La polémique née après la dernière sortie du ministre des Sports lequel, avec des propos à peine voilés, invitera le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, à démissionner de son poste.
Alors que ce dernier se prononcera sur son avenir lors de l’assemblée générale de la FAF, prévue le 27 février, même si tout indique qu’il ne briguera pas un autre mandat, dans les coulisses ça s’agite, laissant même croire que le vent a définitivement tourné et que les jours de l’actuel patron du football national sont désormais comptés. Au même moment, la rumeur d’une élection d’un nouveau président enfle. Récemment, d’après une source autorisée, une réunion regroupant MM. Rachid Marif, Rabah Madjer et un président d’un club algérois s’est tenue il y a quelques jours dans le bureau d’un homme d’affaires connu de tous. Que se sont-ils dits, et surtout qui et que peut réunir ces quatre hommes ? Sachant que Marif est pressenti pour la succession de Raouraoua, d’ailleurs quand l’information a été donnée par notre journal, l’ancien ambassadeur s’était empressé de faire un démenti, évoquant même son amitié avec Mohamed Raouraoua, toujours est-il qu’on a noté, dans ce démenti, que Rachid Marif n’a ni infirmé ni confirmé, ce qui laisse la voie ouverte à son éventuelle candidature à la présidence de la FAF. La présence de Rabah Madjer à cette réunion donne du crédit aux manœuvres lancées depuis la piteuse participation à la CAN du Gabon, contre l’actuel président de la fédération. En effet, il est de notoriété publique, que l’auteur de la fameuse talonnade en finale de la coupe d’Europe des clubs champions avec le FC Porto en 1987 est un farouche opposant de Raouraoua, qu’il égratigne publiquement à chaque fois qu’il est invité à parler sur la gestion du football national et plus particulièrement du dossier de l’équipe nationale. Pour ce qui est du président de club algérois, présent à cette réunion, même si nous ignorons pour le moment les raisons de sa présence à cette réunion, on a des raisons de croire qu’elles sont anodines, sinon, liées directement à un éventuel sponsoring de son club par cet homme d’affaires. En tout cas, au fil des jours, les intentions des uns et des autres deviennent plus claires, cela dit, quand Marif et ce président, considérés tous les deux comme des « amis » de Raouraoua, s’assoient à la même table, que son ennemi juré Rabah Madjer - notamment en cette période où les spéculations sur la succession du président de la FAF sont sur toutes les lèvres - est un signe révélateur. Le travail de coulisses est déjà entamé avant l’AGO et l’AG élective de la FAF…
Ils ont commencé avant même que Raouraoua n’annonce officiellement son retrait de la FAF.
M. S.