Dans notre édition de samedi dernier, on a évoqué une réunion entre Rabah Madjer, l’ancien international algérien, et Rachid Marif, l’ex-ambassadeur d’Algérie à Rome. Il aurait été question de préparer, éventuellement, la succession de Mohamed Raouraoua, le président de la Fédération algérienne de football (FAF). L’ex-joueur de Porto nie tout, il a pris attache avec nous hier pour apporter des précisions.
«Je viens de rentrer de l’étranger, j’ai été surpris, scandalisé même, de lire que je me serais réuni avec Marif pour magouiller contre le président de la FAF. Je ne me suis jamais assis aux côtés de cet homme, que je ne connais pas en plus. Comment pourrais-je d’ailleurs songer à me réunir avec un homme qui se trouve être l’ami intime du président de la Fédération ? Cela n’a pas de sens, ce n’est pas normal ! Je suis loin, très loin de ces problèmes», a commencé par dire l’ancien joueur du Nasria, avant de pointer un doigt accusateur en direction de ceux qu’il estime être derrière ces «manœuvres de diversion» sans toutefois révéler leurs identités.
«Le coup est parti d’Oran, je sais par qui»
En effet, Rabah Madjer a vite enchaîné en ajoutant : «Je sais d’où est venu le coup, c’est parti d’Oran et je connais l’identité des gens qui sont en train de magouiller, en me citant, pour détourner les regards des gens à l’approche de l’assemblée générale de la FAF. Je suis loin de tout ça, j’ai d’autres chats à fouetter.»
Rabah Madjer est convaincu que «les coups vont se poursuivre» dans un avenir proche, il s’attend ainsi à ce que les «manœuvres continuent» à l’approche des échéances électorales.
«On cite mon nom pour faire diversion»
«Je ne serai pas surpris de voir ce genre de choses se renouveler à l’avenir parce les gens s’évertuent, depuis quelque temps, à donner de fausses informations pour détourner l’attention et faire diversion», nous a fait savoir l’ancien capitaine des Verts qui, pour conclure, a tenu à nier totalement avoir pris une photo en compagnie de Marif. «J’ai vu aussi qu’on a publié une photo de moi en compagnie de Marif assis côte à côte. C’est peut-être une photo montage parce que je peux vous assurer que je ne me suis jamais assis à côté de Marif ni dans un restaurant ni dans un autre endroit», a enfin précisé Rabah Madjer. En réalité, il s’agit d’une photo ancienne, où les deux hommes étaient effectivement l’un près de l’autre, et qui a été évidemment utilisée pour les besoins de la circonstance, la pratique étant courante et normale dans toutes les presses du monde.
H. D.