«Ses propos sont calomnieux et diffamatoires»

Dans un communiqué rédigé et adressé à nos confrères de l’APS, le ministre Ould Ali a tenu à mettre au clair certaines choses liées aux relations entre la tutelle et les fédérations, il en a profité pour répondre à Mani Saâda qui s’était attaqué au ministre à travers la chaîne Al Adjwaa, il avait même accusé le MJS de rouler au volant d’une voiture de la FAF et que le ministère a bénéficié d’un prêt conséquent de 70 milliards de centimes au MJS qui traversait une crise financière et qui ne parvenait pas à répondre aux subventions demandées

par les fédérations, des propos qualifiés par Ould Ali de désinformation : «Suite aux déclarations de Mani Saâda qui s’est présenté comme expert de la FAF, et membre du conseil d’administration de la LFP… le ministre de la Jeunesse et des Sports s’insurge contre ces propos calomnieux, voire diffamatoires, en direction d’une institution de l’Etat, cette désinformation ne peut qu'entretenir l'amalgame sur une démarche nécessaire et objective menée par les pouvoirs publics dans le cadre du développement du sport national, la promotion des dirigeants sportifs nationaux et du renforcement du mouvement sportif national», pouvait-on lire sur le communiqué en guise de reponse officielle aux accusations du membre de l’AG de la FAF, mais sans pour autant apporter une quelconque preuve laissant planer le doute et laissant la porte ouverte à d’éventuelles poursuite judiciaires, partant du principe que tout ce qui s’est dit n’était que des mensonges.

On calme le jeu avec Raouraoua

Le ministère de la Jeunesse et des Sports a affirmé aussi qu'aucun conflit personnel ne peut guider l'évaluation des fédérations, ligues et clubs sportifs à l'occasion du processus de renouvellement des instances sportives nationales : «Sur la base des contrats signés entre le ministère de la Jeunesse et des Sports et les fédérations, les aides sont soumises à l'évaluation des pouvoirs publics et aucun conflit ne peut guider cette analyse», rajoute le MJS dans son communiqué à travers lequel il a démenti catégoriquement «la présence d'un conflit personnel quelconque entre le ministre, El Hadi Ould Ali et les présidents des fédérations, ligues et clubs» profitant d’ailleurs pour mettre en exergue le décret exécutif 14/330 fixant les modalités d’organisation des fédérations sportives nationales et leur fonctionnement, ainsi que leur statut-type, ce qui est déjà une façon de dire que tout ce qui a été dit et fait par le MJS est réglementaire, mais sans pour autant pousser le bouchon très loin concernant la relation avec Raouraoua qu’il n’a aucunement cité et avec lequel il ne veut visiblement pas polémiquer.

A noter que Raouraoua attend encore un signe des pouvoirs publics pour prendre sa décision finale pour ce qui est de sa présentation ou pas pour un nouveau mandat à la tête de l’instance fédérale, ce communiqué du MJS calme le jeu avec Raouraoua et répond aux accusations mais sans plus de détails, la guéguerre n’est pas encore terminée. 

S. M. A.