Ayant débarqué à Alger au cours du mois de mai, Djamel Belmadi, qui réside depuis des années à Doha (Qatar), est depuis resté au pays. «Je ne vais pas rentrer chez moi aussitôt», avait indiqué le coach national, lors de sa dernière sortie médiatique au retour de l’EN de Tunis.
A cet instant, on pensait qu’il va sacrifier une partie de son congé pour suivre les premiers pas de l’EN A’, dirigée par son adjoint Madjid Bougherra. Effectivement, il était à ses côtés pour son 1er examen contre le Liberia (5-1) à Oran. Mais depuis, Djamel Belmadi est resté dans la région ouest, plus précisément à Aïn Tedles (Mostaganem), le patelin d’où sont originaires ses parents, coulant des jours heureux en compagnie de toute sa famille et ses cousins. Belmadi semble comme un poisson dans l’eau durant son séjour à Aïn Tedles. En apprenant qu’il passe ses vacances dans ce petit patelin, ils sont nombreux à se demander pourquoi il a opté pour cette ville, plutôt que de passer son congé dans une destination plus prisée (les piles Maldives, grecques, Dubaï ou la côte espagnole), en estimant qu’il a les moyens de se payer des vacances dans un endroit luxueux. Mais Djamel Belmadi est un type modeste, qui aime de surcroît rester discret dans sa vie privée.
Un drap pour se cacher
En vacances donc à Aïn Tedles, Djamel Belmadi, détrompez-vous, profite bien de son séjour, surtout que juste à côté, il y a des plages magnifiques. Aimé par tous les Algériens qui lui sont reconnaissants pour les exploits qu’il a accomplis avec l’équipe nationale, Djamel Belmadi ne peut passer inaperçu. Parfois, il est obligé de se cacher pour éviter le contact avec les gens. Un témoin qui l’a accosté sur une plage le week-end dernier nous rapportera : «C’est quelqu’un de très simple ; je l’ai vu sous un parasol et pour éviter le regard des curieux, il a entouré avec un drap le parasol.» Certes, les personnes qui savaient qu’il était sous le parasol n’ont pas osé le déranger, mais elles guettaient le moment où il allait quitter les lieux pour s’approcher de lui et le solliciter pour une photo souvenir. Bien entendu, il se plia gentiment à toutes les demandes. Ces fans sont privilégiés, car il est rare de le croiser dehors. Quand il quitte le domicile familial d’Aïn Tedles, Belmadi, qui roule en 4x4 (Kia Sportage), essaie au maximum d’éviter de passer par les endroits où il risque d’être coincé par des fans, car il suffit que l’un d’eux le reconnaisse pour qu’une nuée de personnes s’approchent de lui pour prendre une photo, tandis que d’autres lui glissent des mots gentils pour le remercier pour la joie qu’il procure au peuple.
Il recadre un fan
Toujours disponible, Djamel Belmadi sait parfaitement que son statut de personnalité n°1 en Algérie l’oblige parfois à quelques contraintes afin de ne pas décevoir ses admirateurs. Mais parfois, certains ne connaissent pas leurs limites. Par exemple, la semaine dernière, lorsque le grand architecte du retour au premier plan de l’EN, sur la scène internationale, était attablé avec sa famille dans un restaurant à Oran, un fan voulait prendre une photo avec ses deux fils. Belmadi le réprimandera : «Non, fait-il remarquer à ce fan, j’accepte volontiers de prendre une photo avec toi, mais avec mes enfants, non !» Il faut dire que le coach national fait tout pour éviter d’exposer sa famille. Ce fan qui l’a parfaitement compris s’en est excusé d’ailleurs.