Le stage en Guinée équatoriale et autres détails à planifier
Le manager général de la sélection algérienne Djahid Zefizef est rentré en début de semaine au pays, après un séjour de plus d’une semaine entre le Cameroun et la Guinée équatoriale.
Zefizef a effectué le voyage d’abord pour tenter de trouver un compromis avec les gens de la Fecafoot, notamment en ce qui concerne la date et le lieu du déroulement du match aller. Le choix a été fait par le Cameroun et la FIFA a fait le reste, en décidant de faire jouer toutes les rencontres aller le 25 du mois prochain.
Dès l’annonce du programme complet le week-end dernier, Zefizef a pu finaliser les réservations et autres pré-réservations, que ce soit à Douala ou à Malabo, capitale équato-guinéenne qui abritera le mois prochain un mini-stage de préparation pour le match prévu à Japoma le 25 mars à 18h. Des pré-réservations ont été faites, car du côté de la FAF, on préfère laisser le champ ouvert à de possibles remaniements. Il faut dire qu’il reste beaucoup de temps avant le match, et Belmadi peut changer de plan. D’ailleurs, son arrivée, attendu au pays au plus tard demain, lui permettra de voir de près ce qui a été fait jusque-là par l’émissaire de la FAF, le nouveau venu que le coach n’a pas encore rencontré. Zefizef a, certes, discuté avec le sélectionneur national au téléphone, échangeant sur plusieurs points, sur cette arrivée inattendue, le retour dans l’organigramme de la FAF et surtout à cette prochaine sortie cruciale au Cameroun.
Confirmer ou annuler le stage de Malabo
Zefizef rédigera un rapport pour résumer tout ce qui a été fait. Belmadi découvrira alors le savoir-faire de l’ancien. Il n’a rien laissé au hasard, que ce soit ici pour la nouvelle organisation préparée au tour de l’EN ou même ce qui a été fait pour que l’EN soit dans d’excellentes conditions lors de son voyage au Cameroun. Ce n’est qu’à ce moment-là que Belmadi pourra discuter, voire contester certains points, car du côté de la Fédération, on a laissé la place à l’éventuelle manoeuvre du coach. Il faut dire que pour un entraîneur comme Belmadi, plusieurs paramètres peuvent intervenir et inverser la tendance. D’ailleurs, on croit savoir que le stage de la Guinée équatoriale sera soumis à une décision du coach. Certes, c’est lui-même qui a voté pour cette option, ce déplacement direct de Paris vers un pays proche du Cameroun, afin de se préparer dans les mêmes conditions climatiques et se déplacer au tout dernier moment à Douala sans avoir à fatiguer les joueurs, ni à rallonger leur séjour sur place.
En résumé, d’ici le week-end prochain, on saura un peu plus sur les détails de ce stage. Le coach, qui animera au début de la semaine prochaine une conférence de presse au CTN de Sidi Moussa, devrait en parler. Certes, ce ne sera pas le point le plus attrayant de cette rencontre palpitante avec la presse, étant donné qu’il y aura le sujet de l’échec de la dernière CAN à débattre. Mais la suite s’annonce chaude, car l’avenir d’une sélection et du coach national en dépendra. Le stage de mars sera au centre d’un débat ; on en saura davantage prochainement.
- M. A.