minutes, ce qui est très long, on a connu un temps faible, il y en a dans les matches. L’objectif de chaque équipe est de réduire justement ces temps faibles. Il faut savoir que toutes les équipes au monde passent par là. C’est très difficile de dominer un match de bout en bout. En ce qui nous concerne, nous avons eu ce temps faible qui était trop long à mon goût et qui a donné ce but au Burkina Faso, qui a fragilisé certaines choses qu’on avait préparé, on est un peu moins sereins, puis nous avons repris les choses dans le dernier quart d’heure où nous avons repris le contrôle du jeu. Nous avions eu une séquence dans laquelle nous avions 2 minutes de possession, certes peut être stérile, mais en face il y avait une équipe durant le dernier quart d’heure très regroupée, il était difficile de trouver les espaces de trouver les intervalles, on les a trouvés en nous créant deux ou trois situations. Il me semble aussi qu’il y avait un penalty sur Mahrez. Ils en ont eu un quelques jours plus tôt qui n’était pas aussi évident que le nôtre. Sinon dans l’ensemble le résultat ne nous satisfait pas et c’est tant mieux puisqu’il fut un temps, revenir avec un point de l’extérieur en éliminatoires de la Coupe du Monde était difficile. Maintenant un nul à l’extérieur ne nous satisfait pas. Je prends la responsabilité de ce résultat. Et ce n’est pas pour faire le gars qui protège ses joueurs. C’est moi qui décide des plans de jeu, c’est moi qui décide aussi de ceux qui démarrent la rencontre, ceux qui entrent en jeu, donc je prends cette responsabilité. Il y a des choses que j’aurais pu mieux faire ou j’aurais pu être plus éclairé. Certes c’était un match important mais ce n’est qu’un deuxième match. Même si on avait gagné, ça ne nous aurait pas pour autant garanti de finir premiers du groupe puisqu’il y aura encore un match retour. De toute manière, maintenant c’est match après match. A présent on doit affronter le Niger qu’on ne doit pas sous-estimer. En voyant l’historique des rencontres, j’ai pu constater qu’on avait joué dans les années 1980 à Constantine et gagné par 4 à 0 avant de perdre au Niger au match retour. Donc on sait que tous les matches sont difficiles donc il faut se préparer. Nous avons analysé cette rencontre face au Burkina, les bonnes et les mauvaises choses. L’équipe a envie de réagir, d’exister dans ces qualifications et de se qualifier tout simplement. On regarde vers l’avant, on repart, on travaille avec des joueurs bien déterminés, qui sont prêts à aller au combat pour chercher les trois points dans ce premier match avant de penser au match retour.»

«Je ne fais pas attention aux coups bas, je me focalise sur les qualifications»

«Maintenant pour ce qui est de la question qui concerne la situation et les coups bas. On a voulu nier que la pelouse n’était pas bonne et qu’il était praticable pour le match contre le Djibouti. On a atteint un tel niveau de coups bas que je ne fais plus attention et je reste focalisé sur ces qualifications pour la Coupe du Monde, après chacun doit assumer ses responsabilités. Nous avons déjà tant à faire à nous battre à l’extérieur du pays avec tous les paramètres qu’on connait dans cette campagne de qualifications. Si à l’intérieur du pays on n’arrive pas à trouver cette solidarité, cette union, ce n’est pas grave, on s’en remet à Dieu, on compte sur nos joueurs, notre travail et c’est tout ce qui m’intéresse.»

«Slimani et Benlamri pourraient jouer, Bensebaïni à moins de chances de jouer»

«Normalement Islam Slimani est disponible pour ce match. Pour Benlamri, si on voulait prendre un petit risque, ce qui pourrait valoir le coup quand il s’agit de qualifications à la Coupe du Monde, on pourrait le faire jouer mais ça ne sera surement pas le cas pour ce premier match. A partir du moment où on peut faire jouer Slimani ou encore Djamel, pour Bensebaïni peut être pas. Ces joueurs peuvent être disponibles, peut-être pas les trois mais au moins deux de ces trois-là. On peut s’interroger et se dire que c’est des joueurs blessés, comment il se fait qu’on les convoque. S’ils sont blessés et qu’ils ne peuvent pas jouer je ne les convoque pas. Je ne suis pas fou. Ils ne viennent pas ici faire acte de présence ou encore comme on cite souvent ce mot, apporter de l’ambiance. J’ai des éléments que vous n’avez pas, je suis en contact avec eux quotidiennement. On n’a pas de réservoir de mille joueurs, on se doit jusqu’à la dernière minute de mettre toutes les chances de notre côté. S’il s’agissait d’un match ‘’amical’’ ça aurait été une autre réflexion, mais il s’agit de qualifications, donc avec une autre façon de réfléchir.»

«Kebbal éclabousse l’écran par son talent, Amoura est performant à eux de montrer ce qu’ils peuvent apporter»

«Si Amoura et Kebbal, sont là c’est parce qu’ils étaient dans la liste élargie. Il faut comprendre que 15 jours minimum avant la date FIFA nous devons envoyer une liste élargie. Si les joueurs ne sont pas dans cette liste élargie, les clubs ont le droit de ne pas libérer les joueurs. Quoi que pour Amoura, c’est après une discussion avec le club qui a bien voulu libérer le joueur qu’il est avec nous. Pour Ilan Kebbal, ça fait déjà un moment qu’on le suit, soit depuis le début de saison. Au début de sa carrière il n’était pas stable, aujourd’hui, il est quasi titulaire en L1 et c’est tout à son mérite. Il a éclaboussé l’écran par son talent. Je vais être honnête, je ne prévoyais pas de l’appeler maintenant car j’ai besoin de plus d’assurance, j’ai besoin de plus de matches. Il ne suffit pas de faire quelques matches puis disparaitre pour faire partie de l’EN. S’il n’y avait pas la blessure d’Ounas, peut être que Kebbal n’aurait pas été là aujourd’hui, mais il était dans la liste élargie ce qui veut dire qu’on est derrière lui. Il a en plus eu le mérite et j’apprécie ça, de venir en jeunes catégories. Maintenant peut être que le malheur des uns fait le bonheur de autres. Peut-être qu’on aura l’occasion de le voir fouler la pelouse ici ou au Niger. Je suis content de l’avoir dans le groupe et voir comment il se comporte dans les conditions qui sont les nôtres. Pour ce qui est d’Amour, c’est un joueur qui a performé depuis la saison dernière. C’était une belle surprise. Il a montré les qualités qu’il avait, il a marqué beaucoup de buts avec l’ESS. Il a ensuite été transféré à Lugano. Ce n’est jamais facile pour un joueur d’aller en Europe. Il est assez performant, comme on l’a vu lors du dernier match dans lequel il a fait la différence. C’est important pour eux d’être dans le groupe, cela leur permet de savoir quelle position ils peuvent occuper. Pour moi-même s’ils sont jeunes, je vois ce qu’ils peuvent apporter à l’EN. Ils sont jugés avec les mêmes critères que les Bounedjah ou autre. Ce sont des joueurs qui peuvent apporter du sang neuf et ce sera à eux de le démontrer.»

Des gens du football m’ont dit faites attentions coach,  Andy Delort au moment de la signature à Nice, il aurait posé sa signature sur un document comme quoi il n’irait pas à la CAN s’il signait à Nice. Donc j’ai eu cette information il y a un mois. ça m’a ébranlé un peu, je me suis dit que moi je crois que ce que je vois, en tout cas pour ce genre de choses, donc je me suis dit wait and see (Attendons pour voir). Depuis son arrivée à la CAN il était dans toutes les listes des dates FIFA, excepté la date du mois de mars quand il y a eu l’histoire du covid, ce qui avait une polémique et ou j’avais dit qu’il y a eu deux formes de réaction quand la fédération française s’était dans un premier temps, octroyé le droit de ne pas libérer les joueurs pour les sélections pour cette date FIFA par rapport à la situation sanitaire et que la FIFA est intervenue. Dans un premier temps c’était aux joueurs de se démener et je vous avais parlé d’Islam et Belkebla, on voyait qu’Islam se bagarrait, donc il y avait deux réactions et elles étaient claires. L’un voyait que le club ne voulait pas c’est fini, mais l’autre se bat avec Aulas avec Juninho. Idem pour Haris Belkebla. Il n’y avait pas dans ce cas qu’Andy Delort, il y en avait un autre mais on le laisse sans citer son nom. Il avait vite accepté l’idée de ne pas rejoindre la sélection. Cinq jours plus tard la FIFA intervient sur ce dossier et impose aux clubs de libérer les joueurs. À ce moment-là, je n’ai pas pu oublier les différentes réactions des uns et des autres, l’investissement pour cette équipe nationale, pour le pays, ce qui est pour moi indispensable et primordial. On a déjà eu de gros soucis dans le passé, la presse les a souligné plusieurs fois au sujet des joueurs qui venaient presque à contre cœur. On ne veut plus revivre ça ! Pour moi c’est inadmissible. On rejoint l’EN avec beaucoup de volonté, beaucoup d’enthousiasme de Dynamisme. C’est quelque chose qui doit nous tenir à cœur pour pouvoir performer, pour pouvoir s’identifier à notre équipe nationale et notre pays. Ce n’était pas le cas à cette époque-là, j’ai fait ce que j’avais à faire et j’ai eu une discussion très claire avec lui (Delort) ou je lui ai fait part de mes reproches et il n’a pas eu de réponse à ça, puis il est revenu en sélection. Il a fauté et il est revenu, mais c’était resté dans un coin de ma tête. Et j’aimerais juste citer quelque chose dont j’ai pris note, par ce que c’est important puisque certains ont l’impression et diffusent l’idée que le gars n’a pas été utilisé. Donc ; dernière date FIFA, il est convoqué, il se blesse en venant à Sidi Moussa. On avait trois matches, la Mauritanie, le Mali et la Tunisie. Il se blesse dès le deuxième jour d’entraînement. Mois de mars, comme je l’ai expliqué avec l’histoire du covid. Juste avant c’est novembre 2020, il est titulaire contre le Zimbabwe. La date FIFA d’avant, octobre 2020, Delort était titulaire contre le Nigéria. La Date précédente c’est novembre 2019, titulaire contre le Botswana face à qui nous avions joué 2 rencontres. On remonte encore la date d’avant c’était octobre 2019 contre la Colombie et le Congo il était blessé. Avant ça c’était la CAN. Parler trop vite ce n’est pas bien. Le joueur était important, il avait largement du temps de jeu quand il était disponible. Il était absent à deux reprises pour blessure et une fois pour le covid. Ça c’est pour ceux qui disent ‘’Hagar’’

Maintenant on va passer à cette non convocation et terminer là-dessus. Le joueur m’envoie un message il y a quatre ou cinq jours. Je précise que ce genre de discussion j’en ai un million depuis ma prise de fonctions, jamais je ne dévoilerais une discussion privée, mais la ça dépasse le cadre du privé, il ne s’agit pas de Djamel Belmadi, il s’agit de la sélection nationale, donc du pays. Ça fait beaucoup de remous  et tout le monde en parle. Normalement, il devrait vous dire ça à vous, même pas à moi. Par exemple, moi, il me dit je ne suis pas sélectionnable ça me suffit. Donc il m’envoi ce message en me disant qu’en accord avec son club, et là j’ouvre les guillemets ‘’Privilégie son club, parce qu’il veut réussir ce challenge et devenir titulaire à part entière, parce qu’il estime qu’il doit se battre avec Dolberg et Gouiri (je précise c’est lui qui parle) que pour ça il devait mettre l’EN entre parenthèses, mais uniquement pendant un an. Et évidemment pas de CAN’’. Ce qui m’a été dit un mois plus tôt a été confirmé par le joueur lui-même. Il était dans cette liste depuis qu’il est international algérien. Peut-être dans un an peut être après un an, peut être avec quelqu’un d’autre j’en sais rien. Suite à ça on a eu une discussion puisque ce genre de choses ne s’envoie pas par message, je ne vais pas dévoiler tout le contenu de la discussion, mais c’était très houleux, donc ça ne sert à rien de mettre ça sur la place publique. Je dis ça juste pour répondre aux interrogations et aux doutes quant à la droiture de mes intentions dans ma fonction ainsi que ma manière de travailler. Après cette discussion houleuse ou je lui ai expliqué que ce n’est pas comme ça qu’on fait et qu’il avait affaire à une nation, un pays et un peuple qui t’a ouvert les bras. Je l’ai blâmé lui, évidement, j’ai blâmé son club. Son directeur sportif m’a appelé. Nous avons eu une discussion dans laquelle j’ai confirmé les dires sur Andy et sur eux, sur l’éthique du club. Ils sont tout à fait tranquilles sur le fait que s’ils pouvaient, les joueurs africains qui sont déjà en club, ils souhaiteraient selon le directeur sportif du club, de les garder. Ils leur disent qu’on souhaite que vous n’alliez pas faire la CAN. C’est leur droit tant que c’est oral. C’est peut-être pas éthique, c’est peut être un manque de considération envers les différents pays et les différentes sélections nationales et de l’Afrique, mais ils ont le droit de dire ce qu’ils veulent. Je précise : dire ! Après on n’est pas obligés de l’accepter. Ça ils le disent à des joueurs qui sont déjà en club. Le directeur sportif affirme qu’ils ont dit ça à tous les internationaux africains, mais si le joueur a envie d’y aller il y va. alors imaginez quand le joueur n’a pas encore signé. Les joueurs qui sont déjà là, on leur dit de ne pas faire la CAN, que dire d’un joueur qui n’a pas encore signé…»

 

 

En l’espace de quelques mois, la carrière de MohamedèAmine Ammoura aura connu une ascension fulgurante. Après une année en L1 sous les couleurs de l’Entente de Sétif, il a sauté toutes les étapes jusqu’à avoir l’honneur d’être convoqué en EN par Djamel Belmadi pour cette double confrontation avec le Niger.

De retour en équipe national après une absence due à ses blessures a répétition, Youcef Atal, à hate de retrouver le terrain de Tchaker et faire ce qu’il fait de mieux. Le latéral droit des Verts, est heureux d’être dans le groupe pour affronter le Niger dans la double confrontation des éliminatoires de la Coupe du Monde et n’a qu’un seul objectif, gagner et enchainer les bons résultats pour aller en Coupe du Monde. 

«Ce n’est pas un plaisir d’être loin de l’EN et de ne pas être là pour donner le meilleur de moi-même pour mon pays. Maintenant, je suis content de revenir, avec deux matches de qualification à la Coupe du Monde que nous devons disputer. Il faudra tout donner pour gagner ces deux match afin d’accroitre nos chances de qualification. Ce qu’on doit garder en tête, c’est qu’il n’y a pas de matches faciles, c’est des qualifications à un grand événement. Nous devons rectifier ce que nous n’avons pas bien fait lors des précédentes rencontres pour avoir les résultats qu’on veut. Maintenant nous avons encore trois jours devant nous pour être au top pour le match aller face au Niger avant de penser au match retour.» Dira Atal avant d’évoquer la concurrence sur le flanc droit de la défense qui connaît plusieurs joueurs qui peuvent prétendre à un place dans le onze «Pour ce qui est de la concurrence c’est toujours une motivation pour les joueurs et un plus pour l’EN. C’est bien d’avoir de la concurrence dans chaque poste, c’est ce qui nous permettra de nous améliorer et nous qualifier à la Coupe du Monde tout en hissant le niveau de l’EN.»

«On tâchera de rectifier nos erreurs lors du match face au B. Faso»

Interrogé sur la précédente rencontre des Verts au Maroc face au Burkina Faso, Atal, estime que lorsqu’une équipe ne fait pas un bon résultat ou un bon match, cela l’affecte, mais doit aussi lui permettre de desceller les erreurs pour ne plus les reproduire «Certes quand on ne fait pas un bon match on n’est pas bien. Mais on est justement là pour ça et faire en sorte de rectifier les erreurs commises au Maroc. Nous devons tirer les enseignements pour être au point défensivement et offensivement lors du prochain match.» 

«Nous sommes un groupe, on gagne et on perd tous ensemble»

«Avec l’entraîneur on ne parle pas de la différence de buts. On parle plutôt des victoires que nous devons assurer afin d’augmenter nos chance de nous qualifier. Ce qui est sûr c’est qu’on parlera des buts que nous ne devons pas encaisser. C’est toujours bon de terminer les matches sans encaisser notamment pour nous les défenseurs. Je dois dire que défendre commence aussi par les attaquants, donc on travaille tous ensemble. On est un groupe, on ne doit pas pointer du doigt un compartiment en particulier, quand on perd c’est toute l’équipe qui perd et lorsqu’on gagne, c’est aussi tout le groupe qui gagne.

«Je travaille pour que les blessure ne reviennent plus»

Peu épargné par les blessures, Atal, espère que cette fois, il pourra enchaîner les matches et retrouver son top niveau afin d’apporter le plus attendu à l’EN «Je travaille pour éviter de contracter les blessures. Je fais beaucoup d’exercices et de je suis un programme pour éviter de nouvelles blessures. Je prie Dieu pour que cette fois je ne contracte plus aucune autre blessure et j’espère qu’il n’y en aura pas d’autres pour pouvoir aller de l’avant.»

 

Dans un pays qui respire le football, comme on l’a dit souvent, en Algérie il existe plus de 40 millions de ….sélectionneurs nationaux, très attachés à tout ce qui touche à leur sélection surtout que celle-ci est devenue leur source de bonheur avec les grosses performances qu’elle réalise depuis que Djamel Belmadi est devenu son entraîneur.