Dans notre édition du 1^er février dernier, c’est-à-dire il y a près de 13 jours, on vous annonçait en exclusivité sur nos colonnes que Mohamed Raouraoua ne briguera pas un troisième mandat consécutif à la tête de la Fédération algérienne de football lors de la prochaine assemblée générale élective prévue le 20 mars prochain.

Une décision prise après quelques jours de réflexion alors qu’il se trouvait toujours au Gabon, en raison de ses engagements professionnels avec la CAF lors de la coupe d’Afrique des nations. C’est pour dire que le premier boss de la FAF avait tranché avant même qu’il ne rentre en Algérie, et cela pour diverses raisons déjà énumérés dans nos différentes éditions. Parmi elles, le fait qu’il soit fatigué, et pense être arrivé à un stade où il est temps de prendre du recul et se reposer.

Moahemed Raouraoua estimerait aussi que certaines choses ne s’améliorent pas et stagnent, notamment au sein de quelques-unes de ses structures, et ce, malgré les efforts déployés, et de ce fait il est temps de se retirer afin d’éviter de faire du sur-place et commettre des erreurs. Lui dont le bilan qu’il présentera lors de la prochaine AG, jugé plutôt positif, et ce, malgré toutes les attaques et critiques dont il fait face depuis plusieurs jours.

Un bilan qu’il présentera d’ailleurs dans le détail lors de la prochaine assemblée générale ordinaire le 27 février prochain.

Même s’il ne l’a pas annoncé au BF, il l’a insinué

Toutefois, et malgré sa décision de ne pas se présenter, le boss de la FAF n’a rien annoncé aux membres du bureau fédéral lors de précédent BF qui s’est déroulé samedi dernier. Néanmoins, et même s’il n’a fait aucune annonce, le boss de la FAF n’a pas manqué d’insinuer à plusieurs reprises qu’il ne briguera pas un nouveau mandat, notamment au moment où il a demandé aux présents : «Qui souhaiterait se porter candidat pour le prochain mandat ? S’il y a quelqu’un d’intéressé, faites-le moi savoir, et je pourrai dans le cas échéant l’aider si on fait appel à moi», avait-il lancé en plein BF.

Pourquoi donc Mohamed Raouroua qui a tranché quant à son non-candidature pour sa propre réélection n’a pas jugé utile de l’annoncer lors du BF?

Et bien tout simplement, et d’après certains de ses proches, le président de la Fédération algérienne de football ne trouve apparemment aucun intérêt à le faire maintenant puisqu’il s’agit d’une fin de mandat et qu’il assurera sa mission jusqu’à la fin, d’autant plus aussi que ses proches collaborateurs ont tous été mis au courant de sa décision.

En voyage à partir d’aujourd’hui, il ne rentera que la veille de l’AGO

De ce fait, pourquoi annoncer une non-candidature puisque toute la procédure est déjà en cours avec notamment l’ouverture depuis hier de la période du dépôt des candidatures, une période qui s’étalera jusqu’au 12 février prochain.

Ainsi donc, Mohamed Raouraoua ne compte pas se présenter, mais ne songe pas du tout aussi changer d’avis, sauf comme déjà précisé dans une de nos éditions, il y a 10 jours de cela, si les autorités de notre pays le sollicitent afin qu’il brigue un autre mandat, chose qui ne s’est pas produite pour le moment.

Il est important de préciser que le président de la FAF s’envolera aujourd’hui pour l’Afrique du Sud afin d’assister à la finale de la Supercoupe d’Afrique qui mettra aux prises ce samedi l’équipe sud-africaine de Mamelodi Sundowns avec le TP Mazembe. Après cela, Raouraoua séjournera quelques jours en Europe pour se reposer, et devrait rentrer au pays quelques jours seulement avant l’AG du 27 février. Une assemblée générale qu’il a déjà préparée et peaufinée avec ses collaborateurs au cours de ces derniers jours.

Asma H. A.

Il a annulé les contrats pub des joueurs avec Mobilis

Raouraoua sanctionne ses joueurs

C’est la première sanction de la FAF à l’encontre des joueurs de l’équipe nationale. Mohamed Raouraoua, président de la FAF, estimant que ses joueurs n’ont pas gagné le droit d’avoir de telles faveurs, a appelé le sponsor majeur de la fédération, Mobilis, pour lui demander d’annuler tous les contrats publicitaires le liant à certains joueurs de la sélection.  A cet effet, Mbolhi, Soudani, Taïder, Mandi, Guedioura, Slimani, Medjani, Ghoulam et Bentaleb vont perdre pas moins de 100 000 € par an, soit l’équivalent de plus 8000 € par mois. Cette décision prend effet immédiatement.