Juande Ramos : «Aucun contact avec l’Algérie»

Le mode de fonctionnement du nouveau président de la FAF qui a décidé de prendre à lui seul le dossier de l’entraîneur a induit en erreur plusieurs medias.

En effet, des sites, des journaux et des télévisions se sont empressés en publiant les noms de quelques coachs actuellement au chômage, croyant qu’ils sont sur les tablettes du nouveau patron de la FAF, parmi ces noms, celui de Juande Ramos, l’ancien entraîneur du Real qui a essuyé le fameux 6-2 contre le Barça de Guardiola, a été annoncé çà et là comme étant le futur coach mais ce dernier a tenu à démentir ces allégations, il a formellement nié tout ce qui a été dit dans une déclaration faite à El Bilad. « Je n’ai pas eu de contacts avec la FAF », a-t-il lancé dès le début.

Juande ira plus loin, en affirmant qu’il ne connaît rien de la sélection algérienne. « C’est quelque chose de bien qu’on cite mon nom dans la presse algérienne, mais personne, même pas un agent, ne m’a proposé ce job, personne ne m’a contacté », ajoutera-t-il histoire de clore le dossier.

La piste Marcelino

Avec ses 62 ans, Juande Ramos ne rentrait pas dans les plans de Zetchi qui semble décidé à recruter un jeune entraîneur qui ne dépasse pas les 50 piges, un critère qu’on ne retrouve pas forcément chez plusieurs coachs de renom actuellement au chômage, cela va prolonger le suspense et alimentera les spéculations, dans ce registre d’ailleurs l’on se demande déjà si Marcelino l’ancien coach de Villareal dont on vous a parlé au lendemain de l’élection de Zetchi n’est pas dans les plans, attendons pour voir.

S.M.A

  

 

Halilhodzic : «Les Japonais sont plus disciplinés que les Africains»

En tête de leur poule avec 16 points, à égalité avec l’Arabie Saoudite, suivis par l’Australie (13 points), Vahid et sa sélection du Japon sont encore dans la course pour une qualification à la Coupe du monde 2018 russe.

L’ancien attaquant de l’ex-Yougoslavie a accordé une interview au site de la FIFA à travers laquelle il s’est permis d’encenser les Japonais et leur rigueur, avant de dresser des parallèles entre les sélections africaines avec lesquelles il a travaillé et le Japon : « J’ai officié en Afrique et j’ai constaté que les joueurs étaient forts physiquement, ce qui leur permettait de s’imposer sur le terrain. En Afrique du Nord, les joueurs sont excellents techniquement et individuellement », souligne-t-il en continuant le jeu des comparaisons, en laissant entendre que le joueur africain est moins discipliné : « Au niveau de la discipline, je préfère le Japon, où je n’ai rencontré aucun problème avec les joueurs de ce côté. Chaque pays et chaque région possèdent leurs points forts et ses points faibles ou, plus exactement, des caractéristiques footballistiques spécifiques », conclut-il.

S.M.A

 

Après la mesure de la FAF de geler le championnat

Une décision hâtive aux dommages collatéraux

Le débat demeure. Bien que la mesure soit mise en vigueur, le gel de la Ligue 1 Mobilis jusqu’à épuration de tous les matches de mise à jour fait réagir les «footeux». Lors de sa première réunion tenue le 28 mars dernier, le nouveau Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football (FAF), présidé par Kheiredine Zetchi, avait pris ladite décision pour barrer la route aux amateurs des matches truqués. A chaud, tout le monde applaudissait la toute première mesure du successeur de Mohamed Raouraoua, la qualifiant de «juste et logique». Avec le temps, l’on a commencé à en ressentir les retombées. Un club comme l’USM El Harrach s’estime fortement lésé, contraint de rester plus de 50 jours sans compétition officielle. De quoi mettre le staff technique dans une situation difficile de gérer une logue trêve à quelques encablures de la fin du championnat. Dans la mesure où le club de Maison Carrée est toujours menacé du purgatoire, il y a lieu, à la défaveur d’un si longue «hibernation», de mettre en péril son avenir parmi l’élite. L’Entente de Sétif est aussi dans une situation difficile puisque l’équipe devra observer aussi une trêve prolongée. Leader de la compétition, l’Aigle noir, risque d’être freiné dans son élan. La question mérite désormais d’être posée : l’instance fédérale s’est-elle empressée à montrer sa bonne fois en prenant une telle décision aux dommages collatéraux indubitables ? Une étude préalable engageant les différentes parties concernées auraient permis d’éviter les contraintes constatées. La nouvelle FAF voulait, certes, conquérir l’opinion publique montrant sa bonne foie d’en finir avec un championnat longtemps éclaboussé par des affaires touchant à l’éthique sportive, mais il fallait, en réalité, étudier la question dans tous ses aspects avant de trancher.

Kerbadj frappé de plein fouet

La suspension des prochaines journées de la Ligue 1 Mobilis jusqu’au déroulement de tous les rendez-vous de mise à jour, ne semble pas avoir fait les affaires de la Ligue de football professionnel (LFP). Si celle-ci est débarrassée de l’habituelle suspicion sur le respect de l’éthique, il n’en demeure pas moins qu’elle est frappée de plein fouet concernant la gestion de son calendrier. Le président Mahfoud Kerbadj est dans une situation difficile ne savant plus à qu’elle saint se vouer. Son conseil d’administration, réuni  mercredi dernier, est allé, pour preuve, jusqu’à déplorer la programmation grandement perturbée de la L 1. «Le conseil d’administration se félicite du bon déroulement de la compétition de Ligue 2  Mobilis qui prendra fin début mai, mais regrette les perturbations concernant la Ligue 1 Mobilis», regrette Kerbadj dans un communiqué sanctionnant ladite réunion. Des perturbations qui pourraient même pousser la LFP à décaler de trois jours la fin de la saison. C’est dire que l’on se dirige droit vers une fin de saison en plein mois sacré de Ramadhan. D’importantes difficultés sont, du coup, rencontrées par la Ligue pour gérer cette fin de saison s’annonçant stressante pour toutes les parties engagées dans le processus footballistique national.

L’éclairage, l’autre problème majeur

Dans la mesure où l’instance de Kerbadj se doit de programmer quelques matches pendant le Ramadhan, il va falloir systématiquement les faire jouer en nocturne. Impossible est la programmation de matches pendant que les joueurs observent le jeûne. Logique du moment que le jeûne et la chaleur ne font pas bon ménage dans le cadre de la pratique sportive. Le conseil de Ligue intime l’ordre aux clubs dont les stades ne sont pas dotés d’éclairage de régler le problème. Dans le cas contraire, leurs matches seront programmés dans d’autres stades où l’éclairage est disponible. Un véritable bras de fer se profile désormais à l’horizon sachant que certains clubs concernés de surcroît menacés de relégation risquent de refuser. Jusqu’au pourra aller la LFP pour faire respecter sa note ?  Amine Naoufel

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Domiciliation des demi-finales de la coupe d’Algérie

Quelle souveraineté de la commission d’Ali Malek ?

 

Apprentis sorciers. Les décideurs dans le football algérien ne retiennent pas, décidément, les leçons de leurs erreurs. Après avoir enregistré un scénario similaire la veille des demi-finales de la précédente édition de coupe d’Algérie, la commission compétente s’est retrouvée, telle une novice, confronter au même problème de domiciliation des demi-finales MC Alger – ES Sétif (22 avril) et CR Belouizdad – USM Bel-Abbès (15 avril).  L’instance d’Ali Malek n’arrive pas à trancher se contenant, visiblement, de subir les instructions venant d’en haut. Alors qu’elle devait, en effet, rendre son verdict jeudi dernier sur les stades devant abriter les deux matches, la commission de la coupe d’Algérie s’est faite toute discrète se contenant d’observer un mutisme intrigant. Pourquoi ? Elle n’aurait plus la souveraineté de trancher. De sources proches de la Fédération, nous apprenons l’intervention du nouveau président de la FAF qui aura décidé de s’autosaisir du dossier. La preuve : il convoque les présidents des quatre clubs qualifiés à une réunion de travail aujourd’hui pour trouver une issue calme à la question de la domiciliation. Une rencontre au terme de laquelle, il sera levé le voile sur les stades désignés. Une mission tellement compliquée dans contexte algérien marqué par un illogisme d’immatures. Les règlements sont clairs : les matches de coupe se déroulent sur le terrain de premier tiré. D’où les motivations juridiques derrière l’entêtement du CRB de recevoir l’USMBA au 20-Août et du MCA d’accueillir l’ESS à Bologhine. Eu égard cependant le grand engouement populaire attendu, la FAF et sa commission souhaitent les faire jouer au 5-Juillet. Cela assurera une sécurisation optimale des rendez-vous non sans accéder favorablement au sponsor de l’épreuve et la télévision pour les besoins de la retransmission TV. Le président de la FAF, Zetchi, tentera donc de converger les clubs sur sa thèse. La logique et le bon sens auraient voulu que la commission de la coupe d’Algérie mette tout au clair avant même le début de l’épreuve en décembre dernier afin de parer à toute éventualité. Ce n’est pas finalement si compliqué. Gérer c’est d’abord savoir prévoir. A. Naoufel     

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