Avec son air innocent c’est un véritable guerrier qui se cache derrière le visage de Ramiz Zerrouki.
En un seul match joué dans cette CAN, le milieu de terrain de 23ans, est sans conteste la plus grande satisfaction dans le camp des Verts. Pourtant c’était sa toute première participation avec l’EN dans une phase finale d’une compétition. Pour sa 11e apparition avec la sélection, Ramiz Zerrouki, qui avait raté les deux premières rencontres à fait beaucoup de bien à l’équipe face à la Côte d’Ivoire. En dépit de la défaite et l’élimination, le joueur aura été le meilleur algérien sur le terrain. Fournissant d’importants efforts, il aura sillonné toute la surface du catastrophique stade de Japoma. Délivrant la première relance, il ne se contentait pas de donner la balle mais bougeait pour proposer des solutions. Offrant ainsi des possibilités de combinaisons, il faisait à chaque fois les bons choix et aura réussi 91% de ses passes. Présent dans les duels même s’il ne les a pas tous remportés il aura beaucoup gêné les ivoiriens dans leur transmission de balle. Disposant d’une excellente vision de jeu, ses passes, qu’elles soient longues ou courtes, étaient le plus souvent précises. N’hésitant pas à aller au charbon, durant les 90 minutes, le sociétaire de Twente se sera battu jusqu’au bout. Son positionnement sur le terrain, ses tacles et mettant sa dose d’agressivité, pour un joueur qui découvre l’Afrique, il aura montré beaucoup de belles choses. Pourtant en face il y avait de solides gaillards qui ne semblaient pas l’effrayer ni l’enjeu de la rencontre d’ailleurs. Véritable guerrier, il confirme la célèbre citation qu’il ne faut pas se fier aux apparences. Il a un visage d’ange certes, mais possède une âme de guerrier. Ses ailes continuent de pousser et quand il les aura bien déployés c’est le monde entier qui va l’admirer.