Comme tout le monde le sait, Mohamed Raouraoua ne devrait pas, sauf sollicitation des autorités de notre pays, briguer un troisième mandat consécutif à la tête de la Fédération algérienne de football à l’occasion de l’assemblée générale élective prévue le 20 mars prochain.
Déjà plusieurs noms ont été cités depuis plusieurs jours, certains d’entre eux se disent intéressés et d’autres pas du tout à l’image de Rachid Maarif, comme il nous le précise dans notre édition d’aujourd’hui. Mais depuis hier, un mouvement plutôt inhabituel a été remarqué du côté du siège de la Fédération algérienne de football. Déjà dans la journée de dimanche, on a pu apercevoir Omar Ghrib et Mahfoud Kerbadj. Si le président du MCA a tenu à rendre visite à Mohamed Raouraoua pour lui réitérer une fois de plus son soutien en tant que président en lui demandant de rester à la tête de la FAF, la rencontre entre le boss de la FAF et de la LFP était d’un tout autre genre. En effet, on croit savoir que le président de la Ligue de football professionnel aurait eu une discussion amicale avec Mohamed Raouraoua quant à sa probable candidature pour le poste de président de la FAF. Une candidature pour laquelle il ne serait pas contre même si aucune décision n’a encore été prise quant au fait de se présenter ou pas lors de la prochaine AGE.
Les deux hommes ne se sont pas encore prononcés définitivement
Et hier c’était autour de Mohamed Laïb de rencontrer le président de la fédération, toujours de façon amicale. Les deux hommes se sont longuement entretenus, et le président de l’USMH serait lui aussi très intéressé par l’idée de déposer sa candidature. Ce dernier aurait même de grandes chances de faire partie des favoris d’après la même source. Pour rappel, Mohamed Laïb avait occupé ce poste en tant qu’intérimaire entre août et décembre 1996 à la suite de l’assassinat du défunt Rachid Harraigue. Ainsi donc, et même si jusque-là les principaux concernés, à savoir Kerbadj et Laïb ne se sont pas encore prononcés de manière définitive quant à leur candidature, il n’en demeure pas moins que Kerbadj et Laïb sont les premiers probables candidats de la FAF.
Asma H. A.
Marif : «La FAF ne m’intéresse pas»
L’un des premiers noms qui ont circulé depuis la publication de la non-candidature de Mohamed Raouraoua pour un troisième mandat successif c’est celui de Rachid Marif. Il y a quelques jours de cela, l’ancien ambassadeur d’Algérie en Italie nous avait fait savoir que personne ne l’avait sollicité, et que sa réponse sera connue une fois qu’on lui fera appel. Et bien, contacté par nos soins hier afin de savoir s’il y avait du nouveau, Marif s’est montré cette fois-ci à la fois clair et précis : « Encore une fois, je vous informe que personne ne m’a sollicité. Même si on venait à me faire appel, je tiens à vous préciser que la présidence de la FAF ne m’intéresse pas du tout. Actuellement, je suis un citoyen lambda et je m’occupe de ma famille », a tenu à nous affirmer l’ancien responsable du protocole de la présidence de la République.
Mogdad pas intéressé
Un autre nom a lui aussi circulé au cours de ces trois derniers jours, celui du général Mogdad Benziane. Mais d’après une source proche, ce dernier ne serait pas lui aussi du tout intéressé par le poste de président de la FAF et cela en raison de ses obligations professionnelles.
Zetchi : « Je n’ai pris aucune décision pour l’instant»
Ainsi donc, et si les noms de Marif et Mogdad sont donc écartés de la liste des probables candidats, d’autres par contre ne veulent toujours pas se prononcer préférant prendre encore le temps de réfléchir. Parmi eux, le président du PAC Kheireddine Zetchi : « Je vous avoue que pour l’instant je n’ai pris encore aucune décision quant à ma candidature ou non pour ce poste. Je préfère prendre le temps de réfléchir et peser le pour et le contre avant de trancher sur la question », nous a-t-il affirmé.
Bouchama : « No comment »
De son côté l’ancien ministre de la Jeunesse et des Sports entre 1984 et 1988, Monsieur Kamel Bouchama, n’a pas voulu donner de réponse claire quant à notre interrogation : « Vous savez, je suis en train de finir tranquillement d’écrire mon livre d’histoire dans mon bureau chez moi à la maison. Et pour répondre à votre question, je me contente de vous dire : No comment », s’est-il contenté de nous répondre.
Mellah : « Mon programme est déjà prêt »
Néanmoins, un homme a lui confirmé son intérêt pour le poste de président de la FAF, l’ancien directeur de la communication du Premier ministre et ex-DJS de Blida Belkacem Mellah, en l’occurrence : « Vous savez, j’ai déjà été candidat en 2008 pour ce poste, et je suis aussi très intéressé cette fois-ci. Sauf qu’en 2008 il n’y avait pas toutes les restrictions quant aux conditions de se porter candidat comme celles qui existent actuellement. J’ai déjà mon programme qui est prêt car je veux faire confiance aux anciens qu’ils soient joueurs, entraîneurs, journalistes chevronnés ou même des anciens cadres du MJS pour apporter un plus. Maintenant, il faudra tenter de répondre aux conditions exigées avec notamment un mandat. J’ai déjà commencé à voir quelques amis. Moi je suis intéressé, maintenant il faudra remplir les conditions restrictives exigées par la réglementation actuelle », nous dira Mellah contacté hier en fin de matinée.
C’est pour dire que la course pour la tête de la FAF ne fait que commencer.
A. H. A.