La fédération algérienne de football et la société Evol sport ont engagé une course contre la montre pour organiser le stage du mois d’octobre.
Comme on vous l’a annoncé ici même en exclusivité, l’EN affrontera le Ghana et une autre sélection africaine, les teams du continent africain ont opté pour des stages en Europe pour éviter les désagréments liés à la fermeture des frontières aériennes pour cause de Covid-19, et c’est dans ce sens que l’Algérie a opté pour un stage dans le vieux continent, mais celui-ci s’annonce délicat, car, jusqu’à maintenant, la FAF n’a pas trouvé de solution, au vu des nombreux refus essuyés auprès de plusieurs pays, qui ne veulent pas accorder d’autorisation aux Verts pour jouer leurs deux matches sur leur territoire.
Gabon et visa
Ces dernières heures, les tentatives s’enchaînent pour trouver un pays qui acceptera de recevoir l’EN et ses adversaires, Belmadi voulait la France, mais les autorités françaises n’ont rien voulu savoir, la boîte qui se charge de l’organisation a essuyé un niet catégorique, ce qui l’a amenée à explorer les pistes suisse, portugaise et hollandaise, et après deux autres refus, il semble que la piste hollandaise s’est elle aussi refroidie.
A vrai dire, cette opportunité de jouer en Hollande est tombée à l’eau pour un problème de visa, l’EN devait croiser le fer avec le Gabon, cette sélection n’avait pas encore finalisé avec le Bénin, tout portait à croire que le match allait se jouer en Hollande mais à cause d’un problème de visa des Gabonais, les autorités néerlandaises ont rejeté la proposition.
Pourtant, du côté des Gabonais ont voulait tant croiser le fer avec les champions d’Afrique, comme nous l’a affirmé hier Patrice Neveu sélectionneur gabonais. «On voulait affronter l’Algérie, il y avait la possibilité de jouer en Hollande, mais les autorités de ce pays ont refusé pour une histoire de visas à accorder à toute une délégation.» C’est donc pour ça que les Gabonais ont recouru à l’option béninoise, le match aura lieu au Portugal.
Neveu nous apprend que son team ne jouera qu’un seul match, le dossier d’Algérie-Gabon est donc définitivement clos et ce en dépit du souhait de Neveu de jouer ce match.
L’option qui dérange
Jusque-là, plusieurs autres options étaient sur la table du sélectionneur national qui suit de près ce dossier, d’ailleurs nous avons appris que la FAF avait la possibilité de jouer le Cameroun, dans une ville sans la moindre autorisation, un peu comme on joue un match de quartier, mais c’était compter sans le refus catégorique de Belmadi, la raison est toute simple : le match n’aurait pas été comptabilisé par la FIFA, étant donné qu’il n’a pas été soumis à la procédure connue impliquant des autorisations du pays accueillant, cette option était possible en Hollande, mais finalement cette option s’est refroidie, c’est vers l’Autriche que les organisateurs sont revenus, c’est dans ce pays qu’ils pensent pouvoir atteindre leur but, ils tenteront le tout pour le tout avant d’actionner le plan B.
Le plan B ficelé
Ce qui est sûr pour le moment, c’est que le stage n’est pas du tout compromis, il aura bel et bien lieu, car la FAF a déjà procédé aux réservations qu’il faut notamment auprès d’Air-Algérie pour un avion spécial qui transportera la partie locale de la délégation de la FAF, malgré la mise dans une liste rouge de l’Algérie pour cause de Covid-19, l’avion de la FAF a reçu le feu vert pour atterrir en Europe le mois prochain, le stage aura bel et bien lieu, ainsi que les 2 matches, car la FAF et la Evol Sport ont établi un plan de secours, une source proche de la FAF nous expliquera que Belmadi aura bel et bien ses 2 rencontres quoi qu’il arrive, suivant un plan B élaboré et qui sera déclenché au cas où les pistes actuelles n’iraient pas au bout.
Le stage en Algérie compliqué
Face à ces difficultés rencontrées en Europe nous nous sommes demandés pourquoi la FAF n’a pas essayé d’organiser le stage ici au pays, comme cela a été le cas des Tunisiens qui joueront le Soudan chez eux avant de s’envoler vers l’Autriche, nous apprendrons à travers une source proche du dossier que l’option a été discutée, la fédération a même songé a un avion taxi qui assurerait le transfert des pros vers le pays, mais c’était un peu trop compliqué notamment pour ce qui est de la synchronisation, il a été donc décidé que l’Europe était l’option la plus indiquée.
S .M. A.