Selon une source bien fondée le sélectionneur national Djamel Belmadi  a retenu le milieu de terrain offensif de Naples Adam Ounas dans la liste élargie pour la double confrontation face au Bénin  pour le compte des éliminatoires de la CAN 2019.

L’ex- joueur des Girondins de Bordeaux a de fortes chances de faire partie de la liste finale qui devrait être annoncée  avant la fin du mois. Il faut dire que la première sélection  du joueur  avec les Verts  remonte à novembre 2016 lors du match contre le Nigeria perdu sur le score de 3 à 1  pour le compte des éliminatoires de la CM 2018. Arrivé à Naples lors de l'été 2017, Adam Ounas attend encore sa première titularisation. Le Franco-Algérien a cette saison le soutien de Carlo Ancelotti son entraîneur. Le joueur  a eu droit  mercredi  passé  à une vingtaine de minutes en Champions League à Belgrade face à l'Etoile Rouge, le match s'est terminé sur le score de 0 à 0. Les qualités techniques du joueur n’ont pas laissé indifférent Belmadi qui veut renforcer son milieu de terrain par rapport à ce qu’il a vu lors du dernier match officiel disputé  contre la Gambie à Banjul. Certes, l’EN a joué dans des conditions  pénibles,  mais  son rendement collectif  n’a pas été à la hauteur, il y a eu beaucoup de déchets alors que  dans l’animation du jeu beaucoup de choses n’ont pas marché. Un joueur comme Adam Ounas  peut apporter de la vivacité  et de la clairvoyance  dans  l’entrejeu. C’est un joueur qui sait garder le ballon,  une autre qualité  qui a certainement encouragé Belmadi à le retenir. Donc, en plus de Benrahma le joueur  qui a rejoint Brentford cet été qui devrait faire  partie de la liste élargie  Ounas  sera lui aussi convoqué.

1. H.

Belmadi : «Eliminer des joueurs, il faut en avoir le courage»

 

Depuis vendredi dernier, Djamel Belmadi se trouve à Londres afin de prendre part aux travaux du congrès de la FIFA sur l’évaluation de la dernière coupe du monde, qui s’était déroulée en Russie l’été dernier. L’entraîneur national était accompagné pour la circonstance du directeur technique national Rabah Saâdane, qui fut son sélectionneur en 2004. Dimanche, le coach des Verts était donc présent à la conférence animée par l’entraîneur champion du monde, le Français Didier Deschamps, et s’est exprimé dans les colonnes du quotidien Le Parisien : «J’ai vraiment trouvé l’intervention de Didier Deschamps exceptionnelle. Je voulais lui poser une question, mais je n’ai pas pu ! Donc, je l’ai posée en privé après coup. C’était vraiment très intéressant. On ne peut pas entendre mieux en tant qu’entraîneur. Il est champion du monde. Tu écoutes tout ce qu’il a à dire, chaque mot, chaque phrase. Il y a des choses que l’on connaît. Mais il y a beaucoup de choses que l’on apprend», a fait savoir l’ancien capitaine des Verts. Une allocution qui a donc beaucoup séduit Djamel Belmadi, et cela à tous les niveaux : «Ce qui m’a marqué c’est surtout ce qu’a expliqué Didier Deschamps sur la gestion du groupe et les échanges entre sélectionneur et joueurs. Il a notamment dit une chose très importante : sélectionner un groupe, c’est en éliminer certains. On connaît les joueurs qu’il n’a pas pris avant la coupe du monde. Mais il a eu raison à la fin, et on ne peut rien lui reprocher. Il est champion du monde. Mais c’est une grosse décision. Il faut avoir le courage de le faire quand on pense que c’est nécessaire et que c’est la bonne décision», a-t-il tenu à préciser. Djamel Belmadi, qui, rappelons-le, avait joué sous les couleurs du PSG mais aussi de l’Olympique de Marseille, connaît bien le football en Hexagone. Il précise que le football français renferme à présent des entraîneurs de renom : «En tout cas, c’est une bonne saison pour les entraîneurs français avec la victoire de Zinedine Zidane en Ligue des champions et celle de Didier Deschamps en coupe du monde. Vous me demandez de choisir entre les deux, c’est vraiment difficile de les départager. Je laisse ça aux journalistes. Didier a remporté la coupe du monde, Zizou a gagné la Ligue des champions. Les deux sont de très grands entraîneurs. C’est énorme ce qu’ils ont fait. Cela montre aussi que le football appartient aux footballeurs. Les anciens joueurs, avec beaucoup de succès et d’expérience, sont aujourd’hui des entraîneurs et des sélectionneurs qui gagnent. Il y a un juste retour des choses», a avoué Djamel Belmadi.

 

«Entraîner est un ensemble de facteurs»

Aussi, à la question de savoir quand on est un jeune entraîneur de 42 ans, que peut-on apprendre de Didier Deschamps ou de Zidane, l’entraîneur national expliqua : «On apprend surtout qu’entraîner est un ensemble de facteurs. Sur le plan pédagogique, mais aussi technique et tactique, chaque détail compte. Il y a beaucoup de choses dans la vie du groupe comme sur le terrain. La palette d’un entraîneur est tellement large. La maîtrise de tous ces aspects fait de toi que tu es bon, très bon ou mauvais.» Djamel Belmadi semble avoir tiré beaucoup d’enseignements de sa virée à Londres pour sa première participation à un congrès de la plus grande instance du football mondial.

1. H. A.

 

Il met un terme aux rumeurs l’annonçant partant au Golfe

Feghouli : «Je suis encore jeune pour jouer au Qatar»

 

Cela faisait un bon moment que Sofiane Faghouli n’avait pas fait son apparition sur le terrain avec son club de Galatasaray. Et bien, avant-hier, à l’occasion de la sixième journée du championnat turc, le milieu de terrain des Verts est rentré en jeu à la 82’. A ce moment de la rencontre, son club était mené sur le score de deux buts à zéro face à l’équipe d’Akhisarspor. Galatasaray encaisse un troisième but 6’ avant le coup de sifflet final de l’arbitre. Une deuxième défaite des champions en titre après celle concédée lors de la quatrième journée face à Trabzonspor sur le score de 4 buts à 0. Huit minutes de jeu donc pour Feghouli après plusieurs semaines durant lesquels son coach Fatih Terim a décidé de se passer de ses services pour des raisons extra-sportives. En effet, les dirigeants turcs ont décidé de vendre l’international algérien afin de n’avoir plus à payer son salaire, qu’ils estiment beaucoup trop gros en cette période de crise que traverse le club. Les dirigeants de Galatasaray veulent ainsi, à travers la transaction de sa vente, renflouer les caisses de leur club. Mais le joueur, qui avait signé un contrat de 5 ans, ne souhaite pas partir, au du moins pas n’importe comment et surtout pas n’importe où.

 

«Si je pars, c’est pour revenir en Europe»

Les dirigeants turcs poussent donc Feghouli vers la porte de sortie au point où il a été contraint de suivre le match de Ligue des champions de son équipe à partir des tribunes mardi dernier face au Locomotiv Moscou. Au cours de ces derniers jours, des informations faisaient état que Sofiane Feghouli pourrait bien partir au Golfe, mais le joueur a tenu à mettre un terme à toutes ces spéculations. «J’aime ce club de Galatasaray et je veux rester jouer ici. Partir au Qatar ou en Arabie saoudite, je suis trop jeune pour aller jouer dans ces pays. Donc, si je dois quitter la Turquie, c’est pour revenir en Europe, ça c’est certain», a fait savoir le joueur algérien après la défaite de son équipe. Galatasaray, en concédant cette deuxième défaite, rétrograde à la deuxième place du classement général à un point du leader. Face à la pression des supporters et le mauvais match de leur équipe, l’entraîneur champion en titre pourrait bien revoir sa position, d’autant plus que Feghouli avait fait une très bonne saison l’an dernier avec pas moins de 7 buts et 10 passes décisives lors des 34 matchs qu’il a eu à disputer. Affaire à suivre donc…

1. H. A.

Mahrez : «je bosse dur, ça commence à payer » 

 

Même s’il n’a pas été titularisé par Pep Guardiola lors des trois derniers matchs de son équipe, dont la rencontre de la ligue des champions face à l’Olympique lyonnais, Ryad Mahrez n’a jamais douté en ses capacités. En effet, au cours de ces derniers jours, il affirma à un de ses proches qu’il allait s’imposer à Manchetser City malgré la grande concurrence qui existe au sein de ce club. Hier et à un peu moins de 24 heures de son premier doublé avec le champion en titre d’Angleterre, le milieu de terrain algérien affirma : « Je dois dire que ce n'est pas une période difficile pour moi. Vous savez, lorsque vous arrivez dans un grand club, vous devez vous adapter au style de jeu de l’équipe. Le coach m'a beaucoup aidé dans ce sens et au cours des deux dernières semaines, je me suis senti beaucoup mieux », a-t-il affirmé.

Un Ryad Mahrez qui n’a donc pas laisser passer sa chance, surtout qu’il s’attendait à être titulaire après la déroute de l’équipe en LDC : « Vous pouvez le voir sur le terrain. Je ne me plains jamais, je travaille dur à l'entraînement et ça paie maintenant. Mais à présent, je dois continuer dans ce sens, car marquer ce n’est ’est pas une fin en soi », a fait savoir Ryad Mahrez, avant de poursuivre : « Le style de jeu est différent ici à Manchester City, et il faut savoir que je suis resté à Leicester pendant près de cinq ans. J’avais conscience que j'aurais besoin de temps pour m'adapter à un nouveau club comme City », a précisé l’international algérien.

« Je savais qu’il me fallait une période d’adaptation »

Un doublé qui ouvre donc l’appétit à Mahrez a tenu aussi à rappeler le rôle de Pep Guardiola surtout après la défaite face à Lyon mercredi dernier : « Le coach nous a dit qu'il était toujours très important de se recentrer, que l'on gagne ou que l'on perde. Certes, c'est toujours difficile après une défaite en Champions League, car lorsque vous gagnez, vous êtes au meilleur de votre forme, tandis que quand vous perdez, vous êtes immédiatement critiqué et car viys risquez gros d’être éliminé », conclut-il.  .