2 semaines sont passées depuis la fantastique victoire des Verts en finale de la coupe d’Afrique des nations et la 2e étoile décrochée sur les terres égyptiennes, 2 semaines de joies mais aussi de doutes, car comme dans chaque pays où rien n’est calculé à l’avance, les festivités et les défilés ont vite laissé place à une grosse peur, une peur de l’inconnu, alimentée par des rumeurs lâchées çà et là, appuyées par une absence de communication des differentes parties concernées par ce chaos.
Belmadi a bouclé hier le 2 août 2019 sa première année à la tête de l’EN. Il a déjà fait plus que ce qu’on lui a demandé de faire, il est champion d’Afrique, mais ce n’est pas fini, l’objectif essentiel, à savoir aller à la Coupe du monde au Qatar en 2022 est encore loin, mais au jour d’aujourd’hui il n’y a aucune preuve que cela se fera en présence de Belmadi, la faute à une absence totale de communication concernant le coach et même de la part de ce dernier, qui a choisi de se tenir à l’ecart de ce qui se passe et ce qui se dit, préférant aller savourer loin du brouhaha médiatique son sacre africain.
Absence de communication au sujet du coach
Les communiqués n’ont pas manqué ces derniers jours du côté du site de la FAF, soucieuse de démentir les rumeur, la fédé a fait en sorte d’apporter des précisions à chaque fois que ses intérêts sont touchés, à l’image du long communiqué qui a démenti les soi-disant envies de départ de Zetchi, elle enchaînera quelques jours plus tard par un nouveau communiqué où elle dément formellement le départ de son manager Hakim Medane…Et pourtant !
Dans les medias, ça a beaucoup parlé de l’avenir du coach, Mahrez a même lâché des mots qui ont alimenté la rumeur, en avançant qu’entre eux les joueurs ils ont discuté et se sont entendus que quelle que soit sa décision, ils la respecteront… Une déclaration faite à Sarcelles mais qui a eu l’effet d’un tsunami sur l’Algérie qui ne s’était pas encore remise de l’ivresse engendrée par la joie du sacre, pas facile de croire à toutes ces nouvelles en si peu de temps. C’est à se demander si cette polémique n’arrange pas les affaires de certains personnes qui font exprès de perdurer la crise et gagner du temps.
Un stage sans sparring-partner
Dans l’une de nos précédentes livraisons on vous dénombrait les raisons qui doivent maintenir Belmadi comme sélectionneur national, le coach n’a pas la réputation d’être un lâcheur, ou un déserteur, au contraire, il assume parfaitement son rôle et ses responsabilités, mais depuis la dernière CAN, il y a eu des choses qui se sont passées, et l’avenir de Belmadi est lié à quelques exigences qu’il aurait lui même tracées, une série de changements qu’il aurait exposés à son supérieur qui n’est d’ailleurs pas contre, Belmadi veut mettre le holà et continuer le grand nettoyage quitte à toucher à des postes de responsabilités, après avoir agréablement réussi à le faire dans son effectif et dans le staff…Ceci dit, et à un mois d’une date FIFA, la FAF a préféré garder le silence, et il n’y a eu aucune communication rassurante pour la rue, le peuple attend avec impatience une nouvelle qui lui permettra d’attendre la reprise de l’activité des champions avec impatience le mois prochain, mais quelle reprise ? Et dans quel cadre ? Dans un peu plus d’un mois, les équipes africaines vont replonger dans la routine de la préparation des prochaines échéances, et au niveau de l’EN, il n y a aucun programme, ni de match amical en vue, pourtant c’est à ce moment là de la saison qu’il faudra être efficace, savoir repartir après un succès en gardant la même flamme et la même envie, mais au vu de ce qui se dit et ce qui a été publié par la FAF, cette dernière est-elle vraiment en contact avec Belmadi ?
CHAN
Le BF s’est tenu, on s’attendait à quelque chose, mais il n’y a eu aucune communication, les changements dans l’organigramme pressentis n’ont pas été effectués, la FAF temporise, et dans les coulisses ont parle d’une rencontre qui aura lieu prochainement entre le président et son entraîneur, mais là aussi, pas de confirmation. Si du côté de Belmadi on peut comprendre que ce silence ne peut être que bénéfique de la part d’une personne qui reste sur un succès et qui a accompli sa mission avec brio, en revanche, la rue aurait aimé que la fédération en parle, qu’elle rassure la rue qu’elle a encore le contrôle, histoire de stopper le mouvement des rumeurs, l’absence d’un sparring-partner, pour le moment, pour le stage de septembre est une preuve tangible que les ponts sont coupés, alors que le programme est sérieusement chargé, avec l’entrée en lice très bientôt des éliminatoires du CHAN et la fameuse double-confrontation contre le Maroc qualificative pour le championnat d’Afrique, le compte à rebours de ces échéances est déclenché, l’abcès doit être crevé, l’avenir d’un champion d’Afrique est désormais en jeu.
S.M.A
Belkebla prolonge d’une année avec Brest
Un an après son arrivée à Brest, le milieu de terrain franco-algérien Haris Belkebla a prolongé son contrat. Initialement lié au club breton jusqu'en 2021, il a prolongé d'une saison, jusqu'en 2022.
Rappelons que Belkebla a disputé 36 matches la saison passée avec Brest, ce qui lui avait valu une convocation en sélection, mais son comportement jugé inapproprié durant le stage de Doha avec l’EN lui a coûté une mise à l’ecart, il a manqué un parcours extraordinaire ponctué d’un titre africain.