On sait tous que Djamel Belmadi n’apprécie pas forcément le niveau du championnat algérien, il l’a dit dès le début et cela lui a causé quelques problèmes avec la presse.
Le coach a toutefois continué à prospecter et a pu dénicher des éléments comme Chita ou encore Boudaoui et Chetti, voire même Benyahia avec qui il se pourrait qu’il compose ses prochaines listes et peut-être même celle de la CAN en juin prochain. Le coach dans son interview accordée à Berbère TV est revenu pour la première fois sur la course au titre entre l’USMA et la JSK, il souhait en effet plus de concurrence, pour lui cela ne peut qu’élever le niveau. «J’aurais préféré qu’il y ait plus de concurrents pour ces 2 teams, à savoir l’USMA et la JSK, j’aurais préféré que Sétif soit là, que le Mouloudia Club d’Alger soit là, la JS Saoura aussi ou encore Constantine, j’espère que jusqu’à la fin il va y avoir ce suspense-là.»
«Je compte sur l’USMA et la JSK»
«Ça va pousser les joueurs dans leurs derniers retranchements, ils dépasseront leurs limites. Nous, en équipe nationale, ce qui nous intéresse c’est d’avoir des joueurs en pleine forme au mois de juin, donc j’espère qu’on aura un championnat qui ira jusqu’au bout, qui va nous tenir en haleine, on compte sur l’USMA et la JSK et j’espère que les autres clubs rattraperont un petit peu le wagon, il se pourrait qu’il y ait une mauvaise passe des deux premiers et les autres qui reviennent.»
«La 2e moitié de saison sera importante pour moi»
Le coach évoque aussi les critères de sélection, il n’exclut personne et n’assure à personne sa présence en Egypte, il reconnaît que les deux plus gros critères sont l’implication et la capacité de rivaliser avec les géants d’Afrique, le coach comprend de mieux en mieux le foot africain. «De toutes les manières il y a une sélection au mois de mars, il y a évidemment la performance collective et le classement, mais il y a aussi la performance individuelle, pour composer ma liste de joueurs, donc il faut qu’ils travaillent bien et que personne ne se sente assuré d’être sélectionné ou même exclu, je ne le dis pas pour mettre la pression, c’est vraiment ce que je pense, je prendrai des joueurs qui seront aptes à rivaliser avec les géants africains, des joueurs complètement concernés, donc la 2e partie de saison va être extrêmement importante de mon point de vue en tant que sélectionneur», conclut-il.
- M. A.
Il revient sur sa rencontre avec les anciens joueurs à Paris
«Les anciens n’ont rien perdu de leur talent»
Invité par d’anciens joueurs à fêter Yennayer à Paris et d’y jouer un match de gala en salle, Belmadi n’a pas dit non, il a joué et a eu l’agréable surprise de rencontrer des gens qu’il avait perdus de vue depuis longtemps, parmi eux Tarek Ghoula son ancien équipier en EN, il en parle et parle de la nouvelle année berbère. «C’est important d’être là dans la mesure où c’est une fête pour tout le monde, avec en plus l’occasion de retrouver tout ce beau monde du football algérien, des exemples, nos prédécesseurs, donc c’était une belle fête, je remercie les organisateurs pour ça.»
«Un plaisir de jouer avec Belloumi, Tlemçani, Saïb…»
Belmadi a eu la chance de jouer aux côtés de figures emblématiques du football algérien, il sen réjouit : «Se retrouver avec les anciens :
Il y a quelques-uns il y a Ghoul avec qui j’ai déjà joué en sélection, et puis il y a d’autres qui sont un peu plus âgés mais qui n’ont vraiment rien perdu de leurs qualités, et pour moi, c’est un énorme plaisir de pouvoir jouer avec Lakhdar Belloumi, Djamel Tlemçani, Hakim Medane et Moussa Saïb et tous ces joueurs-là, c’est vraiment un gros plaisir, donc pour les amoureux du football, c’est quelque chose qui ne se perd pas, c’est une passion, al- hamdoulilah, on est encore dans le monde du football parce que c’est tout ce qu’on aime et c’est tout ce qu’on sait faire, donc c’est une bonne initiative.»
Il commente son exceptionnel ciseau
Belmadi a allumé la salle qui a abrité la partie avec un geste acrobatique qui prouve qu’il n’a rien perdu de sa technique connue, il a été ovationné par le public, le coach de l’EN affirme que c’est un geste instinctif. «C’était un geste instinctif, ça me fait déjà plaisir à moi-même puis ça fait plaisir aussi à tout le monde, on est là pour donner un petit peu de spectacle, mais en présence de ces joueurs-là le spectacle est garanti, on voit que techniquement c’est encore du très haut niveau», a-t-il encensé les vétérans avec qui il s’est fait plaisir dans ce match.
La CAN en Egypte au lieu de l’Afrique du Sud
«Je ne connais pas un coach qui aurait refusé une CAN dans un climat tempéré»
Appelé à confirmer qu’il a bien souhaité que la CAN se joue en Afrique du Sud et non en Egypte, Belmadi confirme, mais explique à nouveau qu’il parlait du climat et de rien d’autre. «Comme toujours et comme d’habitude, il y a toujours des gens malintentionnés, qui veulent interpréter mes propos, alors que si on les reprend tels qu’ils ont été cités : la question c’était : est-ce que vous préférez l’Afrique du Sud ou l’Egypte, j’ai répondu : l’Afrique du Sud par rapport au climat, c’était clair, je ne connais pas quel entraîneur, quel joueur et quel supporter ne voudront pas assister à une phase finale dans un climat tempéré, un climat qui permet d’avoir un bon football, avec beaucoup de dynamisme, c’était un souhait.»
«Une bonne préparation et aller là-bas en conquérants»
Mais si vous posez la question à tous les sélectionneurs de cette CAN, ils diront tous qu’ils préfèrent jouer dans une température entre 17 et 20 degrés, c’est mieux que de jouer sous 35° avec de l’humidité, c’est tout ce que j’ai dit, on m’a posé une question, j’ai répondu, et puis c’est tout, mais je ne me préoccupe pas de ça, moi, ce qui m’intéresse c’est le travail et d’être prêt ; on va faire en sorte de faire une belle préparation, donc c’est une course contre la montre, il faut essayer de gagner du temps, travailler le mieux possible, le plus vite possible, pour être prêts pour cette phase finale de la coupe d’Afrique en Egypte, donc on a encore ces 2 rencontres au mois de mars, ça sera très, très important en vue du travail, on veut aller là-bas en conquérant»,a-t-il souhaité.
- M. A.
Il encense Atal
«C’est presque un surdoué et peut-être le meilleur latéral du championnat de France»
A la question de connaître son avis sur le jeune défenseur de l’OGC Nice, Youcef Atal, Belmadi ne cache pas son admiration pour le joueur, il encense son joueur et encense avec ses qualités morales, mais aussi techniques qui lui ont permis de s’adapter très vite au niveau du championnat de France et de le dominer, car pour Belmadi, Atal avec son côté en avance est quasiment un surdoué. «Il est sur la très bonne voie, on ne va pas faire la fine bouche, c’est un gamin qui est aussi très bien structuré dans sa tête, nous on est là pour l’accompagner et faire en sorte qu’il ait la carrière qu’il mérite.»
«Il est bien dans sa tête»
«En tout cas, quand on voit les qualités qu’il a, ses prédispositions, ce côté un petit peu en avance, il a très vite pu être performant au niveau international, première saison en première division française il s’est tout de suite imposé, c’est peut-être le meilleur latéral du championnat de France, donc il faut juste qu’il continue, c’est un garçon bien entouré, qui est bien dans sa tête, donc ce n’est pas difficile», ajoutera-t-il.
- M. A.
Sommet de la FIFA : l’Afrique soutiendra une Coupe du monde à 48 équipes dès Qatar-2022
Plusieurs décisions visant le développement du football en général, et du football féminin en particulier, seront prises lors de la 3e édition des Sommets Exécutifs du Football de la FIFA, qui a débuté hier et se prolongera jusqu’à demain à Marrakech, a souligné le président de la FIFA Gianni Infantino. Dans une déclaration à la presse à son arrivée dans la ville ocre pour prendre part aux travaux du comité exécutif, le président de la FIFA a indiqué que cette rencontre sera marquée notamment par des pourparlers autour de la candidature ibéro-marocaine pour l’organisation de la Coupe du monde-2030. Les 3 parties sont d’accord, reste à trancher sur cette proposition de candidature africaine et européenne qui semble ne pas ravir le président de l’UEFA, Aleksander Ceferin. Bien que sujet de discorde entre les deux patrons du football, “Infantino devrait soutenir, coûte que coûte à Marrakech le projet ibéro-marocain”, précisait, dimanche, le média sportif espagnol AS.
9 places au lieu de 5
La rencontre sera marquée également par l’examen des propositions des associations nationales membres de la FIFA concernant le passage à 48 du nombre des sélections engagées en Coupe du monde à partir de la prochaine édition Qatar-2022, un sujet intéressant à suivre et à débattre, car on sait déjà qu’en 2026 lors de la Coupe du monde américaine, 48 équipes participeront à la grand-messe du football, mais Gianni Infantino aimerait convaincre l'organisateur de la Coupe du monde-2022, le Qatar, à accueillir lui aussi le même nombre d'équipes, contrairement à ce qui est prévu, à savoir 32 nations, une option qui plairait à une grande partie des pays membre de la FIFA, notamment les moins puissants.
Décision en Italie dans 5 jours ?
Il s’agit, en effet, d’une chance qui pourrait sourire à des équipes qui n’ont pas eu la chance de jouer une Coupe du monde et à d’autres en pleine reconstruction de gagner du temps et replonger dans le bain de la compétition mondiale à l’image des Verts de Belmadi qui pensent déjà à cette éventualité, les chances de voir l’EN prendre part a cette messe du foot augmenteraient crescendo. En tout cas, après la ville de Doha qui avait accueilli en décembre dernier une réunion de la 3e édition des Sommets Exécutifs du Football de la FIFA suivie de celle de Marrakech, la suivante aura lieu à Rome du 21 au 23 de ce mois et pourrait être décisive.
Rappelons que le président de la FAF Kheireddine Zetchi prend part à la réunion et devrait soutenir cette initiative proposée par Infantino qui portera le nombre d’équipes africaines en Coupe du monde à 9, cela mettrait un maximum de chances du côté de l’EN et faciliterait la tâche à Belmadi, attendons pour voir.
- M. A.