EN : Benlamri, un vrai guerrier

 

Généralement, quand une équipe réalise une prestation poussive, il est difficile de bien juger le comportement des joueurs présents sur le terrain.

 

Evidemment, on ne peut rester insensible au magnifique but marqué, sur corner direct SVP, par le génial Youcef Belaïli. Mais comment ne pas louer la prestation de Djamel Benlamri dans ce match ! Présent dans tous les coups, ses interventions pleines d’autorité ont sécurisé une défense qui n’était pas, à l’instar d’Atal, qui était à la peine face à la vélocité de l’attaquant des Zèbres Kabello. Avec ses anticipations toujours au bon moment, Benlamri couvrait ses latéraux, notamment Rami Bensebaïni sur son couloir. Pourtant, Djamel Benlamri était incertain pour la rencontre d’avant-hier ; souffrant de douleurs à l’épaule suite à une blessure contractée jeudi passé face à la Zambie, le roc des Verts avait multiplié les séances de soin à Gaborone afin d’être disponible.

 

A Djanet, il avait demandé à rentrer chez lui

Cette blessure à l’épaule faisait  tellement mal à Benlamri que, d’après un des membres accompagnateurs de la délégation, il avait demandé à rentrer chez lui. C’était lors de l’escale à Djanet vendredi, mais on a tout fait pour l’en dissuader. Heureusement d’ailleurs ! Imaginons qu’il était absent au match, cela aurait sans doute pénalisé notre sélection. Quand on revoit le match, il est indéniable que l’EN ne peut pas se passer des services de Benlamri, c’est clair.

  1. S.

Bennacer - Atal, 2 footballeurs tout-terrain

 

L’équipe nationale, version Djamel Belmadi, tient sa force dans l’état d’esprit du groupe. Cependant, il ne faut pas omettre l’existence de jeunes et talentueux joueurs, qui ne lâchent rien. Parmi ces éléments, on citera Youcef Atal et Ismaël Bennacer.

 

Agés respectivement de 23 et 22 ans, les deux joueurs donnent une image du joueur qui ne craint rien, quelle que soit la situation dans laquelle ils se trouvent. A une certaine époque, on reprochait à des joueurs de la sélection nationale de choisir les matches, ce que montrent Atal et Bennacer est complètement l’opposé. Devenus titulaires indiscutables depuis l’arrivée de Djamel Belmadi, les deux joueurs n’ont pratiquement jamais déçu. Ils ont les mêmes caractéristiques, la même morphologie (1m75), presque le même âge, le même nombre de matches en sélection, mais surtout la même envie et la même hargne une fois sur le terrain. Ce sont deux joueurs qui n’hésitent pas à jouer sur n’importe quel genre de surface. Sur un billard ou sur un champ de patates, ils se donnent à fond et ne reculent devant rien. 

 

Ils n’hésitent pas à aller au charbon

Youcef Atal et Ismaël Bennacer offrent le même rendement lorsqu’il s’agit d’un match amical ou officiel ou même une finale. Pour eux, une fois sur le terrain, ils ne calculent pas. Face au Botswana, Atal a failli laisser sa cheville à la suite d’une intervention musclée d’un défenseur de l’équipe locale. Pour la plupart des autres joueurs, une telle agression les aurait freinés, mais l’ancien défenseur latéral du Paradou AC a continué à provoquer les joueurs adverses même s’il cela lui avait valu d’autres coups. Même situation pour Bennacer qui avait reçu un méchant coup dès l’entame de la rencontre. D’ailleurs, il avait du mal à rentrer dans le match après avoir été victime d’un coup de coude. Il faut dire que ce sont les deux joueurs ayant reçu le plus de coups lors de cette confrontation musclée devant le Botswana. Malgré cela, ils ont terminé la rencontre avec le même état d’esprit sans aucune hésitation d’aller au charbon lorsque cela le nécessitait.

 

Belmadi exige la protection des joueurs

Après la soirée cauchemardesque vécue par les joueurs algériens au National Stadium de Gaborone devant l’agressivité excessive des joueurs du Botswana, le coach des Verts Djamel Belmadi ne s’est pas privé d’interpeler les responsables de la CAF. Il a exigé plus de protection des joueurs, surtout après ce que les siens ont vécu au Botswana. «Il n'est pas raisonnable que les joueurs soient agressés par leurs homologues du Botswana. Les joueurs ne s’en sortent pas toujours à de telles interventions. Les responsables des structures de la CAF qui supervisent le jeu doivent agir pour protéger les joueurs», a-t-il indiqué. Malgré l’agressivité des joueurs du Botswana, l’arbitre ougandais de la rencontre n’avait brandi que deux cartons jaunes pour un seul joueur botswanais, synonyme d’expulsion.

  1. N.

 

 

 

 

 

Classement