L’ancien sélectionneur du Cameroun avoue que le poste de sélectionneur national laissé vacant après le départ de Leekens l’intéresse beaucoup. Il attend un contact concret pour passer aux choses sérieuses et assure qu’il y a beaucoup de belles choses à faire avec les Verts.
Votre nom a circulé dans les rouages de la FAF pour prendre en main la sélection nationale. Qu’en est-il au juste ?
Ce que je peux vous dire, c’est que deux personnes m’ont appelé d’Algérie ce matin (ndlr, hier) pour me dire que mon nom a été évoqué dans la presse algérienne. Je l’ai lu aussi dans les journaux. Maintenant, je ne peux rien dire d’autre sur le sujet car personne d’Alger ne m’a appelé pour le sujet qu’on évoque. Donc, tant qu’il n’y a pas d’appels, on ne peut pas se prononcer sur cela.
Avez-vous déposé votre candidature ?
Personnellement, je ne l’ai pas fait. Cependant, si un agent l’a fait à ma place, je ne sais pas. Comme je l’ai dit, personne ne m’a appelé. Je sais que l’Algérie cherche un nouveau coach et je connais cette équipe très bien. Je l’ai vu durant la dernière Coupe du monde au Brésil et notamment face à l’Allemagne. J’ai été surpris de son élimination à la CAN. Je ne sais pas ce qui s’est passé durant cette compétition.
Pourquoi surpris ?
Tout simplement parce qu’avec l’Egypte et le Cameroun, l’Algérie était l’une de mes équipes favorites pour remporter le tournoi. Cette équipe a de très bons joueurs sur le plan international. Pour un entraîneur, ça représente un très bon challenge. Je sais que ce groupe peut faire beaucoup mieux.
On comprend donc que si cette équipe vous appelle, vous allez dire oui…
Bien entendu que je serai intéressé par cette équipe. Toutefois, avant tout, il faudra d’abord parler. Si on m’appelle, il faudra qu’on parle et qu’on trace un plan d’action. Je pense notamment aux joueurs locaux, les professionnels et les jeunes. Ils doivent mettre en place un plan d’action. Oui, ça m’intéresse, c’est un beau pays, une belle équipe. je serai intéressé de travailler et de développer une base solide, notamment pour les jeunes.
Qu’est-ce qui manque à cette équipe ?
Ce que j’ai toujours dit du football africain. C’est que l’individualité existe mais pas l’équipe. Il faut prendre l’exemple du Cameroun qui a gagné la CAN. Les Camerounais n’avaient pas d’individualités, pas de stars mais ils avaient une équipe, une grande force de caractère. L’équipe nationale n’a pas besoin que de joueurs, elle a besoin d’une équipe pour les prochaines échéances.
Donc, vous attendez un appel des dirigeants de l’EN…
Effectivement, j’attends un appel. Je ne peux pas les appeler pour leur dire prenez-moi en tant que sélectionneur (rires).
Si vous étiez sélectionneur, pourriez-vous qualifier l’EN à la Coupe du monde 2018 en Russie ?
Difficile de répondre à cette question. Mais je dirais que rien n’est impossible. Il faut avoir le bon état d’esprit et tant qu’il reste une chance de se qualifier, il faudra la saisir et tout donner pour aller chercher cette qualification. Avec la Jamaïque, personne ne nous attendait. On a battu les Etats-Unis, le Costa Rica et on a atteint la finale de la Gold Cup. Donc, je dirais que du moment que ça reste jouable, la chance de se qualifier demeure bien réelle.
Qu’en est-il de votre situation contractuelle ?
Je suis libre de tout engagement depuis mon départ de la Jamaïque.
I. Z.