Comme tout le monde le sait, et comme il l’avait lui-même précisé le jour de son élection à la tête de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi avait déjà choisi la nationalité de l’entraîneur national, espagnole en l’occurrence. 

Le boss de la FAF avait quelques pistes et a fini par finaliser avec l’une d’entre elles ; Lucas Alcaraz, un nom qui a surpris plus d’un puisque personne n’avait pensé à ce nom pour la simple raison que ce coach était en poste, plus exactement à la tête du club de Grenade au moment où les négociations ont été entamées. Toutefois, si Zetchi avait déjà sa petite idée, cela n’a pas empêché quelques membres de son bureau fédéral de prendre attache avec d’autres coaches. En effet, le président du NAHD Bachir Ould Zmirli avait pris attache avec l’ancien entraîneur de Leicester, club champion en titre de la Premier League. Le contact s’était fait à travers un intermédiaire à Paris. Le vice-président de la FAF avait donc entamé les négociations avec Claudio Ranieri. Ce dernier avait, dans un premier temps, exigé un salaire mensuel de 300.000 euros, mais Ould Zmirli a réussi à faire baisser les prétentions financières du coach italien à 200.000 euros. Un salaire qui demeurait encore élevé aux yeux du boss de la Fédération algérienne de football, estimant que dépenser près de 2.5 millions d’euros par an n’était pas dans les cordes de son institution. Pour rappel, lors du premier BF, Zetchi avait évoqué le volet du sélectionneur national : « Si vous voulez qu’on débatte de la question du coach national, il n’y a pas de problème, je suis tout à fait prêt à écouter vos propositions», avait fait savoir le président de le FAF à ses proches collaborateurs. Mais ces derniers lui ont tous répondu qu’ils lui faisaient confiance et qu’ils préféraient qu’il s’occupe seul de ce dossier, ce qu’a fait Kheireddine Zetchi puisque c’est lui seul qui a choisi Lucas Alacaraz à la tête des Verts.

A. H. A.