Ça y est, on est dans le vif du sujet pour les Verts. Ayant rejoint le Caire hier, la sélection nationale se présente avec beaucoup d’ambitions et le stage du Qatar aura permis au sélectionneur national de confirmer qu’il a beaucoup de cartes dans sa manche.
C’est aujourd’hui que les Verts entreront dans la dernière ligne droite avant le premier match face au Kenya. Une rencontre qui sera d’ores et déjà déterminante pour avoir un aperçu sur le déroulement de la compétition. Pour cela, Belmadi a choisi de faire sa préparation au Qatar et on peut dire que les joueurs se sont acclimatés à la chaleur qui a sévi sur place durant la dizaine de jours passés sur place. Maintenant, c’est en Egypte qu’il faudra parfaire les retouches et apporter les derniers réglages. Cette période de préparation a également permis au coach national de voir qu’il a des solutions, beaucoup de solutions même pour cette compétition. Avec un effectif de très grande qualité, on peut dire que Djamel Belmadi aura beaucoup de cartes dans sa manche pour déstabiliser les adversaires au cours de ce premier tour car avec ce qu’il a, rien n’est prévisible, chose qui pourrait donner une longueur d’avance aux Fennecs.
Tout peut basculer en un seul changement
Il faut dire que durant le stage de préparation et notamment les deux matchs amicaux disputés face respectivement au Burundi et au Mali, le sélectionneur national a fait appel à son schéma en 4-3-3 spécifique qu’on pourrait aussi appeler le 4-1-4-1 avec une sentinelle et un Feghouli en tant que relayeur. Cependant, sur un seul changement seulement, le coach national peut faire basculer les choses. On l’a vu face au Mali par exemple. L’entrée d’Adlène Guedioura a stabilisé le milieu de terrain et a permis aux attaquants notamment de se libérer, ce qui n’était pas le cas avant car c’était une défense en bloc. Libérer Bounedjah, Belaïli et Brahimi aura été un tournant puisqu’ils se sont contentés d’apporter le danger dans la surface adverse. Repasser en plein match à deux récupérateurs a déstabilisé le Mali et a permis à nos joueurs de se projeter plus vers l’avant et au final, ça leur a permis de renverser la vapeur et de finalement gagner la rencontre. Ce n’est pas tout puisque l’entrée de Mahrez à la place de Bennacer a également donné une autre tournure à la partie puisque le joueur de City a malmené les défenseurs maliens et cela a eu un impact sur le jeu de l’équipe avec plus de liberté pour les latéraux.
Bennacer apporte un jeu différent
Lorsqu’il a besoin d’avoir un jeu différent, le sélectionneur national peut compter sur le pensionnaire d’Empoli, Ismeaël Bennacer. Ce dernier et de par son profil apporte une touche différente par rapport à ce qu’on connaît puisqu’il peut évoluer dans un domaine de relance, de relais mais aussi d’animation. C’est ce qui fait sa force et c’est ce qui donne une palette de plus au staff technique national. Ayant marqué des points au cours de ce stage, on peut dire que Bennacer sera l’une des cartes gagnantes pour le coach et ce n’est pas tout.
Des couteaux suisses qui apportent beaucoup de solutions
Autre paramètre très intéressant et de grande importance, c’est cette polyvalence à la disposition de Belmadi. En effet, comme on en parlait, chaque joueur peut jouer dans des postes différents et dans un autre registre que celui de sa prédilection. Chaque joueur qui entre sur le terrain apporte une nouvelle solution. On l’a vu avec Mahrez qui peut jouer sur les deux côtés et qui peut permuter avec un Belaïli, un Brahimi qui peut jouer en tant que numéro 10, Un Atal qui peut occuper tout le couloir droit, Un Bensebaïni qui joue dans l’axe et à gauche et sans oublier un Feghouli qui peut jouer en relais, sur le couloir et même en tant que meneur. C’est dire que Belmadi a conscience des cartes qu’il tient entre les mains et qu’il peut faire n’importe quoi au vu des solutions que lui offrent les joueurs.
Profondeur de banc
Face au Mali, les changements de Belmadi ont permis à l’équipe d’aller chercher la victoire. En effet, ça a eu pour effet de donner un sérieux coup de booster à l’équipe qui est allée égaliser dans un premier temps avant de prendre l’avantage dans ce match. C’est du banc de touche qu’est venue la solution avec Andy Delort. D’ailleurs, le sélectionneur national peut se targuer d’avoir une profondeur de banc très riche en qualité et même en expérience. En amical, c’est de là qu’est venue la solution et il faudra confirmer maintenant en match officiel à commencer par le match contre le Kenya.
Impossible à l’adversaire d’étudier l’EN
Ces atouts que le coach national a en main sont une mauvaise nouvelle pour ses adversaires. Ces derniers et à l’approche de leurs matchs respectifs face aux Fennecs vont étudier le jeu algérien et faire en sorte d’avoir des renseignements précieux pour essayer de les contrer. Cependant, avec tout ce qui se passe et avec la multitude d’options que peut avoir le coach avec ses joueurs, il sera quasi impossible de faire une étude concrète et minutieuse du jeu de l’EN tant Belmadi a des joueurs qui peuvent lui permettre de basculer sur un autre système de jeu. Ce qui rend l’étude quasiment impossible et cela est un grand acquis pour les Verts qui seront imprévisibles et qui ne vont pas faciliter la tâche à leurs adversaires.
- Z.