L’entraîneur national était content après la fin heureuse de la première sortie de son équipe dans ces éliminatoires de la Coupe du monde, il se félicite d’avoir fait un carton plein, il a même reçu les félicitations du coach Djiboutien.
«L’entraîneur adverse est venu me dire : merci pour le respect, respecter l’adversaire c’est d’être sérieux, préparer le match comme il se doit, faire attention à tout, venir avec l’engagement qu’il faut.» Il évoque le démarrage en trombe : « Que dire après un tel démarrage, contre une équipe modeste, mais il fallait faire le travail, il faut prendre au sérieux toutes les équipes, les 3 points disputés aujourd’hui seront les mêmes contre le Burkina, contre une équipe plus forte, et une plus grosse adversité, les joueurs ont fait le boulot, ils étaient très attentifs, et concentrés, pas de surprise sur ça» Et de revenir sur le match : «J’aurais préféré qu’ils (Djiboutiens) continuent à 11 et qu’ils viennent nous presser, ils laisseraient des espaces, le score aurait été plus lourd.»
«Tous les éléments étaient réunis pour une contre-performance»
Le coach retient qu’avec les problèmes du climat, de la pelouse du début de saison, les conditions étaient réunies pour que l’EN fasse un faux pas, mais…: « Tous les éléments pouvaient être réunis pour faire une contre-performance surprise, il y avait tous les pièges ici et là, mais les joueurs ont eu l’état d’esprit qu’il faut.»
«La flexibilité de mes systèmes est une cartouche en plus»
L’EN varie entre les systèmes de jeu et sait parfaitement manier le 4-2-3-1 que le 4-1-4-1 ou même parfois le 4-4-2 et le 4-3-3 classiques, cela est une arme que Belmadi utilise, explication : «La flexibilité et les différents systèmes, c’est une cartouche en plus, d’abord trouver un fond de jeu, un système, après quand on peut doubler, tripler, c’est clair que c’est une plus-value, et il faut avoir les joueurs pour ça. Je suis à ma 3e année ici, et il y a les moyens pour être plus fort et plus imprévisible, notamment avec les différents systèmes tactiques qu’on peut mettre en place.»
«Slimani ? Pourvu que ça dure»
Islam n’est qu’à un but du record de Tasfaout, Belmadi en parle : «Il est dans la continuité de tout ce qu’il a toujours fait avec l’EN : investissement, combativité, envie, toujours présent lorsqu’on fait appel a lui, qu’il joue ou non, attitude exemplaire, je l’ai souvent cité, si des joueurs suivaient son attitude ils feraient une meilleure carrière, je parle notamment des joueurs qui viennent du championnat local, pourvu que ça dure.»
«Avec Djibouti on préparait une partie du plan du Burkina»
Le coach refuse de dévoiler ses plans pour le Burkina, mais laisse entendre que le schéma contre Djibouti servira mardi, l’incorporation de Zerrouki aux côtés de Bennacer en prévision de l’entrée de Feghouli serait le point auquel le coach a fait allusion : «Je ne peux pas donner mes plans pour le Burkina, j’aime regarder les conférences des autres coachs, il y a des informations à prendre, donc on doit faire attention à nos communications surtout avant un match…. Mais on avait aujourd’hui la possibilité de jouer ce match et avoir les calculs qu’on va mettre contre le Burkina en même temps, utiliser ce match pour l’autre match, après pour les détails je ne peux pas vous les donner, mais il y avait une relation.»
«On n’a pas choisi Zerrouki par hasard»
Le coach n’a pas tarit d’éloges sur Zerrouki : «Le premier match, j’ai entendu beaucoup de choses sur lui, on a lu et entendu des mots pas très sympas sur lui qui venait d’arriver, l’important c’est qu’on a des convictions, on sait à qui on a affaire, on l’a observé, on ne prend pas un joueur parce qu’il est Algérien, l’EN ça se respecte, on sait ce qu’on fait, il va prendre de plus en plus d’assurance au contact de ses partenaires, développer plus d’automatismes avec eux, ça prend plus de temps, il n’est qu’à son 4e ou 5e match, c’est déjà très bien, il est intelligent, il est tactique, il a été formé à l’AJAX d’Amsterdam, on parle le langage footballistique, et c’est ça le plus important.»