Avec une moitié de saison pleine avec Galatasaray, Sofiane Feghouli est en train de faire son come-back petit à petit à son meilleur niveau.
La rue algérienne suit de très près sa progression surtout que l’année précédente n’était pas rose pour lui suite à son choix d’aller jouer en Angleterre. A vrai dire, les fans des Verts voulaient qu’il revienne le plus vite possible en sélection, car, sans lui, il manquait toujours quelque chose à l’EN. Son arrivée en Turquie allait le relancer et relancer ses chances de revenir en sélection. Mais voilà, qu’entre temps, le changement a touché aussi l’encadrement technique des Verts ; de nouveaux locataires ont investi les lieux, et Madjer a pris le relais, mais, à la grande surprise des fans, le joueur a été écarté dès la parution de sa première liste. Questionné sur les raisons de cette mise à l’écart, l’ancienne star de Porto a d’abord rassuré : «La porte n’est pas fermée ni pour lui ni pour un autre.» Il avait pour but de calmer les esprits et faire passer le stage qui a vu l’EN faire un nul contre les réservistes du Nigeria puis une victoire contre la RCA.
Un leader gaspillé
Une fois le stage bouclé, la question est revenue avec insistance chaque fois où le coach accorde ça et là des interviews, mais, petit à petit, les réponses commençaient à changer, à avoir un caractère presque haineux. Ce qui était jusqu’ici qu’un simple doute, a pris forme : Madjer ne voulait plus entendre parler de l’ancienne star de Valence. L’absence de Soso au premier stage de Madjer en novembre avait déjà fait couler beaucoup d’encre ; les gens ont directement pensé à un règlement de compte de la part du sélectionneur des Verts. Il faut dire que, par le passé, il y a eu une affaire entre les deux hommes concernant l’équipe de 1982 ; des propos par presse interposée qui avaient allumé une guéguerre entre eux. Pour certains, ce serait même la même raison ayant poussé Madjer à l’écarter, mais les choses ont pris une autre tournure…
Madjer mal conseillé
Selon une source proche du staff technique, ce dossier est devenu plus délicat et sérieux. Madjer, selon cette source, aurait définitivement barré le joueur des Verts de ses plans. Normal, diront certains, surtout qu’il y avait des antécédents, mais le plus intrigant cette fois, c’est que cette mise à l’écart est définitive et ressemble un petit peu à la mise à l’écart de Ziani par Vahid il y a 6 ans, sauf que Vahid s’était basé sur des faits et des constats, alors que, d’après des échos, Madjer se serait basé sur des témoignages de gens malintentionnés qui l’auraient tout simplement induit en erreur. D’après ces sources, ces personnes auraient tracé un tableau noir au sélectionneur, décrivant Soso comme étant ‘’négatif’’ et que sa présence est ‘’nuisible’’ au groupe. Des propos forts et, vu que Madjer fait confiance à ces personnes, il les aurait crues, et a décidé de se passer de Feghouli pour de bon, mettant un terme à 6 ans de bons et loyaux services rendus par le natif de Levallois-Perret.
Le mensonge des haineux
Victime d’une campagne le visant spécialement, Feghouli devrait sauf surprise disparaître des plans de l’EN tant que Madjer est là, du moins, tant qu’il croit toujours ceux qui le conseillent. Il faut dire que croire de tels propos concernant un joueur qui s’est toujours battu pour l’EN paraît carrément insensé. L’international algérien a en effet toujours été le leader de la sélection, que ce soit dans le vestiaire ou en dehors de celui-ci. Il a eu rarement des différends avec des joueurs, et ses ennemis sont peu nombreux, voire inexistants. Enfin, c’est ce qu’on croyait, car, visiblement, des personnes l’attendaient au tournant et le voilà contraint de payer la facture de leurs mensonges.
Soso au courant de leur existence
"J’ai toujours dit ce que j’avais sur le cœur, et ce, dans un seul but, faire avancer les choses pour le bien collectif. Je me suis toujours investi pour notre équipe nationale, depuis ma première convocation, et ça ne changera jamais, que je sois remplaçant ou titulaire. Dernièrement, j’ai entendu parler de voyou, de racaille, de star à l’ego surdimensionné, et je ne parle pas des insultes... On tente de me salir ainsi que mes frères de la sélection", a déploré l’ancien Grenoblois sur son compte Instagram peu après l’affaire Rajevac. "Quand je regarde l’origine de ces rumeurs, je me rappelle que ces gens veulent un poste à la FAF. L’EN est sacrée, elle n’appartient ni à Feghouli, ni à Brahimi, ni à Mahrez, ni à aucun joueur, elle appartient au peuple algérien ! Nous ne lui voulons que du bien ; ce qui nous motive le plus est de voir la joie du peuple algérien quand il regarde son équipe. Je ne laisserai personne remettre en cause mon attachement ou celui de mes frères de sélection à notre pays et à notre équipe", disait Feghouli sur instagram après avoir été accusé d’avoir été le meneur du mouvement de rébellion contre Rajevac. Des propos qui montrent que Soso savait déjà qu’il y avait des personnes qui ne le portaient pas forcément dans leur cœur. Le voilà, 1 ans et demi après cette affaire, contraint de prendre son mal en patience et espérer un revirement de situation. Quand, comment et pourquoi ? Personne ne le sait, mais, ce qui est sûr, l’absence du joueur va être ressentie surtout que l’EN est en passe de retrouver peu à peu ses anciens joueurs. Sans lui, le puzzle ne pourra en aucun être au complet.
- M. A.
Terim prépare son retour sur le flanc droit
Après la défaite contre Kasimpasa, le week-end passé, qui lui a coûté la perte de la 1re place au classement, Galatasaray s’apprête à recevoir Bursaspor ce week-end. Un match qui verra le retour de Soso sur le flanc droit après avoir eu un rendement insatisfaisant sur l’autre côté. C’est Belhanda qui reviendra occuper le flanc gauche. Le duo maghrébin va donc, chacun dans son côté, servir l’infatigable Gomis en pointe. Avec 2 points de retard sur Basaksehir, les Sang et Or vont essayer de gagner et attendre le moindre faux pas du leader, qui accueillera Genclerbirligi.