Débarrassé de ses soucis de santé
Zerrouki, une première à la CAN très attendue
Lorsque le jeune Ramiz a joué le match amical de préparation le 5 janvier dernier à Doha contre le Ghana, débutant la partie dans un duo inédit avec Zorgane, s’offrant même le luxe d’offrir un but à Ounas, Belmadi était à la recherche de l’association parfaite capable de remplir le vide qu’allait laisser Bennacer, suspendu pour le coup de starter de la CAN contre la Sierra Leone.
Néanmoins, personne ne s’attendait à ce que le jeune joueur du FC Twente ne subisse une série de contaminations à la Covid-19, qui ont gâché son début de CAN.
Zerrouki a laissé le milieu de terrain de la sélection orphelin, mais aussi son entraîneur Belmadi qui s’est retrouvé sans 2 de ses titulaires dans l’entrejeu, il a dû improviser une solution face à la Sierra Leone, en alignant, Belkebla aux côtés de Feghouli et Brahimi, une association qui n’a pas bien fonctionné, de l’avis de tous les observateurs, que dire alors du 2e match lorsque le coach a remis Bennacer l’alignant aux côtés de Bendebka, là aussi, quelque chose a manqué, même si les carences des Verts ont beaucoup plus été constatées en attaque, mais l’absence d’une tour de contrôle au milieu a pesé lourd, au vu du rendement pas très convaincant de Bendebka dans le même registre. Lundi, Ramiz a repris le travail, il s’est enfin remis de sa maladie, et le coach a entamé le processus de sa réintégration dès la séance chargée de reprise, l’objectif de Belmadi est clair : recomposer un milieu avec Bennacer et Zerrouki, afin de retrouver l’équilibre perdu, cela intervient la veille d’une rencontre capitale, face à un adversaire qui ne sera pas facilement jouable, les Ivoiriens feront tout pour enfoncer l’EN, et vont attaquer même si un tout petit point sera suffisant pour eux pour arracher la qualification.
Le Niger, puis plus rien
Le pensionnaire du championnat néerlandais a su s’imposer au sein du groupe de Belmadi, devenant un titulaire indiscutable, cette CAN allait être pour lui une découverte, lui qui fait partie de la toute petite vague d’éléments appelés en renfort par Belmadi pour renforcer et rajeunir son groupe, il n’a donc jamais joué un match de CAN, que dire alors de son manque d’expérience sur les pelouses africaines, son seul match disputé en Afrique sub-saharienne c’était au Niger pour le compte des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, pas assez diront les pessimistes, surtout que les conditions climatiques ne sont pas du tout favorables, avec la chaleur, l’humidité et une qualité du terrain qui laisse à désirer.
Prouver
Critiqué lors de quelques rencontres de l’EN, lorsque cette dernière a fait face à des adversaires solides, notamment le fameux match contre le Burkina Faso en novembre dernier, Ramiz tiendra peut-être ce jeudi l’occasion de faire taire ses détracteurs. Accusé d’être moins présent contre les ténors, il aura grâce à ce match contre les Ivoiriens l’occasion en or de montrer son talent, ses grandes capacités à ratisser des ballons, sa présence physique au milieu, et son rôle d’essuie-glace dans la récupération, ne peuvent que l’aider à assurer son rôle, et compléter le milieu avec Bennacer, en attendant de savoir si Belmadi décidera d’évoluer avec ou sans sentinelle, même si Ramiz a prouvé, à maintes reprises, qu’il est aussi bien capable d’être à l’aise dans un 4-1-4-1 ou dans un 4-2-3-1 offensif.
S.M.A