En tournée avant-hier à l’ouest du pays, le sélectionneur national Djamel Belmadi a animé un point de presse lors duquel il n’a pas été très bavard.
Belmadi s’est tout de même rattrapé lors d’une interview accordée à la station régionale d’Oran de la télévision algérienne. Il est revenu sur sa virée vers l’Ouest algérien, mais aussi sur la situation de ses joueurs dans leurs clubs respectifs, sans oublier de parler des matches qu’il a pu suivre depuis son arrivée au pays la semaine passée. Le coach national, contrairement à ce que l’on peut penser, a grandement apprécié le niveau affiché par nos clubs : «J’ai suivi des matches avec deux membres de mon staff ; Bougherra et Merouani qui sont en Algérie suivent tous les matches de près. Personnellement, j’ai suivi 3 'matches ; je peux dire que c’est une surprise pour moi de voir le niveau affiché. Après un an d’arrêt, j’ai vu que le niveau n’est pas mal du tout, et c’est une chose positive. Ils ont joué 3 matches en une semaine, ce n’est pas facile. Les joueurs étaient organisés, ils ont été pros, car voir ce niveau dans le championnat, on ne peut être que satisfaits.» Et de continuer : «J’ai vu de nouvelles têtes dans les matches, et d’autres que je connaissais déjà.»
«Pas facile pour les locaux d’avoir une place en sélection»
Le coach national rappelle toutefois que pour aspirer à une place en sélection, le niveau doit être un peu plus élevé : «Vous me connaissez, je n’ai pas de problème ; pros ou locaux, pour moi ce sont tous des pros. Le critère, c’est le niveau du joueur. Actuellement, le niveau du championnat n’est pas élevé, et ce n’est pas facile de trouver une place en sélection. Mais on fait notre boulot en tant que staff. On suit des matches et on regarde les Algériens, qu’ils soient ici ou ailleurs.»
«Dur d’aller voir nos joueurs en Angleterre»
Belmadi comptait faire une tournée européenne avec un crochet en Angleterre, mais le Royaume-Uni n’est plus accessible comme avant : «On a la moitié du staff qui est en France, on essayera de voir la Belgique et l’Angleterre ; ça sera plus dur pour l’Angleterre après les dernières lois entre l’Europe et la Grande-Bretagne. On va suivre les matches en France ou ailleurs en Europe, on a des coachs qui vont tout suivre.»
«On suit d’autres joueurs, mais je préfère travailler dans l’ombre»
Sollicité pour parler de quelques éléments à l’image de Zerrouki, Touba ou encore Senhadji, qui font parler d’eux ces derniers temps, Belmadi rétorque : «On suit des noms, vous vous aimez les noms, moi je préfère travailler dans l’ombre. Mais oui, on bosse et on suit les joueurs.»