Belaili n’est pas pressé pour faire son choix
C’est le sujet qui fait l’actualité du football : que ce soit en Algérie ou l’étranger, ou va signer Youssef Belaili ? Pour l’heure, nul n’est censé avoir la bonne réponse. Toutefois, cette semaine, le chouchou des Algériens est maintes fois victime de fake news et cela commence à agacer le joueur et ses proches qui sont irrités par la propagation de ces rumeurs infondées. Tantôt, il est annoncé à l’OM, tantôt à Aston Villa, Getafe ou Montpellier. La liste des clubs s’allonge chaque jour, alors que le principal intéressé ignore pour le moment sa future destination. Youssef Belaili, qui reste dans sa bulle, préfère ne pas répondre à ces rumeurs, selon son père, qui est son conseiller en même temps.
Le père Belaili : « Il n’a jamais été question de signer à Montpellier »
En réalité, depuis qu’il a résilié son contrat jeudi passé avec Qatar SC, son père reçoit quotidiennement des appels d’agents opérant en France, lesquels proposent leurs services pour placer le joueur dans un club de l’Hexagone. Mais par méfiance, Abdelhafid Belaili refuse de délivrer un mandat aux agents qui l’ont contacté. « Ce qui nous désole le plus, des agents ont contacté des clubs sans avoir notre accord. On n’a pas apprécié qu’un responsable du club de Montpellier ait déclaré que Belaili ne fait pas partie de leur plan de recrutement. Ce responsable ignore que mon fils n’a jamais pensé à signer à Montpellier, cela ne l’intéresse pas d’ailleurs », dément le père du joueur. « On n’est pas pressé pour faire un choix. Dans un premier temps, Youssef va entrer en stage avec l’équipe nationale ici à Doha avant le départ pour le Cameroun (CAN 2021) », prévient -il.
Il devait rentrer hier soir à Doha
Comme il est libre, Youssef Belaili n’était pas obligé de rentrer dans l’avion de la Présidence mis à la disposition de nos joueurs qui évoluent au Golfe. Youssef Belaili a fait un saut à Oran ; hier en début d’après-midi, il devait s’envoler pour Doha où toute sa famille est sur place. « Une fois qu’il sera ici à Doha, on va faire le point ensemble et discuter de son avenir. Mais comme je l’ai dit, il est hors de question de prendre une décision dans la précipitation ; on le fera une fois qu’on aura toutes les cartes en main, même si cela risque de prendre du temps », lâche-t-il.
- S.