Alors que Kheireddine Zetchi, le nouveau patron de la Fédération algérienne de football, s’active ces derniers jours à trouver un nouveau coach, et au moment où la presse algérienne n’arrive toujours pas à mettre un nom sur le successeur de Leekens à la tête de la sélection, le ministre de la Jeunesse et des Sports semble s’intéresser de très près à ce dossier, et une énième preuve de cet intérêt a été enregistrée hier.
En effet, en marge du voyage du MCA en Tanzanie, le ministre des Sports El Hadi Ould Ali, qui s’est déplacé à l’aéroport pour encourager les Mouloudéens, s’est exprimé sur le dossier du nouveau coach des Verts. Après avoir soutenu la candidature de Zetchi et plébiscité l’ancien président du PAC, Ould Ali ne veut pas s’arrêter là ; cette fois, il veut donner une attention particulière aux toutes premières décisions du nouveau bureau fédéral, notamment pour ce qui concerne le dossier du nouveau coach des Verts.
« Ce n’est pas obligatoire, mais consulter le ministère est préférable »
Ould Ali a tenu à rappeler que la sélection est quelque chose de très grand, c’est le drapeau national qui est en jeu. Il exhorte Zetchi donc à prendre l’avis du ministère, voire de son entourage. Il ne veut pas mettre la pression en l’obligeant à le faire, mais le message est plus que clair : « Quand il s’agit du drapeau national, mon point de vue est clair, il faut consulter. Ce n’est pas obligatoire, mais de préférence il faut coordonner et consulter le ministère.»
«Coordonner pour que le résultat soit meilleur »
Zetchi, qui a décidé de faire du dossier du nouveau coach une priorité, a arrêté les critères, dont le plus important est la nationalité. Le nouveau patron de la FAF a décidé qu’elle sera espagnole, car d’après lui, c’est la mentalité et la philosophie de jeu les plus adéquates pour le foot algérien. Après tout cela, le nouveau boss a lancé des négociations avec des coachs, le tout dans une très grande discrétion. Une méthode qui a fait réagir Ould Ali qui a tenu à recadrer indirectement le président de la FAF en lui demandant de coordonner pour réussir le choix : «Le temps des décisions unilatérales et personnelles est révolu, il faut que le nouveau président consulte, écoute, un partage constructif. Cela concerne le dossier du coach national et ma déclaration est claire : il faut une parfaite coordination, la mission sera plus facile et le résultat meilleur.»
«Le peuple veut un grand entraîneur»
Au moment où les rumeurs avancent beaucoup de noms, à l’image de Juan Juande Ramos ou Garrido, que Zetchi dément formellement et annonce que le nom de celui avec qui il est en train de discuter n’a jamais été cité dans la presse, le ministre, qui suit visiblement tout de très près, a rappelé la nécessité de recruter un coach de renom. Il faut dire que l’EN reste sur une très grosse déception qu’est la CAN avec un entraîneur qui n’a pas fait l’unanimité. Cela a provoqué un séisme qui a fait chuter Raouraoua. Ould Ali y a fait allusion : « Le peuple attend la nomination d’un entraîneur de renom.» Un rappel fortement lié à la demande de coordination lancée officiellement hier et qui risque de chambouler les plans du président, lui qui croyait tenir enfin le bon bout et s’apprêtait à annoncer le nom durant la semaine.
Reste à savoir maintenant comment Zetchi va réagir face à cette pression venue d’en haut. Le MJS semble décidé de ne plus se laisser faire en tenant à assurer le bon fonctionnement de toutes ses fédérations. Cela risque de déplaire à certains, dont la FIFA et son président, et ce, à quelques jours d’un voyage attendu de Zetchi à Zurich où il aura sa première réunion de travail avec Infantino, qui lutte contre toutes formes d’ingérence des Etats dans la gestion des fédés.
S. M. A.
Coupe d’Algérie
La finale aura bel et bien lieu le 1er mai au stade du 5-Juillet
Après de longues journées de suspense, la décision est enfin tombée. La finale de la Coupe d’Algérie 2017 aura finalement lieu comme d’habitude le 1er mai prochain au stade du 5-Juillet à 16h30.
La Fédération algérienne de football et la commission de la Coupe d’Algérie ont mis en stand-by ce dossier ; elles avaient décidé d’attendre une décision de la présidence de la République.
Il faut dire que l’Algérie est en train de préparer les élections législatives prévues le 4 mai. Tout sera mis en œuvre durant la période à venir pour que tout soit prêt pour le jour J. Comme trois jours seulement séparent la date du 1er mai de la date des élections, les services de la Présidence ont temporisé, d’autant plus que la campagne électorale se déroulera du 9 au 30 avril prochain, soit un peu trop de dates qui mettent la pression sur les décideurs. Ajoutons à cela la programmation un peu trop chargée, surtout avec l’arrêt du championnat et le nombre de matches amicaux. C’est d’ailleurs à cause de ça peut-être qu’il a été décidé de maintenir la finale pour la date habituelle, soit la journée fériée du 1er mai à 16h30 sur la belle pelouse du stade olympique d’Alger.
Domiciliation des demis : décision ce samedi
La commission de la Coupe d’Algérie, qui s’est réunie hier, a donc fait part que la décision de la présidence concernant la date de la finale, l’autre décision attendue et qui concerne les lieux du déroulement des matches du carré d’as, n’a pas été prise. En fait, la commission présidée par Ali Malek a reporté le verdict pour samedi, lors de la réunion prévue entre l’intéressé et les quatre présidents des clubs qualifiés pour sortir avec une décision. Selon des sources proches du dossier, on se dirige droit vers la programmation des deux finales sur le terrain du 5-Juillet, les 15 et 22 avril prochains. C’est pourquoi la réunion aurait été programmée, en attendant une confirmation dans les prochaines 24 heures.
S. M. A.
54e au classement FIFA du mois d’avril
L’Algérie perd 4 nouvelles places
L’EN algérienne recule une nouvelle fois. Après avoir occupé la 50e position lors du classement du mois de février, l’équipe nationale a encore une fois connu un coup dur avec 4 nouvelles places perdues.
Les Verts, qui sont restés inactifs durant la dernière date FIFA, ont continué leur dégringolade et occupent désormais le 54e rang au classement de la Fédération internationale de football du mois d'avril 2017 publié jeudi.
Au niveau continental, la sélection égyptienne mène encore la danse, tandis que l’équipe nationale est à la 54e position, devancée par l’Egypte (19e), le Sénégal (30e), le Cameroun (33e), le Burkina Faso (35e), le Nigeria (41e), la Tunisie (42e), le Ghana (45e), la Côte d'Ivoire (48e) et le Maroc (53e).
A deux mois du prochain match officiel de l’EN et au moment où cette dernière n’a toujours pas d’entraîneur, le Togo, premier adversaire des Verts lors des éliminatoires de la CAN, a lui aussi reculé au classement (6 places perdues) et occupe la 107e position.
Au niveau mondial, le Brésil, et une semaine seulement après avoir atteint avant tout le monde la phase finale du Mondial russe avec un double succès face à l'Uruguay (4-1) et le Paraguay (3-0), a grimpé sur le toit du monde. Il s'est emparé de la première place du classement après sept ans d'absence à ce niveau, aux dépens de son rival l'Argentine (2e).
Dans le Top 10, la Suisse fait son entrée (9e, +2) aux dépens de l'Uruguay (15e, -6), tandis que la Colombie (5e) grimpe de deux places contrairement à la Belgique (7e, -2).
Le prochain classement mondial de la FIFA sera publié le 4 mai 2017.
S. M. A.