J-18 avant le coup d’envoi du stage de préparation des Verts pour la reprise des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations, et toujours pas d’informations sûres concernant les adversaires de l’EN et le lieu des rencontres durant cette fenêtre d’octobre.
L’attente aura été longue pour Belmadi qui ne cachait pas son impatience de retrouver ses joueurs et les terrains lors de sa dernière apparition médiatique en juillet dernier, une impatience qui semble durer dans le temps, au vu des difficultés rencontrées par les différentes parties concernées par l’organisation de ce stage. Tout ce qu’on sait pour le moment, c’est que le sélectionneur a exigé des matches de haut niveau. Il ne veut pas gaspiller une date et y jouer des matches face à des équipes de niveau bas. C’est dans ce registre que des pourparlers avaient été entamées avec les parties ghanéenne et camerounaise. Belmadi a validé ces deux teams, mais jusqu’à maintenant aucune confirmation n’a été donnée pour le déroulement de ces deux joutes amicales de préparation.
Ghana
Les difficultés sont liées aux restrictions de déplacement liées à la crise sanitaire mondiale. Les pays de l’espace Schengen refusent d’accueillir l’EN et ses matches. La boîte qui s’occupe de l’organisation du stage a tout essayé mais n’a pu sauver le Ghana qui aurait décidé, pour la 3e fois de suite en 4 ans, de renoncer à un match contre l’EN, puisqu’il a choisi de jouer le Mali et la Guinée équatoriale en Turquie. Le tout, selon toute vraisemblance, à cause d’un problème de visa pour leur délégation. Un visa qui risque de causer des problèmes à l’EN aussi. Les membres de notre délégation, y compris quelques joueurs, n’ayant pas tous leurs visas à 2 semaines du rendez-vous !
Visas
En effet, plusieurs pays connaissent déjà leurs adversaires ou au moins un seul, à l’image du Gabon, du Bénin, du Cameroun ou encore de la Tunisie. Cette dernière jouera le Soudan à Tunis avant de se déplacer en Autriche pour y affronter le Nigeria. Evol Sport n’a trouvé aucune difficulté à leur arracher le feu vert, chose qu’elle peine à faire pour l’EN. Il faut dire que Belmadi a mis la barre très haut concernant l’identité des adversaires. Il veut deux teams de haut niveau, et cela se paye. Pour l’instant on trouve toutes les difficultés à confirmer le premier match pour pouvoir se concentrer sur le second. Le Ghana semble avoir fait machine arrière, il faudra donc improviser pour trouver un second sparring-partner, et encore, car du côté de l’EN tout n’est pas prêt, à l’image du visa d’entrée dans l’espace Schengen. Selon les dernières informations, certains joueurs parmi eux Bounedjah n’ont pas le fameux sésame, et ce à 2 semaines seulement du coup d’envoi du stage, que dire de quelques membres de la délégation qui ralliera le vieux continent à partir d’Alger le 3 octobre prochain.
La FAF à l’écart
Cette opération de préparation du stage a été accompagnée d’un black-out total. Les quelques fragments d’informations qui sont disponibles sont récoltés tel un puzzle çà et là, des fédérations africaines contactées, ou de la boîte chargée de tout organiser. Du côté de la FAF, d’ailleurs, personne n’est au courant de ce qui se fait réellement en France, car c’est là-bas que tout est en train de se concocter. Seul Belmadi serait informé du moindre détail. D’ailleurs, on a essayé, à maintes reprises, de prendre attache avec le SG de la fédération. Ce dernier, nous dit-on, est en congé, alors que les autres employés sont préoccupés par la préparation de la prochaine AGO, et au moment où toutes les sélections ont pratiquement ficelé leurs programmes, les champions d’Afrique se retrouvent encore à chercher des stades. Cela commence à devenir inquiétant d’autant plus que même la liste n’est pas encore connue, et elle risque d’être tronquée de plusieurs éléments de valeur à l’image d’un Belaïli, Benlamri ou autres Mahrez. Ce dernier pourrait être ménagé si jamais il n’est pas totalement remis de son récent arrêt pour cause de Covid-19.
La rumeur Qatar
Face à la difficulté de trouver un stade et jouer 2 matches de haut niveau et pouvoir les comptabiliser comme le souhaite Belmadi, des rumeurs ont circulé ces dernières heures sur un probable transfert du stage vers Doha.
Ce qu’on sait pour le moment, c’est que l’aéroport de ce pays est ouvert à toutes les destinations, mais la difficulté réside en un passage obligé par un isolement. Cela ne correspond pas à la réalité d’un tel stage, mais comme dit l’adage : il n’y a pas de fumée sans feu.
S. M. A.