Le roc de l’EN Djamel Benlamri s’est présenté hier devant les journalistes en zone mixte, il est revenu sur la sortie en Zambie et ce qui attend l’EN à l’avenir, il ne cache pas son envie de se qualifier à la Coupe du monde-2022 au Qataer, et n’a nullement envie de penser à un parcours qualificatif sans Belmadi, il demande à ce qu’on les laisse travailler dans le calme.
C’est la fin des éliminatoires et une confrontation contre le Botswana, comment ce match se présente-t-il pour vous ?
Ça reste un match important, il faut être prêt, je ne dirais pas qu’on est visés, mais tout le monde veut nous battre, il n’y a plus de matches faciles en Afrique, nous avons tous vu la partie en Zambie, on a plié la page de ce match, et nous voilà face à un autre, incha Allah on sera prêts.
Vous préparez aussi l’entrée en lice des éliminatoires de la Coupe du monde, pensez-vous être prêts pour cette campagne ?
La mentalité est la même chez nous, c’est une famille qui travaille, tout le monde est concentré et veut gagner, on joue tous pour le pays et le drapeau, on espère être comme lors de la CAN, voire mieux, mais d’abord il faut bien négocier ce match d’aujourd’hui, il faut gagner et faire un bon match et quitter cette campagne heureux.
On a vu que l’EN a trouvé des difficultés ces derniers temps que ce soit de la part des adversaires ou même des arbitres, peut-on dire que c’est une pression en plus pour vous ?
Au contraire, ça reste des expériences, Dieu merci on a vécu cela très tôt, maintenant, avant le début de la phase cruciale, ce match de la Zambie est tombé au bon moment, c’était pour nous une bonne expérience avant la Coupe du monde, il faut s’attendre à cela, il faut même s’attendre à pire que ça, ceci dit, il ne faut pas se cacher derrière ces prétextes, nous aussi on doit être prêts et concentrés.
Après avoir gagné la CAN, on présume que vous rêvez d’aller jouer la Coupe du monde qui se profile à l’horizon…
Bien sûr, tant qu’on a gagné la CAN, notre prochain objectif ne sera sûrement pas se qualifier à la CAN, notre but sera d’aller à la Coupe du monde, et ce n’est pas le nôtre non seulement, c’est celui de tout le peuple algérien, il faut qu’on le réalise, il faut éviter de se mettre la pression, mais il le faut, on sait ce qui nous attend, beaucoup de difficultés nous attendent, que ce soit les arbitres, les adversaires, les stades, la chaleur, le froid, il faut se préparer à tout, et puis on a un staff et un coach, c’est lui qui se charge de cet aspect, ils sont en train de faire leur travail d’une manière agréable.
En parlant du coach, n’avez-vous pas été perturbés par les récentes rumeurs de départ balancées çà et là concernant l’avenir de Belmadi ?
C’est sûr que l’avenir du coach nous intéresse, celui de l’EN, et ces deux-là sont étroitement liés, personnellement, comme joueur ou comme citoyen, il n’y a personne qui souhaite le départ de Belmadi, et s’il y a un seul qui peut le souhaiter, on peut le considérer comme le premier ennemi de cette EN, tout est clair, ce qui fait peur c’est de frapper la stabilité de l’EN, il faut qu’on nous laisse travailler, il faut qu’on continue à avancer, qu’on évite les querelles futiles.
- M. A.