L'intégralité de la conférence de presse de Belmadi après le nul face au Burkina Faso (2-2) et la qualification pour les barrages en prévision de la Coupe du Monde
L'intégralité de la conférence de presse de Belmadi après le nul face au Burkina Faso (2-2) et la qualification pour les barrages en prévision de la Coupe du Monde
Elim CDM : Algérie 2-2 B. Faso Les Verts qualifiés difficilement aux barrages
Dans un match stressant, la sélection nationale s’est qualifiée face au Burkina Faso après avoir réalisé un nul qui suffit à l’Algérie de se maintenir à la 1ère place. Une rencontre difficile face à un adversaire qui aura donné du fil à retordre aux hommes de Belmadi qui malgré la pression ont relevés le défi et continuent en même temps leur belle série avec un 33e match sans défaite.
Ce n’est certainement pas la meilleure prestation de l’Algérie, mais c’est le résultat qui compte. Dans une rencontre où il fallait avoir le cœur bien accroché, les Verts réalisent le minimum en se neutralisant avec le Burkina Faso, qui n’aura pas été facile à manier. Sur une pelouse de Tchaker lourde en raison des fortes pluies, l’EN aura émis beaucoup de difficultés avant de trouver le chemin des filets à la 21’ par l’intermédiaire de Mahrez. Bien servi par Slimani, l’attaquant de Manchester City a repris du plat du pied le ballon pour libérer les siens. Les Verts ne garderont pas longtemps cet avantage puisque le Burkina Faso parviendra à revenir au score à la 37’ grâce à Sanogo suite à une erreur dans l’axe. Une égalisation qui allait permettre aux Etalons d’y croire et de rivaliser avec l’Algérie. Terminant la première période sur le score de parité, l’EN n’avait pas montré son meilleur visage pendant que le public de Tchaker qui faisait son grand retour attendait de voir une meilleure prestation en seconde période. Mais force est de reconnaître que dans un match a gros enjeu la pression est inévitable, c’est ce qui se ressentait chez les joueurs algériens pendant qu’en face l’adversaire n’avait rien à perdre et joué ses chances à fond. Au début de la seconde période Belmadi fait entrer Feghouli à la place de Bounedjah qui sera passé à côté. Ce changement a apporté de la percussion à la ligne d’attaque des Verts qui se sont procuré de bonnes occasions de marquer. Dominant dans la possession de balle, il fallait ajouter un deuxième but pour éviter de se retrouver d’avantage sous pression. C’est le nouveau rentrant, Feghouli, qui réussira à marquer après une belle passe de Belaïli qui se montre de nouveau décisif alors qu’on jouait la 68’. Menant par 2 à 1, il fallait essayer au moins de garder le score, ce qu’avait réussi assez bien la défense menée par M’bolhi, avant de craquer à la 84’ après une faute de Benlamri dans la surface qui amènera un penalty pour les Étalons transformé par Dayo. Dès lors le match pouvait basculer d’un côté comme de l’autre et les dernières minutes étaient interdites aux cardiaques. Un autre but du Burkina aurait signé l’élimination des Verts qui fort heureusement résisteront et tiendront bon pendant les 3 minutes additionnelles avant de voir l’arbitre siffler la fin de la rencontre et laisser éclater leur joie. Une qualification arrachée aux forceps. Ça n’aura pas été facile. Beaucoup de choses doivent être revues par le coach avant le mois de mars et le match des barrages, mais aussi pour continuer l’ascension et être une sélection qui peut rivaliser avec les meilleurs du monde.
Algérie-Burkina Faso
Après les nombreuses provocations des Burkinabés
La riposte des Verts, c’est aujourd’hui !
Pour assurer la qualification aux barrages, notre sélection nationale n’a besoin que d’un petit point du nul. Le calcul est simple donc, mais en football parfois faire les calculs risquent de se retourner contre vous. ‘’On ne va pas jouer pour le nul mais pour gagner’’, a prévenu Djamel Belmadi au retour du Caire.
Soif de revanche
Véritable rouleau compresseur, l’EN, qui écrase tout sur son passage, a connu son petit grain de sable en septembre dernier à Marrakech (Maroc) et justement contre son adversaire de ce mardi (1/1) avec la plus mauvaise deuxième mi- temps fournie par les Verts depuis la fameuse défaite à Cotonou (Bénin-Algérie 1/0) en 2018. Au lendemain de ce non- match de l’EN, Djamel Belmadi qui connaît succès sur succès avec celle-ci avait reconnu que les choses ne s’étaient pas passées comme il l’espérait. Certaines mauvaises langues s’étaient empressées à évoquer un début de déclin de cette sélection, heureusement qu’elle réagira rapidement contre le Niger auquel les Verts infligeront deux lourdes défaites avant de confirmer vendredi passé au Caire face à Djibouti (0/4) que le semi-échec à Marrakech n’était en fait qu’un accident de parcours, seulement pour le croire les coéquipiers du génial Ryad Mahrez devront punir ce mardi les Etalons du Burkina Faso en remportant leur confrontation avec un score confortable, il faut dire qu’avec tout ce qui s’est passé depuis le match aller, avec des joueurs burkinabés qui fêtèrent ce nul le soir dans leur hôtel à Marrakech façon de narguer les Algériens sans oublier les déclarations provocatrices de leur entraîneur Malo. ‘’Je reconnais qu’on a eu plus de difficultés contre le Niger qui est une sélection plus solide que face à ….l’Algérie’’, en minimisant de la valeur de notre sélection nationale, le coach burkinabé pourrait regretter ses propos irrespectueux envers les champions d’Afrique. ‘’Notre réponse, il l’aura sur le terrain’’, répliquera Djamel Belmadi qui va gonfler à bloc ses poulains pour non pas répondre aux provocations de l’adversaire mais surtout d’assurer une qualification aux barrages qui logiquement et sans aucun chauvinisme de notre part est largement à la portée de notre sélection.
Marquer l’évènement
Cet Algérie-Burkina Faso ne sera pas, on l’imagine, différent de celui des autres d’autant plus qu’à l’instar de son voisin le Mali, la sélection du pays de l’homme intègre a souvent posé par son jeu des problèmes à l’EN, cependant le rendez-vous de ce soir, outre son enjeu (une place aux barrages) pour les Verts, avec le retour du public dans les gradins de Mustapha-Tchaker, ils feront le maximum pour marquer l’évènement en sortant une grosse prestation qui enchantera les ‘’heureux’’ supporters qui seront présents dans l’enceinte blidéenne et bien entendu les millions de téléspectateurs qui suivront les débats.
M.S
Le match de 2013 est toujours dans les esprits
Des confrontations entre les deux sélections, les Algériens (les plus anciens) retiennent la large défaite infligée en 1981 par l’EN au Burkina Faso (La Haute Volta à l’époque) au stade Ahmed-Zabana (7/0) mais le match que les Algériens ont vécu sur des charbons ardents reste celui de novembre 2013 pour le match retour du dernier tour qualificatif à la Coupe du monde-2014 au du Brésil en 2014. Ce soir là, l’EN a souffert pour venir à bout des Etalons (1/0) après un but inscrit par Madjid Bougherra. Notre sélection avait même frôlé l’élimination à la dernière minute du match après une tête involontaire de Larbi-Hilel Soudani qui a ricoché sur le poteau de Mohamed-Lamine Zemmamouche. Au coup de sifflet final de la rencontre, Vahid Halihodzic qui était tellement sous pression s’est effondré en larmes.
Algérie-Burkina, c’est aussi un face-à- face tactique entre deux coaches
Belmadi prêt à en découdre et lance sa guerre psychologique :
«Je sais comment va jouer Malo »
Le grand jour est arrivé pour l’EN, l’Algérie termine aujourd’hui la phase des groupes des éliminatoires de la Coupe du monde avec, comme prévu, le choc contre le Burkina Faso.
La rencontre sera un tout petit peu moins difficile après le nul concédé par les Etalons à domicile contre le Niger. Mais Belmadi ne veut pas que ses joueurs donnent de l’importance à ce résultat ; pour lui, seule la victoire compte, car celle-ci va lui permettre, comme promis, de répondre à Malo, le coach burkinabé qui a choisi d’allumer la rencontre avec une série de déclarations incendiaires. Le coach Belmadi a refusé de polémiquer, mais compte répondre sur le terrain. Ce qui fait de ce face-à-face l’attraction de ce match.
L’échange tactique sur le terrain sera donc suivi par les observateurs. Belmadi, qui semble bien maîtriser son sujet, a décortiqué le jeu du Burkina qu’il trouve d’ailleurs différent de celui du Niger : «Ce sont deux styles complètement différents. Sur le dispositif tactique, le Niger joue avec une défense à 5 en bloc bas et contre-attaques. Le Burkina, je vais en parler pour la première fois, joue à 4 derrière, avec l’idée de ressortir le ballon de derrière, de construire. Ce sont deux styles complètement différents. On appréhende, c’est sûr. On joue ce genre d’équipe avec des directives tactiques différentes.» Et de poursuivre : « Après, chaque match a sa vérité, mais c’est sûr qu’ils jouent contre nous avec l’envie de gagner. Même en gagnant le Niger, la donne n’aurait pas changé ; la défaite les aurait quasiment achevés. Quant à nous, on sait que pour jouer les barrages, on doit gagner ce match. On a étudié le jeu du Burkina pour éviter les mauvaises surprises. En tout cas, le résultat du match nous montrera si on a bien étudié le jeu de l’adversaire ou pas», a-t-il montré la voie, mais ce n’est pas tout.
« Eux ne sont sûrs que de la présence de Mahrez»
Comme à la veille du match du Sénégal, lors du premier tour de la CAN en Egypte, Belmadi s’est permis de dévoiler le onze de départ de son adversaire. En outre, il a défié Malo en affirmant que ce dernier ne connaît pas qui va jouer : « Je suis quasi certain qu’il ne connaît pas l’équipe qui va démarrer le match, moi, je connais son équipe, vous voulez que je vous donne son onze ? Alors, comme gardien, il mettra Koffi, il n’a pas joué le dernier match, il est resté en club, et là il a rejoint l’équipe, il va jouer. A droite, il mettra Kaboré, Dayou, Tapsoba, Yago à gauche, il mettra un milieu qui bouge un peu avec 1 ou 2 ou 3 avec Guira, Dabo, Sangaré. Après à droite, il pourrait faire jouer Sanogo et Bayala ; à gauche, il y aura Bandé et, devant, comme ils perdent leurs avant-centres Lassina et Koyaté, on ne sait pas qui il va mettre, c’est sûrement un jeune», a-t-il attaqué son vis-à-vis. Il ne s’arrêtera pas là toutefois : «Eux ne savent pas qui va jouer, par contre, ils savent que Mahrez va jouer, je le confirme, il va jouer. Ils savent qu’il y aura un des 2 attaquants, et ce n’est pas Amoura qui va jouer ; ce genre de choses, ils les connaissent.»
Belmadi a failli s’emporter contre un confrère qui lui demandait lequel des deux attaquants entre Slimani et Bounedjah allait jouer : «Après, vous allez dire que je suis méchant avec vous les journalistes. C’est vous qui cherchez cela ! N’oubliez pas que l’adversaire écoute tout», explique-t-il.
En résumé, Belmadi a tout verrouillé et n’a communiqué que sur l’adversaire, histoire de perturber ses plans. Il lance ainsi sa propre guerre psychologique contre Malo. Cissé, le coach du Sénégal, en sait quelque chose en attendant l’explication sur le terrain et le rôle qu’auront les joueurs.
S. M. A.
Le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Djamel Belmadi, a qualifié lundi à Alger de "petite finale", le match face au Burkina Faso, dans le cadre de la 6e et dernière journée (Gr.A) des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 au Qatar, prévue mardi au stade Mustapha Tchaker de Blida (17h00).
Retrouvailles avec leur public
Les joueurs en ont vraiment hâte !
La décision d’ouvrir les gradins du stade Mustapha-Tchaker au public, lors du match décisif Algérie- Burkina Faso ce mardi, n’a pas fait le bonheur uniquement des supporters (14.000 tickets ont été vendus), qui se sont procuré le précieux sésame, mais aussi et surtout des joueurs et de leur entraîneur Djamel Belmadi, impatients de replonger dans la folle ambiance du stade de la ville des Roses.
« Offrir la victoire au public », répètent-ils à l’unisson
Depuis leur retour du Caire, l’entraîneur Djamel Belmadi et ses joueurs, qui se sont exprimés après la rencontre de vendredi, ont tous lâché la même phrase. « On veut gagner pour le public » ou « Il faut mouiller le maillot et tout donner afin de procurer la joie à notre public », répéteront à l’unisson les joueurs et leur coach. Il faut dire que privés de leur public depuis presque deux ans en raison de la crise sanitaire, les Verts n’espéraient pas pour autant des retrouvailles pour un match à fort enjeu, comme c’est le cas lors de la confrontation de demain où il faudra aller chercher le ticket qualificatif aux barrages. Pour leur retour dans les gradins, les supporters, bien qu’ils soient moins nombreux que d’habitude, promettent beaucoup d’engouement et de ferveur afin de pousser leurs favoris à remporter cette rencontre décisive.
Que d’émotions !
En foulant demain le stade avant le coup d’envoi du match Algérie- Burkina Faso, on imagine la forte émotion de nos représentants qui attendent avec grande impatience ces retrouvailles avec leur public, très attaché à sa sélection, surtout quand celle-ci carbure à pleins gaz, comme c’est le cas depuis déjà trois ans. Le public algérien, un grand connaisseur qui respire le football, réservera un accueil très chaleureux à ses favoris, lesquels, en récompense pour son soutien et sa fidélité, vont se surpasser pour lui offrir une belle victoire demain.
Adam Ounas : «Quel bonheur de les revoir au stade ! »
De passage en zone mixte hier, le revenant en sélection nationale Adam Ounas, auteur, rappelons-le, d’une entrée jugée positive contre Djibouti au Caire, a exprimé son bonheur de jouer lui et ses coéquipiers devant leur fidèle public. « Quel bonheur de rejouer devant notre public ! Il existe entre ce dernier et les joueurs une grande communion qui se traduit souvent par des victoires. On va évidement tenter ce mardi de leur offrir ce succès afin de leur procurer de la joie », dira d’emblée l’attaquant de Naples qui promet la victoire demain. « A chaque fois qu’on porte le maillot national, on n’a qu’une obsession, celle de gagner le match. On est très déterminés à assurer la victoire demain », espère-t-il.
M. S.
Mahrez dévoile les noms de ses deux idoles
Dans une interview accordée à la chaîne Youtube officielle de Manchester City, Ryad Mahrez a dévoilé les noms de ses idoles. Le capitaine de l’EN dira : « J’aimais Drogba et Ribéry. Je ne les ai jamais rencontrés quand j’étais jeune, quand j’étais adolescent. Mais je les ai rencontrés quand j’ai réussi dans le football, la Premier League et tout ça. Je leur dis toujours que j’étais leur fan et ils en rient. Alors, c’est bon, tu sais ?’’ révélera Ryad Mahrez.
Il fait le buzz avec son bonnet
Après la première séance d’entraînement ce samedi après-midi au Centre technique national de Sidi Moussa, le site de la FAF a publié des photos de la sélection. Sur l’une d’elles, on aperçoit Ryad Mahrez avec un bonnet noir se diriger vers le terrain. Une photo qui fit le buzz chez les internautes algériens avec de nombreux commentaires ironiques pour certains.
M. S.
Malgré l’alerte lancée par les responsables du gazon
Belmadi défie tout le monde et s’entraîne à Tchaker
Contre toute attente, l’équipe nationale a quitté hier en fin d’après-midi le CTN pour s’entraîner au stade Tchaker de Blida.
Après s’être entraîné le mois passé sur la pelouse, ce qui a permis ce jour-là aux joueurs de constater qu’elle était en très mauvais état, cette fois encore, Belmadi a jugé utile de faire un saut avec ses joueurs pour voir de près l’état de la pelouse, surtout après les travaux de rénovation et de gazonnement par des professionnels.
Le coach national s’est donc déplacé très tôt, avant même ses joueurs. Il avait évité de le faire avant le stage, après avoir été dépité lors de ses dernières virées vers ce lieu. Malgré cela, il est arrivé avec son staff vers 16h30 hier et un ballon, après un long échauffement en compagnie d’Aziz Bouras et Amara Merouani, alors que Bousaâd Farid, le directeur de Natural Grass Algérie, s’inquiétait dans sa déclaration, il y a quelques jours, à propos des averses attendues dans la région du Centre, rappelant que la pelouse pouvait ne pas supporter autant d’eau. Une déclaration qui avait pour but de ménager la pelouse et de pousser l’encadrement technique de l’EN à prendre une décision dans ce sens. Finalement, Belmadi a choisi de défier le climat et le responsable du gazon en venant avec ses poulains fouler bien comme il faut le terrain, la veille de la séance prévue pour les Burkinabés.
Belmadi s’est donc attelé à une séance avec son staff, histoire de faire un premier constat, avant de s’adresser à Boussaâd. Le driver des Fennecs a sans doute constaté que l’herbe n’était pas suffisamment taillé. D’ailleurs, ça se voyait très bien, les souliers des membres du staff, ainsi que ceux des joueurs étaient à peine visibles lorsqu’ils étaient sur le terrain. Des consignes vont sûrement être données pour passer la tondeuse avant le rendez-vous de mardi. En tout cas, la pelouse ne paraissait pas souffrir et le système de drainage a, semble-t-il, fonctionné, en attendant le jour J, surtout après le passage des Etalons ce soir. Ce qui coïncidera avec d’autres averses attendues dans la ville des Roses. Le terrain passera son examen final demain à partir de 17h.
Oukidja : «Face au Burkina Faso l’objectif sera la qualification»
Le gardien de but messin de l’EN, Alexandre Oukidja, s’est exprimé en zone mixte ce dimanche. Revenant sur la victoire face à Djibouti et sa titularisation, il évoque également le prochain match décisif face au Burkina Faso, tout comme il parle de M’bolhi, qui reste pour lui un exemple dans le travail, avouant qu’il apprend beaucoup aux côté du chevronné portier de l’EN.
Face au Burkina Faso, c’est sûr que l’objectif est la qualification à la Coupe du Monde. On va faire en sorte de réaliser un très bon match mardi. Pour l’instant on est concentrés sur le match du Burkina Faso, puis par la suite on va s’attaquer à la CAN qui débutera en janvier.
«Que ce soit moi ou M’bolhi, l’important c’est l’EN et de répondre présent»
«Bien sûr nous avons tous envie de jouer. Tous ceux qui sont sélectionnés ont envie de jouer, après c’est le coach qui décide. Pour ma part quand il fait appel à moi, je réponds présent pour le bien de l’équipe, parce qu’il faut penser avant tout à l’équipe national, car c’est une fierté de porter ce maillot et de jouer pour le peuple. Donc que ce soit moi ou Raïs, il faut répondre présent. Pour le moment ça marche bien, Raïs fait ses matches, moi je suis derrière pour essayer de montrer que je suis là pour qu’il soit dans de très bonnes conditions pour qu’il puisse bien préparer ce match face au Burkina Faso.»
«M’bolhi est pour moi un exemple»
«M’bolhi est un très bon gardien. Pour moi c’est un exemple. C’est quelqu’un avec qui je m’entends très bien et sur le terrain j’apprends tout ce qu’il y à a apprendre sur lui. M’bolhi, est un gardien qui a une expérience énorme au niveau international. Lui est là pour m’épauler quand je joue et moi aussi je suis bien entendu là pour l’épauler quand il joue.»
Si on gagne par deux buts d’écart face au Burkina Faso, je suis preneur»
«J’aimerais qu’on ne prenne pas de buts, c’est le principal, pour garder notre solidité défensive. Si on parvient à gagner avec deux buts d’écart on est preneurs.»
«On veut que nos supporters continuent à être fiers de nous»
«Je demande aux supporters de continuer à soutenir l’EN ce qu’ils font très bien, on sait que le peuple algérien est derrière nous. De notre côté on doit faire en sorte de réaliser de beaux matches afin qu’ils soient fiers de nous et montrer que l’EN est toujours là.»
«Face à Djibouti je devais rester concentré même si en face l’adversaire n’avait pas beaucoup d’occasions»
«Quand on joue face à des équipes qui ont peu d’occasions face à nous, on doit rester concentrés, c’est ce que m’ont demandé Bouras et Belmadi face à Djibouti. C’est ce qui s’est passé. Je pense qu’on a réalisé une belle prestation dans cette rencontre surtout que beaucoup de joueurs qui ont débuté la rencontre n’étaient pas des titulaires et je pense qu’on a répondu présent en marquant quatre buts, sans encaisser. Nous avons continué notre série d’invincibilité c’est l’objectif aussi.
L’un des matches se jouerait en Algérie
L’EN préparera la CAN face à des sparring-partners africains
Le président de la FAF Charaf-Eddine Amara a révélé hier que l’équipe nationale jouera ‘’des matches amicaux face à des équipes africaines’’ en décembre et janvier prochains, avant le coup d’envoi de la CAN prévu le 9 janvier 2022.
Le patron de la Fédération n’a pas voulu divulguer le programme de préparation de la sélection, mais reconnaît que la FAF travaille dans ce sens en ce moment. « Il y a une programmation pour un stage et des matches amicaux, mais je ne peux pas révéler les noms. On va jouer des matches dans un pays bien précis, car après le Burkina, on entrera dans la préparation de la coupe arabe. Juste après, on ira au Cameroun pour jouer la CAN», a-t-il expliqué. Ainsi, la FAF semble avoir pris ses devants avant de se libérer pour la préparation de la coupe arabe au Qatar. Plus tôt dans la journée, Belmadi a fait une déclaration dans ce sens à propos de la présence des supporters, mais qui a donné une un indice sur cette préparation du rendez-vous africain : «On savait qu’ils attendaient ce moment, tout comme nous, inchallah on les rendra heureux. En espérant passer ce tour, on aura la double confrontation du mois de mars. Il y a aussi la préparation de la CAN ; on espère avoir plus de supporters.» Des propos qui nous donnent une indication : l’EN jouera au moins un match de préparation à Alger avant la CAN. Comme CEA affirme qu’un stage est en train d’être préparé dans un pays étranger (peut-être les Emirats), il l’équipe nationale pourrait y disputer au moins un autre match. Si pour le moment, rien n’a filtré sur leur identité, on sait au moins que ça sera des adversaires africains. Une préparation qui nous rappelle celle des Verts en 2019 à Doha, qui ont affronté le Mali et le Burundi avant de rallier Le Caire.
Le Burkina attendu ce matin
Amara : «J’ai rassuré le président de la FBF, ils seront bien accueillis»
Après avoir fait match nul contre le Niger à Marrakech, la sélection du Burkina Faso est attendue aujourd’hui à Alger. En effet, c’est tôt ce matin que la délégation des Etalons devrait arriver en Algérie pour jouer mardi prochain contre les Verts à Blida. Rappelons qu’une délégation de l’ambassade du Burkina Faso en Algérie s’était présentée la semaine passée au siège de la FAF pour coordonner avec la FAF à propos des réservations qu’il faut pour la sélection en prévision de ce séjour. Intervenant hier matin sur les ondes de la radio internationale, le président de la FAF Charaf-Eddine Amara a reconnu avoir pris attache avec son homologue du Burkina Faso. Une entrevue a eu lieu entre les deux hommes à travers laquelle le président de la FAF l’a rassuré en lui promant le meilleur accueil en Algérie : « J’ai appelé personnellement le président Lazare Banssé, après avoir eu vent de leurs lettres où ils ont réclamé la securité de leur délégation. Je lui ai dit que vous serez sur une terre hospitalière, il n’y aura rien, vous allez être bien accueillis comme l’Algérien accueille ses invités. On va vous traiter comme on traite les invités. Comme j’ai dit précédemment, il faut éviter de siffler l’hymne et aussi tout autre geste déplacé. On doit juste être algérien et les accueillir à notre façon. Nos invités seront dans les meilleures conditions.»
«Une grande fête qui se terminera par la qualif des Verts »
CEA se permet toutefois de rappeler que l’enjeu de la partie est de taille. Il espère une fête au vrai sens du mot : « Inchallah, ça sera une grande fête, qui se terminera avec la qualif’ des Verts. On espère que le retour des supporters se fera partout, car le football sans public n’est pas du football.»
J-2 avant Algérie-Burkina Faso
En plus de la victoire
Belmadi et ses joueurs comptent assurer le spectacle
« On a envie de faire un gros match »
Fidèle à ses habitudes, le sélectionneur national Djamel Belmadi s’est présenté au micro des médias, vendredi soir, à son retour d’Egypte pour revenir sur le match de Djibouti et ouvrir le chapitre Burkina Faso. Le coach national semble hyper-motivé par cette rencontre capitale qui attend son équipe, devenue, certes, un peu plus facile suite au nul imposé par le Niger aux Etalons à Marrakech. Mais le coach national ne veut pas se laisser berner, il vise une victoire, mais pas que. En effet, Djamel Belmadi, qui promettait une réponse aux attaques de Malo sur le terrain, prépare son équipe non seulement à gagner, mais aussi à faire plaisir à ses fans. Invité à commenter le résultat de son prochain adversaire et le nul concédé à Marrakech, Belmadi a dit qu’il n’était pas concentré sur le résultat de l’adversaire comme il l’est dans la préparation de la confrontation de mardi. Il affiche clairement son ambition de gagner cette partie avec l’art et la manière : « Le nul, une victoire ou une défaite, peu importe le résultat de leur match, nous, on a un match, on a envie de faire un gros match, on attend cette partie de pied ferme », a-t-il annoncé la couleur.
«Le public verra ce mardi une équipe qui joue pour eux »
Concernant le retour des supporters, Belmadi a une nouvelle fois remercié toutes les personnes ayant œuvré dans ce sens ; l’ambiance dans les gradins devient une réalité. Ceci dit, le coach leur promet un big match avec comme bonus du spectacle : « Ce n’est pas une surprise ce retour des fans, on savait qu’ils attendaient ce moment, tout comme nous. Inchallah on les rendra heureux en espérant passer ce tour. On aura la double confrontation du mois de mars ; il y a aussi la préparation de la CAN. On espère avoir plus de supporters. Il suffit que tout le monde fasse un effort, que le public respecte le protocole sanitaire. Le public nous manque et inchallah ça sera positif. On joue pour le peuple, ce n’est pas du populisme, c’est réel. On joue pour eux et pour ceux qui aiment le football. On sait que c’est le sport n°1 en Algérie et même dans le monde, donc, on fera le maximum mardi ; ils verront une équipe qui joue pour eux.» Une déclaration qui en dit long sur l’envie du sélectionneur de faire d’une pierre deux coups ; d’abord battre le Burkina Faso en guise de punition pour Malo et sa Fédération ensuite et par-dessus tout assurer le spectacle pour plaire aux supporters. Cela explique son envie de faire un ‘’gros match’’. Les indicateurs sont au vert pour l’EN qui arrive enfin au match tant attendu. Les billets ayant été écoulés, la présence des supporters ne fera qu’assaisonner le menu bien préparé par le chef. Autant d’ingrédients qui allumeront cette partie. Le ton est donc donné ; rendez-vous après-demain pour une avant-dernière étape sur la route du Mondial qatari.