Lundi dernier, l’entraîneur national Djamel Belmadi a évoqué pour la première fois le premier adversaire de l’EN dans cette CAN, à savoir la Sierra Leone. Belmadi se méfiait beaucoup de ce team ayant accroché le Nigeria en lui marquant 4 buts. Un fait qui s’est répercuté sur les choix tactique du coach qui a laissé tomber son habituel 4-2-3-1 pour un 4-1-4-1.
Craignant beaucoup l’attaque des Lone Star, Belmadi a donc décidé de positionner Belkebla dans l’axe. Il faut dire que la maladie de Zerrouki a chamboulé ses plans ; le joueur a déclaré forfait la veille du match, le coach devait donc le remplacer.
Confronté à l’absence de Bennacer, le coach national a décidé de jouer la carte du duo Zerrouki-Zorgane comme testé face au Ghana. Mais la défection du joueur du championnat néerlandais a poussé le coach à trouver une autre solution avec l’intégration de Belkebla dans les plans, auquel s’est ajouté Feghouli à droite et le revenant Brahimi, deux éléments connus pour leur jeu offensif. Mais hier, ils ont eu du travail côté défensif. Ce n’était pas un souci pour Brahimi qui a montré, lors de la coupe arabe, qu’il a appris à bien défendre en plus de son rôle offensif.
Ainsi donc, 4 changements ont été opérés par Belmadi par rapport au 11 aligné en amical contre le Ghana. Zerrouki, Zorgane, Ounas et Bounedjah ont cédé leur place à Mahrez, Belkebla, Slimani et Feghouli.
Il faut retenir de cette composition, qui paraît assez équilibrée, qu’elle n’a pas eu le rendement escompté sur la pelouse. L’absence du milieu habituel a pénalisé le rendement de l’équipe. Il y eut quelques possibilités sur le côté droit au tout début de match, avant que le coach adverse ne décide de tout boucler sur Mahrez et Atal.
Au vu de la suite de la partie et le rendement très en deçà des espérances, on peut d’ores et déjà dire que l’EN s’est peut-être mise dans le piège de la dépendance. Vivement le retour des absents, car contrairement à 2019, les changements semblent affecter le rendement à plus d’un titre.
- M. A.