Il décidera de sa future destination plus tard
Belaili privilégie la CAN
Libre comme l’air depuis la résiliation de son contrat avec Qatar SC au mois de décembre, Youssef Belaili doit vite trouver un point de chute, car dès le baisser de rideau de la CAN, il doit entamer une nouvelle aventure avec le club qui l’engagera. Toutefois, au jour d’aujourd’hui, c’est toujours le flou : « Un joueur de sa trempe de surcroît libre ne devrait rester longtemps au chômage », prétend un agent qui connaît bien le dossier quand l’annonce de la résiliation de son contrat avec le club qatari a été faite, mais, depuis, il n’y a rien eu de concret. « Excepté le FC Bale (Suisse), qui a transmis une offre par écrit ou Getafe (Espagne), on n’a pas reçu d’offre qui correspond à la vraie valeur marchande de Youssef », dévoile son père qui est en même temps son conseiller et manager.
Saint Etienne le voulait pour 6 mois
Alors qu’en Algérie, tout le monde est curieux de connaître la future destination de l’attaquant vedette de l’EN, selon le père du joueur qui est en contacts permanents avec son fils : « J’ai eu au téléphone Youssef, on est ressorti avec la conclusion suivante. Il faut qu’il se concentre sur la CAN. Comme c’est moi qui m’occupe de ses contacts, j’essaierais de lui trouver le club idéal. Mon fils a bien compris que son intérêt est de faire un bon tournoi d’autant qu’en Algérie, on attend beaucoup de lui. D’ailleurs, il m’a promis de tout donner pour aider la sélection à atteindre son objectif », nous révélera Abdelhafid. « On n’est pas pressé pour trancher le choix à faire ; d’ici le 31 janvier, il y aura du nouveau », prévoit-il. Ayant négocié tous les contrats signés auparavant par son fils, Abdelhafid a, selon lui, rejeté une proposition de Saint Etienne. « Effectivement, Saint Etienne est intéressé par ses services. C’est un club mythique en France, bien qu’il soit sur le déclin ces dernières années. On a repoussé l’offre d’emblée, car Saint Etienne souhaite l’engager pour un contrat de 6 mois seulement avec un objectif, celui de sauver le club de la relégation en L2. Une fois cet objectif atteint, on prolongera son contrat ; soit des conditions qui ne nous arrangent pas’, explique-t-il.
La preuve qu’il ne signera pas au Qatar
En fin de semaine, la petite famille de Belaili, qui réside à Doha depuis qu’il a signé au Qatar SC, est rentrée à Oran avec dans ses bagages toutes ses affaires. Une preuve de plus sur les intentions du prodige algérien sur ses intentions de rejoindre un club européen, alors que les rumeurs l’annoncent à Al Duhail, l’autre club de Doha. Youssef Belaili n’a plus envie de rester dans le championnat qatari. « Je reviendrai à Doha pour jouer la Coupe du monde avec mon pays, mais pas avant », a-t-il confié à ses proches qui l’ont interrogé sur la rumeur Al Duhail. Malgré qu’au Golfe, il percevait un gros salaire, que ce soit à Al Ahly Djeddah ou à Qatar SC, il est clair que Belaili ne s’est jamais adapté à la vie dans ces deux pays du golfe Persique, contrairement à d’autres coéquipiers en sélection qui sont heureux, notamment son ami intime Baghdad Bounedjah qui est à sa 7e saison au Qatar et ne compte pas quitter le petit Emirat dans l’immédiat, d’autant que, financièrement, il pense assurer ses vieux jours.
Il doit se caser avant les barrages
Espérant connaître sa future destination d’ici le 31 janvier, pour Djamel Belmadi, il est impératif que son attaquant vedette, après ce délai, aura réglé son problème de transfert, car juste quelques semaines après la fin de la CAN, un rendez-vous hyper-important attend les Verts avec les barrages du dernier tour qualificatif au Mondial 2022 du Qatar. Or, si pour la CAN, il arrive dans ce tournoi avec des matches dans les jambes en revanche, on redoute que son futur transfert traînera et qu’il n’aura pas la possibilité de s’engager avec un autre club. Si tel est le cas, on imagine que cela posera un gros problème pour Djamel Belmadi, car il ne pourrait pas retenir pour les matches barrages un joueur qui est sans club. La problématique est là, même si dans le clan Belaili, on est sereins et qu’on a bon espoir qu’il aura trouvé un club d’ici à la date butoir du 31 janvier. Son père dira dans ce sens : « Pour nous, il n’y a aucun souci. Déjà, on a sous la main quelques propositions, on va les étudier l’une après l’autre. Une fois après, on va opter pour celle qui correspond bien aux conditions que nous exigeons.»
Il a envie de casser la baraque au Cameroun
Après avoir brillé de mille feux en Coupe arabe des nations remportée par l’Algérie le mois passé, Youssef Belaili promet, d’après son entourage, de casser la baraque dans cette CAN. Ayant remporté le titre de meilleur joueur en Afrique dans les compétitions de clubs en 2019, lorsqu’il était joueur de l’Espérance de Tunis, Belaili lorgne le titre du meilleur joueur de la CAN 2022. Outre son désir de procurer de la joie et du plaisir aux Algériens, comme il l’a souvent déclaré. Il sait très bien qu’en réalisant une bonne CAN, sa cote va grimper et que d’ici le 31 janvier, son vœu de rejoindre un club européen prendrait forme. C’est tout le mal que les Algériens qui l’adulent lui souhaitent.
- S.