L’Algérie a demandé l’occupation de 50% des tribunes face au Burkina
La FAF attend la réponse de la CAF
Les jours passent et la date du début du stage décisif du mois de novembre approche à grandes enjambées.
2 semaines seulement nous séparent de ce rendez-vous attendu. Un stage particulier puisque, une fois à Alger, les coéquipiers de Feghouli seront appelés dès le lendemain à s’envoler en direction du Caire pour jouer mercredi contre Djibouti.
Malgré toutes les tentatives des Djiboutiens de changer le lieu de domiciliation de la rencontre et de continuer à Marrakech, la CAF a refusé, validant le premier choix de la Fédération locale. Une partie qui ne devrait pas causer des soucis aux capés de Belmadi qui auront toutefois leur tête et leur âme à Tchaker, lieu du déroulement du dernier match de cette phase des poules contre le Burkina Faso.
Si Belmadi et son staff ont déjà entamé la préparation de cette rencontre, et du stage en général, en fixant la liste des éléments à pré-convoquer, il n’en demeure pas moins que la bataille risque de se jouer aussi dans les gradins.
La décision du gouvernement et du ministère de la Santé de rouvrir les portes des tribunes aux supporters, sous conditions, a fait bouger la FAF. L’instance fédérale a, en effet, saisi la CAF, demandant d’autoriser l’accès à un nombre important de supporters le jour J.
Viser haut
Alors qu’on s’attendait au retour progressif des supporters dans les gradins, avec un nombre restreint au début, finalement, la Fédération a frappé fort. Selon une source digne de foi, la Fédé a demandé à l’instance faîtière de lui donner le feu vert pour 50% de la capacité d’accueil des gradins du célébrissime stade Tchaker.
En résumé, les organisateurs veulent remplir la moitié du stade, soit entre 15.000 et 17.000 supporters, et ce, un an et demi après la fermeture complète des gradins suite à la crise sanitaire.
Selon la même source, la demande est en attente, la FAF n’a encore rien reçu, et on ne sait rien concernant la réponse qui sera reçue. Il faut dire qu’au début de ce mois et le stage des deux matches du Niger, la FAF avait aussi saisi l’instance africaine. Celle-ci a donné son feu vert, mais les autorités ont jugé, ce jour-là, que l’Algérie n’était pas encore prête à rouvrir les portes aux fans. Il reste à savoir, à présent, quelle sera la réponse de la CAF, qui pourrait ne pas accorder autant de places assises. Appliquant ainsi le règlement mis en place au début de cette crise, la Confédération n’autorisait pas plus de 10.000 places assises. C’est le quota qui pourrait être reconduit lors de cette empoignade.
10.000
Le feu vert accordé par le gouvernement au retour des fans dans les gradins lors des matches de l’EN reflète l’importance accordée à la sélection et à ce match contre le Burkina, d’autant que l’adversaire du jour a manifesté une nette envie de rendre difficile la mission de l’EN. Les Burkinabés ont récolté 13 points, soit autant de points que l’EN, et ils ne comptent pas s’arrêter là. Les propos de leur entraîneur Kamou Malo, tenus sur le plateau de la télévision de son pays, reflètent son intention de jouer cette carte jusqu’au bout. Le message a été capté par les autorités au même titre qu’ils ont capté celui de Belmadi. Le coach national avait lancé un appel aux responsables le jour où il est rentré du Niger, demandant le retour des supporters. Il sait que leur apport est non négligeable et que leurs encouragements peuvent à eux seuls transcender les joueurs. L’appel n’est finalement pas tombé dans l’oreille d’un sourd, son vœu a été exaucé. Il ne reste que le feu vert de la CAF pour que les organisateurs entament la préparation du protocole d’accès. Tchaker devra faire face à un nouvel examen, parallèlement à la bataille du terrain pas encore gagnée. A suivre.
- M. A.